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«Tu es une fille maintenant ? Bon, d’accord. On va jouer ?»

«Tu es une fille maintenant ? Bon, d’accord. On va jouer ?»
«Ce n’est pas mon désir à moi, que Lulu soit une petite fille, c’est le sien, c’est sa vie. Je n’ai fait que l’écouter, l’accompagner, c’est elle qui m’a guidée sur son chemin.» Face à une trentaine de caméras, Gabriela, jolie trentenaire, se tient droite, sa voix est claire même si l’émotion la brise par moments. Dans la petite salle grise de l’administration de la province de Buenos Aires pleine à craquer de journalistes, elle vient de recevoir les nouveaux papiers d’identité de sa petite fille transgenre, Luana : une première mondiale, autorisée par la récente loi argentine très progressiste sur l’identité de genre. Il y a six ans, Gabriela accouche de deux petits garçons faux-jumeaux dans la banlieue de Buenos Aires. «J’en étais malade, je voyais bien qu’on était en train de le torturer. Désamorcer. Lulu a expliqué à sa classe qu’elle aurait bientôt une nouvelle carte d’identité. Pomme d’Adam. > Venez débattre du genre lors du Forum «Le corps, quel engin !» Related:  LGBTI

Gay Pride à Santiago | Hola America Latina ! Samedi dernier, alors que je baguenaudais dans les rues de la capitale en quête de cervoise et de bonne chère, je suis tombée sur un évènement festif et coloré : la Gay Pride. La fête avait un goût amer : si les années noires du régime de Pinochet sont révolues et si l’on emprisonne plus ceux dont le seul tort est d’aimer, les homosexuels souffrent encore aujourd’hui de discriminations quotidiennes. Désireuse d’en savoir plus sur l’homophobie d’aujourd’hui, j’ai interviewé quelques manifestants. Si beaucoup d’entre eux n’ont pas voulu répondre, craignant d’être reconnus par leurs familles ou discriminés dans leur travail, d’autres m’ont raconté leur quotidien, leurs espérances, leurs combats. Les carabineros, présents par centaines, surveillaient la foule. Claudia et Victoria, dix-huit ans "Ici, c’est la merde. Alejandro et Eduardo "Le mariage ? "Personnellement, j’ai de la chance : je n’ai jamais été expulsé de mon école ou de mon foyer. Olivia, ex-parlementaire Constanza et Ashley

Le puceau Ce texte est la traduction en français d’un article que j’ai pensé écrire à l’automne 2012, puis écrit et publié en anglais en février-mars 2013. Ça fait des heures que je fixe cette page blanche, que j’imagine des phrases sans oser les écrire. C’est sans doute le truc le plus dur que j’ai essayé d’écrire jusqu’ici. Mais voilà, à un moment il faut se lancer et produire quelque chose de concret. Cet article parle de moi, et tout est dans le titre. Je m’appelle Florent, j’ai 28 ans, et je suis puceau. Ça fait des années que je veux écrire à ce sujet. Ma virginité n’est pas ce qu’il y a de plus tabou dans ma vie. Il faudrait raconter cette histoire, la mienne. Je me souviens de la première fois où j’ai lu Hey Nostradamus! À la deuxième ou troisième lecture, je me souviens avoir pensé: c’est moi, je suis Jason. Et quelque part, si, j’avais bien mis les gens à l’écart. Je n’ai pas aimé le livre. Je suis passé à autre chose. En 2010, il s’est passé deux trucs. J’étais pétrifié. Moi. Bon.

History: Bisexual Women's Activism [1] Weise,1989: 4. [2] The term monosexual refers to individuals who do not engage in romantic and/or sexual relationships with people of more than one sex/gender. This, therefore, traditionally refers to people who identify as either straight/heterosexual or gay/lesbian/homosexual. Monosexism and monosexist discrimination refer systems or practices in which monosexuals are privileged, consciously or not. Bisexuals in this framework are constituted as a deviant other and become objects of (in)visible discrimination, oppression, erasure, and/or intentional domination. [3] ARC here refers to “AIDS-Related Complex.” [4] The Klein Sexual Orientation Grid is an adaptation of Alfred Kinsey’s earlier scale. [5] While women are at the head of the bisexual rights movement today, there is increasing participation by bisexual men. [8] Hutchins credits this piece to The Furies Collective (SBWN, 1988: 1). Primary Resources Bi Women. (1983-). Boston Bisexual Women’s Network. (1991, Oct/Nov). Images

Dix choses à ne pas dire à une lesbienne Comme la poésie médiévale, les lesbiennes, les bisexuelles, les hétéroflexibles, les pansexuelles… sont incomprises et victimes de nombreux stéréotypes et autres clichés. Le site magazine américain Salon.com a décidé d’expliquer à ceux qui ne connaissent pas les couples lesbiens et posent des questions idiotes et blessantes ce qu’il faut éviter de leur demander. C’est une lesbienne qui a écrit l’article qui ne manque pas d’humour. Voici donc une liste de question à éviter. 1)- Qui est l’homme dans votre couple? publicité Personne. 2)-Si vous aimez les filles, êtes-vous attiré par vous-même? Cette question remonte aux préjugés de l’ère victorienne quand Freud a établi comme postulat que l’homosexualité prenait racine dans le narcissisme et l’angoisse de la castration. 3)-Comment faites-vous l’amour? «Premièrement, nous faisons une offrande aux déesses. Plus sérieusement, le sexe chez les lesbiennes intrigue, le mot est faible, «depuis l’apparition des concombres». «Rien du tout.

Mariage gay : un historien affirme que l'Église catholique aurait déjà marié des homosexuels RELIGION - À la veille de sa réédition en format électronique, la controverse fait de nouveau rage autour d'un livre écrit par un historien respecté. Celui-ci affirme que l'Église catholique aurait déjà marié des couples de même sexe. John Boswell était ouvertement homosexuel et catholique; il était historien et professeur à la très réputée Yale University. Il a passé une bonne partie de sa carrière à tenter de démontrer que l'Église catholique avait déjà, il y a plusieurs siècles, uni des couples d'hommes à travers des rituels qui ont toutes les apparences d'un mariage en bonne et due forme. Lire aussi : Le pape ne juge pas les homosexuels En 1994, un an avant sa mort, Boswell a publié un ouvrage intitulé Same-Sex Unions in Premodern Europe (Les unions de même sexe dans l'Europe prémoderne) dans lequel il défendait avec aplomb sa théorie, et le livre sera réédité en version électronique à la fin du mois d'août. Bien entendu, les hypothèses de Boswell furent également très critiquées.

Growing Up Gay in Russia | Wes Hurley I was around 12 or 13 years old. It was a time of big change and excitement. My family had had anti-Communist tendencies for years, so when the Soviet Union collapsed, we were thrilled and gratified. My classmates stopped wearing their red neck scarves and Lenin pins, which I had ditched long before it became acceptable. People started to profess their religious beliefs, openly embrace Western culture, and dream of earning a better living in the new capitalist society. Then the darker side of change became apparent. The Communist leaders who had resisted reforms for so long but suddenly were eager to embrace them had the same old agenda in mind: to take for themselves. Regional and municipal administrations were robbing the public of funds until government employees (who included teachers and most doctors) weren't getting paid for months at a time. At school I was assaulted on daily basis. The teacher was kind of speechless and sort of amused. I obsessed about concealing my secret.

On a tous grandi à Hétéroland Je viens d’un pays qui s’appelle Hétéroland. Les hommes et les femmes ne poussent ni dans les choux, ni dans les roses, mais dans de petites cases bien calibrées. Ces hommes et ces femmes grandissent et se font des bisous, avant de se marier et de pondre des bébés dans des cases, à leur tour. Ce pays n’est pas toujours ouvertement hostile aux gens qui ne rentrent pas tout à fait dans ces cases. Mais ce qui me frappe le plus, ce qui m’a le plus marquée, quand j’y repense, c’est l’invisibilisation. Christine Boutin déclarait ce matin sur RMC qu’on ne voit plus une seule série sans couple homosexuel, que c’est l’overdose. J’ai grandi dans une famille qui se pensait plutôt "ouverte" sur ces sujets, c’est à dire qu’elle n’était pas ouvertement homophobe, néanmoins je ne pense pas qu’on ait parlé d’homosexualité, à part de manière très anecdotique. (Eh non, je n’ai pas ma goldstar, je vous vois, les gouines puristes du fond) Hétéroland est toujours debout, ceci dit. WordPress: J’aime chargement…

5-year-old Disney star gets death threats when her show introduces same-sex couple Proving once again that they have sensible priorities in addition to the moral high ground, conservatives against same-sex marriage are using social media to threaten Mia Talerico, a 5-year-old Disney star—in some cases with gruesome death. Violent Instagram messages from one particularly deranged individual have prompted an official police investigation. Talerico’s offense, it turns out, lies in playing the eponymous lead on the Disney Channel’s Good Luck Charlie, which recently became the first sitcom on that network to introduce a gay couple into its cast of characters. One of Charlie’s friends, it’s revealed, is being raised by Susan and Cheryl, two lesbian mothers. The “I have two mommies” trope is well-worn in children’s entertainment, the pair’s appearance was a one-off, and the series will end its run this month. Disney stuck to its guns about a storyline “developed under the consultancy of child development experts and community advisors,” airing the episode as planned.

For All The Girls I Loved Before I Knew I Could Amanda I remember vividly that her name was Amanda because of the crushing wave of confusion that came with that knowledge. I was 8-years-old and at Girl Scout camp, so I don’t know why I thought she was a boy when I saw her across the mess hall. I couldn’t make the stirring in my gut go away once I knew she was a girl — a girl with short black hair and a confident walk and a smile that disrupted my child’s understanding of happiness. I channeled my butterflies into befriending her, and we spent the weekend playing sports and singing about the Princess Pat. I never saw her again. It took 14 years more before I let myself fall for a woman. Ana We met at an international program for teenagers interested in conflict resolution. A few weeks ago on Facebook chat, she congratulated me on my new writing gig at Autostraddle, and we found out that we came out as queer in the same month. My hand is the one with the very straight rainbow thumb ring on it. Kelly Molly

Virginie: « C’est l’enfer » | Coming-Out Faire son coming-out dans une famille qui défile à la Manif pour tous… Un jour, après avoir écrit une lettre à ma mère pour lui annoncer mon homosexualité, sa première réaction fut de m’appeler. Ma mère était très sereine, elle m’a expliqué que depuis plusieurs années, elle s’en doutait… Mon père n’a plus voulu me parler, il était choqué. Nos relations ne sont plus les mêmes depuis. Malheureusement, le jour où je suis rentrée chez eux pendant mes vacances, nous n’en avons pas parlé et nos contacts ont été très tendus. Le silence… c’est terrible. Face à mes pleurs, ma grand mère m’a demandé ce que j’avais. Après m’être calmée, comme diraient mes parents, je suis revenue chez moi, la peur au ventre. Ils m’ont fait savoir que mon comportement à Pâques avait dépassé les limites, que mon père avait le droit de parler de la Manif pour tous, de manifester contre le «mariage des pédés». Puis est venu le moment le plus crucial, celui de mon coming out. Photo: Sugar Rush

Debi Jackson, Mother Of Transgender Child, Gives Moving Speech “My daughter is six years old. She transitioned, which means she changed her outward appearance from male to female and started living full time as her true gender, when she was four. Until that point she was quite a rough and tumble little boy with a buzz cut and a shark tooth necklace.” And so begins the absolutely beautiful speech Debi Jackson gave earlier this year about her transgender daughter, AJ, at the Unity Temple on the Plaza in Kansas City. As Jackson continues, she outlines how her family came to realize that AJ is transgender, what happened the first day she went to school “in girl clothes” and the bigotry her family faced. But the best part of the video may be when Jackson addresses the comments she’s heard about her daughter and sets the record straight about statements like you “wanted a girl so you turned your child into one” and “kids have no idea what they want or who they are — my kids wants to be a dog, should I let him?”

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