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Pour en finir avec dix idées reçues sur la guerre de 14-18

Pour en finir avec dix idées reçues sur la guerre de 14-18
La Grande Guerre est un événement si immense qu'il suscite sans cesse interprétations et réinterprétations. Son fort impact sur la société française alimente également la circulation d'images et de clichés qui ne correspondent pas à l'état du savoir des historiens. Le point sur dix idées reçues. 1. Les interprétations marxistes des origines de la guerre, derrière les réflexions de Lénine sur l'impérialisme comme stade suprême du capitalisme, allouent une place centrale aux rivalités économiques accentuées par la baisse tendancielle du taux de profit, et au caractère prédateur des milieux industriels. Mais l'historiographie a montré que les interdépendances étaient en fait très fortes entre les économies et que, pour nombre de secteurs (assurances, sociétés minières...), la paix était préférable à la guerre. 2. Il n'est pas évident de saisir rétrospectivement des sentiments, des perceptions de contemporains et encore moins de les agréger pour donner une tendance d'ensemble. 3. 4. 5. 6.

« Les bonnes idées existent, mais nous ne les voyons pas », (Luc de Brabandere,BCG) LA TRIBUNE - Dans votre livre, vous faites la différence entre l'innovation et la créativité. Quelle est-elle ? LUC DE BRABANDERE - Quand on parle du changement, la première chose à faire est de distinguer deux concepts : la perception du monde et la réalité. L'innovation, dans ma vision, c'est le processus par lequel une entreprise change la réalité. La créativité, c'est comment un individu change sa perception des choses. On dit créer ou innover, mais « créativer », cela n'existe pas. La créativité, ce n'est pas une action, mais une pensée. Par exemple, Xerox a inventé la souris d'ordinateur, mais ne l'a pas exploitée, ce qui a permis à d'autres de bénéficier de cette innovation. Dans une économie de la connaissance, il y a donc une prime à ceux qui ont des idées nouvelles ? Exactement. On dit pourtant, avec l'économiste Schumpeter, que l'innovation est le moteur de la croissance. La vraie innovation, celle qui nourrit la croissance, est venue d'une nouvelle vision du monde. Non !

Pour en finir avec dix idées reçues sur la guerre de 14-18 La Grande Guerre est un événement si immense qu'il suscite sans cesse interprétations et réinterprétations. Son fort impact sur la société française alimente également la circulation d'images et de clichés qui ne correspondent pas à l'état du savoir des historiens. Le point sur dix idées reçues. 1. Les interprétations marxistes des origines de la guerre, derrière les réflexions de Lénine sur l'impérialisme comme stade suprême du capitalisme, allouent une place centrale aux rivalités économiques accentuées par la baisse tendancielle du taux de profit, et au caractère prédateur des milieux industriels. Mais l'historiographie a montré que les interdépendances étaient en fait très fortes entre les économies et que, pour nombre de secteurs (assurances, sociétés minières...), la paix était préférable à la guerre. 2. Il n'est pas évident de saisir rétrospectivement des sentiments, des perceptions de contemporains et encore moins de les agréger pour donner une tendance d'ensemble. 3. 4. 5. 6.

Centenaire de la naissance d'Albert Camus, homme libre au destin brisé Paris (AFP) - Cent ans après sa naissance, le 7 novembre 1913, Albert Camus reste une figure mythique de la littérature française et mondiale, tant par sa pensée visionnaire, sa soif de justice que son itinéraire exceptionnel. Des quartiers populaires d'Alger au prix Nobel de littérature à seulement 44 ans, ce destin hors du commun fut tragiquement interrompu à 46 ans par un accident de voiture dans le centre de la France le 4 janvier 1960. "Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas": à 29 ans, Camus signait par cet incipit inoubliable son entrée parmi les grands auteurs. "La peste" s'est vendu à plus de quatre millions d'exemplaires et les ventes de ses livres tous confondus ont augmenté de 4,5% entre 2008 et 2012, selon Gallimard, son éditeur français, qui estime qu'il est "certainement l’écrivain français du XXe siècle le plus connu, le plus cité, et le plus traduit à l’étranger", avec une œuvre composée d'une trentaine d'ouvrages, dont des pièces de théâtre.

Le journaliste qui dort à l'ONU Même Albert Cohen dans Belle du Seigneur n'avait pas imaginé un tel personnage à la Société des Nations. Et pourtant : au siège à New York, tout le monde le connaît au moins de vue et sait qu'il compte parmi les plus anciens de l'institution. Il se nomme Haider Rivzi. Il est journaliste. Et il a fait de l'ONU sa maison. Haider Rivzi est d'origine pakistanaise, un "Indian Pakistan", car, comme il le précise, il "refuse la partition de son pays". Depuis, en raison de difficultés financières, mais aussi parce qu'il se sent dans l'institution comme à la maison, Haider a élu domicile dans un bureau oublié, au fin fond d'un couloir, pour quelques nuits. À l'ONU, "il n'y a plus d'âme" Le plus étonnant est bien qu'un tel comportement soit toléré. Notre Haider ne s'est pas laissé abattre par cette sanction imposée par la chef des accréditations, "arrivée après lui dans l'institution" qui plus est ! "Je cherche la beauté" Haider ne se contente pas de dessiner des arbres.

Mélanie Laurent et Thomas Dutronc nus... contre la surpêche L'actrice Mélanie Laurent a posé pour la campagne "Fishlove". Copyright ©Fishlove La Commission européenne a prêté lundi ses murs pour une campagne contre la surpêche une peu particulière. Depuis 2009, une campagne de sensibilisation appelée "Fishlove" a déjà immortalisé nus, avec pieuvre, thon ou mulet, nombre de célébrités. Cette année, Mélanie Laurent et Thomas Dutronc se sont prêtés au jeu. Exposer des stars dénudées avec des poissons au premier étage du siège de la Commission européenne peut sembler être une idée saugrenue. L'objectif : envoyer un signal à trois jours d'un vote prévu au Parlement européen sur les moyens financiers que compte se donner l'UE pour rendre sa pêche plus durable. De nombreuses célébrités ont joué le jeu La campagne de sensibilisation endossée par la Commission européenne a déjà immortalisé nus, avec pieuvre, thon ou mulet, nombre de célébrités. Mélanie Laurent, en 2013. Thomas Dutronc, en 2013. © Denis Rouvre © Fishlove

Météorite de l’Oural : portrait-robot du monstre VERRE BRISÉ. Qui a oublié la météorite de Tcheliabinsk ? En se désagrégeant au-dessus de cette ville de l'Oural le 15 février 2013, elle avait généré une onde de choc aux conséquences destructrices : les éclats des vitres brisées avaient fait pas moins d'un millier de blessés. Aujourd'hui, on en sait davantage sur le monstrueux caillou grâce à une étude publiée cette semaine dans la revue Nature. La météorite de Tcheliabinsk est le plus gros objet à avoir percuté la Terre depuis la météorite de la Toungouska en 1908. Si l'humanité ne veut pas finir comme les dinosaures, nous devons étudier un événement comme celui-ci dans le détail, Qing Zhu Yin, professeur au Département des sciences terrestres et planétaires à l'UC Davis. Une chondrite ordinaire « Notre objectif était de comprendre toutes les circonstances qui ont abouti à l'onde de choc qui a envoyé plus de 1200 personnes dans les hôpitaux de la région de Tcheliabinsk ce jour-là explique Peter Jenniskens, astronome à la Nasa.

"Faire de l'IVG un acte médical comme un autre" Discours culpabilisant, restructurations de services, manque d'intérêt du corps médical : le droit à l'avortement est malmené. Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) remet un rapport (PDF), jeudi 7 novembre, au gouvernement, pour améliorer la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Après un premier volet, remis mi-septembre, portant sur l'accès à une information neutre et objective sur l'IVG, le Haut conseil propose cette fois des pistes pour préciser la loi et réorganiser les soins. L'auteure du document, Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs du HCEfh, en détaille les grandes lignes. Lire le reportage : La Seine-et-Marne, un département qui illustre les difficultés d'accès à l'IVG Le droit pour les femmes à disposer de leur corps, et donc, si elles le jugent nécessaire, à avorter, est-il menacé aujourd'hui ? Concrètement, quels changements proposez-vous ? Mathilde Gérard

Les médias sociaux et le décès de Lhasa de Sela | Geoffroi Garon. Le décès de la chanteuse Lhasa de Sela a été une occasion de voir la puissance des médias sociaux et du Web 2.0 en action. J'ai participé activement à ces 36 heures de messages, de recherches et de conclusions. Je vais y poser un regard de conseiller en stratégie Internet et un autre comme anthropologue du Web social. Voici une reconstitution de l'évolution de cette histoire. C'est en effet sur les services Web de réseaux sociaux Facebook et Twitter que la rumeur de son décès a été lancée samedi soir (2 janvier 2009). n.b. Samedi soir Message de Sylvain Marcoux (@sylvain_marcoux) annonçant le décès de Lhasa de Sela : "Lhasa De Sela est décédé aujourd'hui d'un cancer généralisé… Paix à toi Lhasa." Samedi la nuit Dimanche matin Dimanche après-midi Dimanche soir Lundi matin Lundi après-midi Lundi soir Cette nouvelle a débuté dans les médias sociaux, de Facebook à Twitter, de Twitter à des médias sur le Web. Regard du conseiller en stratégie Internet La réputation de l'entreprise en prend un coup.

L’annonce de la mort de Lhasa de Sela: quelles leçons pour les journalistes ? Décidément, l’information a changé. L’histoire de la mort de la chanteuse Lhasa de Sela, ou plutôt de la manière dont son décès a été annoncé est révélatrice des profondes modifications qui sont en cours. Elles obligent les journalistes à réfléchir sur leur mode de travail. Pour moi tout a commencé sur Facebook. Piqué de curiosité, je clique sur le lien et découvre le formidable billet de Geoffroi Garon, qui se définit comme « expert conseil et anthropologue du web social ». Dans cette histoire, tout est instructif: comment une information naît sur Twitter, comment se fait la part entre la rumeur et l’information, comment s’établit et se dégage progressivement une vérité alors que les sources officielles restent désespérément muettes, comment internautes et journalistes (mais ils sont dans ce cas particulier aussi internautes) travaillent côte-à-côte, comment la recherche des faits se mélangent avec une grande émotion, etc. - les journalistes ont conservé un rôle essentiel.

Une femme victime d’une amnésie veut faire reconnaître son viol par la justice L'homme à moustaches est indifféremment peint au feutre vert, ocre ou noir, mais toujours il se tient droit, sourit et porte un chapeau, le plus souvent à larges bords. Sur l'un des dessins, il saisit une petite fille par le bras. Sur un autre, la même fillette se noie dans un lavabo. Sur un troisième, un serpent glisse entre les jambes de l'enfant. Jamais la fillette ne dit mot, faute de bouche dessinée sur son visage. De tels dessins interpelleraient à coup sûr l'instituteur qui les trouverait aujourd'hui sur son bureau. L'été 1977 a ressurgi, brusquement et sans crier gare, en 2009, au cours d'une séance d'hypnose. La colère et l'envie de mettre fin à ses jours se sont un peu atténuées. C'est précisément cette différence de traitement qui se trouvait au coeur du débat porté mercredi 6 novembre par Cécile et ses avocats devant la Cour de cassation. Lire Des plaintes pour viol jugées trop tardives rejetées par la justice

Comment la Suède traque le sexisme au cinéma Réputée pour sa parité, la Suède applique désormais ses préceptes égalitaires au septième art. Depuis le mois d'octobre, quatre cinémas scandinaves indépendants font passer un test aux films qu'ils diffusent, afin de déterminer leur degré de sexisme. Intitulé le test de Bechdel d'après le nom de sa créatrice Alison Bechdel, il permet aux longs-métrages qui le réussissent de bénéficier d'un nouveau label: le label "A". "Faire évoluer les mentalités" Alison Bechdel a créé le test de Bechdel en 1985, afin de faire évoluer les mentalités. Ellen Tejle, directrice de l'un des cinémas à l'origine du label "A", affirme que cette épreuve a permis à de nombreux spectateurs d'"ouvrir les yeux". Un test controversé L'initiative ravit certaines féministes mais aussi des personnalités de l'industrie du cinéma, à l'instar de l'actrice américaine Jada Pinkett-Smith, qui confie à l'Associated Press que ce "système de notation féministe" est "très intéressant". Des résultats contestables

Banksy, "génie" ou "imposteur" ? Succès public et médiatique sans précédent, la "résidence" du street artist britannique dans les rues de New York tout au long du mois d'octobre a alimenté le débat. Le Monde.fr | 04.11.2013 à 11h42 • Mis à jour le 05.11.2013 à 08h36 | Par Emmanuelle Jardonnet Avec son opération "Better Out Than In", Banksy s'est donné tout le mois d'octobre et tout le territoire new-yorkais pour concevoir une exposition à ciel ouvert en toute liberté. Si le succès public et médiatique est incontestable (il suffit de constater la quantité impressionnante d'articles commentant chaque jour les débats suscités par ses œuvres, ou de regarder le hashtag #banksyny sur Twitter), la réception critique de l'événement a été in fine beaucoup moins enthousiaste. Banksy est-il un faux rebelle ? "Au cours de la dernière décennie, Banksy s'est propulsé du statut de graffeur lambda à coqueluche des médias. > Consulter notre rétrospective en images : Sur les traces de Banksy à New York Banksy est-il un vandale (de luxe) ?

Munich : le mystère des 1 500 tableaux confisqués par les nazis Le mystère s'épaississait lundi en Allemagne après l'annonce de la découverte en 2011, dans un appartement plein d'ordures, de 1 500 oeuvres signées Picasso, Matisse ou Chagall, certaines ayant appartenu à des Juifs spoliés par les nazis. Les autorités ont admis travailler depuis des mois sur cette affaire révélée dimanche par l'hebdomadaire Focus, mais observaient un mutisme presque complet, renvoyant au parquet de la ville bavaroise d'Augsbourg, qui a annoncé une conférence de presse pour mardi, refusant lundi le moindre commentaire. "Je pense que c'est la plus grande découverte de tableaux volés dans le cadre de l'Holocauste depuis des années", a déclaré dans un entretien Julian Radcliffe, président du Registre des oeuvres d'art perdues, basé à Londres. Julian Radcliffe ne semblait pas néanmoins disposer d'une liste des oeuvres. Le gouvernement allemand a admis être au courant "depuis plusieurs mois" de la découverte faite par les douanes. Cornelius Gurlitt

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