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A quoi ressembleront les transports en commun dans 20 ans

A quoi ressembleront les transports en commun dans 20 ans
La construction de nouveaux transports en commun demande de l’argent et du temps. Dans ces conditions, il n’est pas inutile de se demander si les transports en commun (métro, tramway) seront encore nécessaires en 2030 ? Si les évolutions de la ville et de la société ne vont pas modifier nos rapports avec ces équipements collectifs ? Deuxdegrés est une agence de programmation urbaine et de prospective qui travaille sur les usages de la ville et les spécificités territoriales. 1 – Le quartier de proximité La proximité est l’idéal urbain de ces dernières années. Par ailleurs, quel que soit votre lieu de résidence, vous aurez bientôt accès aux mêmes produits. 2 – Le transport de proximité Depuis le temps que les urbanistes s’acharnent à combattre la voiture individuelle, cela va probablement finir par porter ses fruits et il faudra alors trouver un nouveau véhicule fétiche. 3 – Les nouveaux espaces collectifs

TRANSPORTS EN COMMUN GRATUITS: L'EXEMPLE D'AUBAGNE La communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Etoile a instauré la gratuité des transports publics pour tous depuis le 15 mai 2009, dans une visée écologique et sociale, et à la suite d'autres villes moyennes: Colomiers (près de Toulouse) pionnière dans les années 70, puis Compiègne (Oise), plus récemment, Vitré (Ille-et-Vilaine), Châteauroux et Issoudun (Indre), Mayenne (Mayenne), Gap (Hautes-Alpes), Bar-le-Duc (Meuse), Cluses (Haute-Savoie)… La question des transports est un des problèmes importants de la communauté d’Aubagne avec 45% de personnes qui travaillent sur Marseille et l'étang de Berre. Plus de 330 000 déplacements, dont 70% en voitures, sont recensés chaque jour sur le territoire du Pays d’Aubagne et de l’Etoile. Depuis le 15 mai 2009, les lignes régulières, les services scolaires et le transport à la demande sont gratuits pour tous et sur les 12 communes du Pays d’Aubagne et de l’Etoile: aucun justificatif n'est demandé lors de l'entrée dans les bus.

Renouveler les transports publics : intelligences économiques Nous avons donc trouvé judicieux de rebondir sur la brûlante et sempiternelle question de la gratuité des transports publics, pour s’interroger plus généralement sur les modèles économiques vieillissants de la mobilité collective. Vous trouverez dans ce texte les réponses à ces questions, et quelques autres. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’économie des transports sans jamais oser le demander, en somme… Un modèle économique à bout de souffle © Lou Marzloff / Flickr En France, l’économie des transports en commun fonctionne selon un modèle simple : les dépenses d’exploitation doivent être principalement couvertes par les recettes commerciales et par la taxe employeurs (versement transport). Tous les moyens ou presque sont alors régulièrement envisagés et discutés, revenant de manière cyclique sur le devant de la scène. La fin d’un cycle d’usages Pour y pallier, les usagers eux-mêmes mettent la main à la patte pour se construire en communautés d’intérêts grâce au numérique.

Musée des Transports - Histoire générale des transports En 1828, Stanislas Baudry se rend à Paris où il crée l'Entreprise Générale des Omnibus. Cette nouvelle compagnie exploite un réseau de dix lignes avec succès : on estime à 2.530.624, le nombre de voyageurs transportés entre le 11 avril et le 15 septembre 1828. C'est l'époque où, révélé par l'expérience nantaise, le besoin de transports urbains connaît une forte expansion, accélérée par les migrations paysannes vers la ville. Des entrepreneurs profitant d'une économie basée sur le libéralisme et la libre entreprise, créent des sociétés d'omnibus qui se font une concurrence acharnée sur les lignes des centres urbains les plus rentables et au détiment de la desserte des faubourgs. En 1836, on dénombre à Paris 17 compagnies et 378 voitures. Après l'avènement du Second Empire, la situation devenant ingérable, le Baron Haussmann, Préfet de La Seine, décide la fusion des entreprises, qui est effective en 1855. Revenir en haut de la page

La livraison de marchandise en zone urbaine commence-t-elle (enfin) sa mutation ? A l'image du commerce électronique qui explose, les camions de livraison du dernier kilomètre congestionnent de plus en plus les agglomérations. Pour y remédier, des solutions émergent à l'instar d'un logisticien qui combine livraison par péniche et triporteur électrique. Reportage. 20 % du trafic et 30 % de l'occupation de la voirie et des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, certains logisticiens innovent. Vers une réduction des nuisances des véhicules de livraisons en ville (article paru le 29/01/2010) Alors qu'un million de livraisons sont effectuées chaque jour en Ile-de-France, des expérimentations sont menées avec la région, les distributeurs et transporteurs pour favoriser des modes de livraisons ''doux'' ou tout du moins plus silencieux.

Les villes européennes engagent des politiques innovantes de transport mais le développement du transport aérien annule les réductions d'émissions obtenues en ville. L’évolution du transport urbain n’est que l’un des thèmes abordés dans l'édition 2013 du rapport annuel de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publié dans le contexte du mécanisme de rapport sur les transports et l'environnement (TERM). Le rapport présente une analyse complète de l'impact des transports sur l'environnement dans l'Union. Le transport urbain a un effet sensible sur la qualité de vie pour les trois quarts des citadins européens. Le transport routier est l’une des principales sources de pollution de l'air en ville. La gravité de cette situation a été soulignée en octobre 2013 quand l'ONU a classé la pollution de l'air extérieur comme cancérigène. Les bruits généré&s par la circulation sont un problème de santé majeur dans de nombreuses villes de l'Union. La qualité de vie est aussi affectée par les temps de déplacement. Les systèmes deviennent souvent très populaire auprès des résidents, note le rapport, citant l'exemple de la charge de congestion de Stockholm.

Les nouveaux usages de la voiture en ville En ville, les usages évoluent et la diminution de la part modale de la voiture personnelle est réelle. S’appuyant sur l’essor du numérique, ces modes de transport cherchent à s’intégrer dans le paysage urbain. Startups, villes, grands acteurs de la mobilité, tous se mettent à proposer ce type de services et cherchent à se positionner sur la voiture partagée et à la demande. Etat de la situation. I/ En ville, l’usage de la voiture évolue Depuis plusieurs décennies, la voiture est le moyen de transport privilégié des français. Ce constat s’applique surtout dans les zones les plus urbanisées : au cours des dix dernières années, l’usage de la voiture personnelle dans les centres villes a fortement diminué au profit d’un usage croissant de modes alternatifs tels que les modes doux, les transports en commun ou encore l’autopartage [3]. II/ Les nouvelles mobilités portées par le numérique III/ Les acteurs traditionnels se mobilisent

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