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La cagoule enquête sur une conspiration d'extrème droite.

La cagoule enquête sur une conspiration d'extrème droite.

Affaire Stavisky Faits[modifier | modifier le code] Relations[modifier | modifier le code] La découverte du corps déchiqueté d'Albert Prince le 20 février 1934 ne fait que renforcer la polémique même si les circonstances de sa mort ne sont pas élucidées. Fantasmes[modifier | modifier le code] Stavisky aurait donc été couvert par des politiques. De même, selon Jankowski, la théorie de l'assassinat de Stavisky se heurte immédiatement à l'ampleur considérable du complot qu'il aurait fallu mettre en œuvre. Conséquences[modifier | modifier le code] Au cinéma[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Bon 1999, p. 13. ↑ Bon 1999, p. 46. ↑ Bon 1999, p. 47. ↑ Bon 1999, p. 108. ↑ Rambaud Patrick et Martin Laurent, Le Canard Enchaîné - 101 ans - Un siècle d'articles et de dessins, Paris, Seuil, octobre 2017, 630 p. Voir aussi[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Les italiens en France : jalons d’une migration | Musée national de l'histoire de l'immigration Déjà au Moyen-Âge, clercs, marchands, banquiers, artistes mais aussi colporteurs et paysans de ce pays qui n’est encore qu’une "expression géographique" trouvent en France une terre d’accueil. À partir de la Renaissance, certains participent au gouvernement du royaume (Catherine de Médicis, Concini, Mazarin) tandis que d’autres contribuent à son rayonnement culturel (Vinci, Goldoni, Lully), conférant aux Italiens une grande visibilité et les affublant de stéréotypes tenaces, alors que leur nombre demeure restreint. Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que l’immigration devient massive et continue jusqu’aux années soixante du siècle suivant. Une nation d’émigrants Les émigrants italiens à la gare de Saint-Lazare, L'Illustration, 28 mars 1896 © Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration. En 1913, année culminante de la "grande émigration" d’avant la Première Guerre mondiale, ils sont 872 000 à partir. La France, terre d’accueil Visages d’Italie "Petites Italies" 1936.

Crise du 6 février 1934 Cavaliers de la garde républicaine mobile contre des émeutiers sur la place de la Concorde le 6 février. La République en crise[modifier | modifier le code] Le contexte économique et politique[modifier | modifier le code] Fin décembre 1933, la catastrophe de Lagny-Pomponne provoque une grande émotion. La population réclame des responsables. Au début de l'année 1934, le monde subit les conséquences de la crise économique issue du krach de 1929 et la montée des extrémismes. En Italie et en URSS, Mussolini et Staline consolident leurs pouvoirs personnels. La France est touchée à partir de 1931 par la Grande Dépression, née en 1929 aux États-Unis. L'affaire Stavisky et ses conséquences[modifier | modifier le code] Les visages d'Alexandre Stavisky : à gauche, une photographie d'anthropométrie judiciaire où il a l'apparence sous laquelle il est le plus connu ; à droite, le visage composé pour se dissimuler et brouiller les pistes vers 1926. Changement de cabinet[modifier | modifier le code]

1893 : le massacre d'Aigues-Mortes - Presse RetroNews-BnF Le 18 août 1893, dans Le Journal, les télégrammes évoquent des "rixes sanglantes entre Français et Italiens" à Aigues-Mortes : "La rixe sanglante qui a eu lieu mardi soir, entre Français et Italiens s'est produite aux Salines de Peccais, qui occupent 800 ouvriers. Il y a eu quatre morts et plusieurs blessés. Un détachement du 163e de ligne et plusieurs brigades de gendarmerie [...] sont arrivés dans la nuit pour maintenir l'ordre. [...]Les lits de l'hôpital sont tous occupés par les morts ou les blessés. Une vive agitation règne dans Aigues-Mortes où tous les magasins sont fermés. Et la dépêche de conclure laconiquement : "les morts et les blessés sont tous des Italiens." Dans son numéro du lendemain, Le Journal revient sur le contexte des troubles : À leur arrivée, les Italiens "qui, de leur côté, se considéraient comme engagés" décidèrent de s'attaquer aux ouvriers français "à coup de pierre et de pelle américaine". Et le journal de rapporter la dépêche de l'agence Havas du 17 août :

Le 6 février 1934, des émeutiers d'extrême droite tentent de renverser la République En collaboration avec Retronews le site de presse de la BNF, "l'Obs" plonge dans les archives et raconte un événement historique, via les journaux de l'époque. L'événement est emblématique d'une époque, les années 1930, que certains, à l'extrême droite comme au sein même du gouvernement, et de manière souvent approximative, comparent à aujourd'hui. Le 6 février 1934, il y a 85 ans, des manifestations à l'appel des ligues nationalistes antiparlementaires tournent à l'émeute, font 15 morts et entraînent la chute du gouvernement Daladier. Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut revenir quelques semaines plus tôt. L'édition de "Paris-Soir" du 8 janvier 1934 (Retronews) "L'Echo de Paris" , quotidien catholique et conservateur, décrit la scène : "Le service de la Sûreté générale a retrouvé l'escroc Stavisky dans une villa louée à Chamonix par un de ses comparses. "L'Echo de Paris" du 8 janvier 1934 Appels à marcher sur le Palais-Bourbon "L'Action Française" du 9 janvier 1934 "Le sang a coulé"

Tran Dung-Nghi "On était les premiers boat-people" "Ce jour là, le matin du 30 avril 1975 où j’ai quitté le Viêt-Nam avec ma famille, je me rappelle comme si c’était hier. Les Américains sont déjà partis. Depuis plusieurs jours, toute ma famille se désespère. Les communistes approchent. Le chapelet et la dernière lettre D’ordinaire, Nghi garde toujours avec elle, dans son sac, le chapelet bouddhique que sa grand-mère lui avait transmis. Bonne année du coq ! En février 2005, Nghi est en famille à la pagode de Joinville-le-Pont, en banlieue parisienne, pour fêter le Nouvel an vietnamien. Tran Dung-Nghi, "bonne année du coq !"

Portraits d'immigrés Italiens arrivant du Piémont et du Val d’Aoste en 1946 © L’illustration Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale occupent une place singulière dans l’histoire des migrations en France. Situées entre deux séquences d’arrivées massives de migrants (les décennies 1920 et 1960), elles apparaissent comme une période de transition, qui voit notamment l’émergence de l’immigration coloniale, avec en toile de fond le climat très patriotique de la Libération. L’après-guerre marque aussi un relatif désintérêt pour le sujet qui disparaît des préoccupations courantes des Français : aujourd’hui encore, ces années restent peu étudiées par les historiens. Pourtant, elles occupent une place centrale dans la construction d’une interrogation politique et scientifique sur l’immigration. Cette conférence s’attachera à étudier les fondements de ces enquêtes et à en explorer les origines, afin de préciser la portée de leurs résultats. Écouter la conférence : L'UniverCité : Portraits d'immigrés.

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