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L’EU en bref – L’Europe en 12 leçons – Chronologie de la construction européenne

L’EU en bref – L’Europe en 12 leçons – Chronologie de la construction européenne

Les «Etats-Unis d’Europe» Observons les Etats-Unis, ceux d’Amérique. La Californie n’est, à aucun point de vue, la Virginie-Occidentale. L’Utah des mormons ne ressemble en rien au Massachusetts. Certains de ces Etats sont plus riches que d’autres. C’est en observant ce système fédéral que Victor Hugo avait conçu le rêve des «Etats-Unis d’Europe» et, en disant que ce rêve était l’objectif ultime du processus d’unification européenne, Ségolène Royal vient de dire comment redonner une clarté à une entreprise devenue obscure aux Européens. Que le débat s’ouvre et que ses termes se clarifient, ou qu’on en reste à cet entre-deux si pernicieux où l’Union européenne hésite entre être et ne pas être ? A tant vouloir concilier ces deux visions si diamétralement opposées, on a fini par avancer comme le voyageur égaré qui ne sait plus où ses pas le mènent et les Européens ne suivent plus, prêts à donner, cette semaine, une écrasante majorité à l’abstention, forme de censure frisant le rejet. Rêvons, un instant.

Traités européens Les traités européens sont des accords contraignants adoptés par tous les États membres de l'Union européenne. Ils définissent les objectifs poursuivis par l'UE, les règles de fonctionnement des institutions européennes, les procédures à suivre pour prendre des décisions et les relations entre l'UE et les États membres. Ces traités sont modifiés pour satisfaire à différents objectifs: renforcer l'efficacité et la transparence de l'UE, procéder aux adaptations nécessaires pour accueillir de nouveaux États membres et élargir la coopération entre les pays de l'UE à de nouveaux domaines, comme la monnaie unique. Les institutions européennes adoptent des actes législatifs, en accord avec les traités, que les États membres doivent ensuite mettre en œuvre. Les principaux traités sont les suivants: Traité de Lisbonne Signature: 13 décembre 2007 Entrée en vigueur: 1er décembre 2009 Le traité de Lisbonne définit clairement: En savoir plus sur le traité de Lisbonne Traité de Nice Traité d'Amsterdam

BBC World Service - The Documentary, Europe Moves East Jacques Delors suggère au Royaume-Uni de quitter l'UE - Europe Face aux réticences de David Cameron en matière d'intégration européenne, Jacques Delors, ex-président de la Commission européenne, suggère vendredi au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne et d'opter pour une autre forme de partenariat. "Les Britanniques s'intéressent seulement à leurs intérêts économiques, à rien de plus. On pourrait leur proposer une autre forme de partenariat", déclare vendredi le socialiste Jacques Delors dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt. L'ex-président de la Commission européenne plaide avec insistance pour davantage d'intégration politique au sein de l'Union européenne, alors que le Premier ministre britannique subit les pressions des "eurosceptiques" de son parti conservateur, qui réclament à grand cri un référendum sur la question. Le Royaume-Uni appartient à l'UE depuis 40 ans De son côté, Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, a estimé qu'un départ du Royaume-Uni serait comme si "un ami partait dans le désert".

Institutions et organes de l'UE Sites des institutions de l’UE Accès direct aux sites web des institutions Établir les priorités Le Conseil européen donne à l'UE sa direction politique globale, mais n'a pas le pouvoir d'adopter la législation. Dirigé par un président — actuellement Herman Van Rompuy, il est composé des chefs d'État et de gouvernement des États membres et du président de la Commission. Il se réunit au moins une fois par semestre, pendant plusieurs jours. Élaborer la législation Trois institutions interviennent dans le processus législatif: le Parlement européen, composé de députés élus au suffrage universel direct, qui représentent les citoyens européens; le Conseil de l'Union européenne, qui représente les gouvernements des États membres. Ensemble, ces trois institutions utilisent la «procédure législative ordinaire» (ou «codécision») pour élaborer les politiques et la législation mises en œuvre dans toute l'UE. Processus décisionnel dans l'UE: les procédures législatives en détail

Hollande devant le Parlement européen: "Faire des économies, oui, affaiblir l'économie, non!" A deux jours d'un sommet européen consacré au budget de l'UE qui s'annonce difficile, le discours de François Hollande devant le Parlement européen, réuni à Strasbourg, était très attendu. Répondant aux pays qui demandent des coupes drastiques dans le budget de l'UE, le président français a été ferme: "Faire des économies oui, affaiblir l'économie, non". Avant de décliner quatre principes: "un niveau de dépenses qui préserve les politiques communes", une "politique de cohésion pas seulement pour les pays bénéficiaires mais pour l'ensemble de l'Europe", une "politique agricole qui permette de renforcer une industrie précieuse" et de "respecter l'environnement" et un "cadre financier qui doit prolonger le pacte de croissance". Le chef de l'Etat français a aussi estimé que "l'intérêt national est en train de prendre le pas sur l'intérêt européen". "S'il est vrai que la crise de la zone euro est désormais largement derrière nous, nous sommes loin d'en avoir tiré toutes les conséquences. Avec

Une fédération européenne à 9 Quels avantages à poursuivre le projet européen à 9 ? Tout d’abord, le niveau économique est à peu près uniforme entre les 9 Etats concernés (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Autriche, Italie, Allemagne, Espagne, Portugal et France). Il est donc plus facile d’harmoniser les normes sociales et fiscales de ces pays. En uniformisant les politiques publiques, on arriverait rapidement à une fédération. De nouvelles institutions pourraient voir le jour et régir les politiques déléguées à la fédération par ces pays. Effet moteur ou exclusion des autres Etats membres ? Un risque est cependant des plus préoccupants : La mise à l’écart des autres Etats membres. En réunissant les pays moteurs au sein d’une même organisation fédérale, la fédération progresserait rapidement, mais comment offrir aux autres pays de l’Union la chance de s’y rallier ? Bref, cette conception, qui est peu réaliste, permettrait certes l’avancée du projet européen, mais à quel prix ?

La Vision d'Europe a disparu – seul un « noyau européen » peut la ramener à la vie Pourquoi l’Europe lutte tant pour trouver une solution à l’impasse politique actuelle et développer une vision convaincante et courageuse de son avenir ? Au cours des dix années qui ont suivi la mise en place du décevant traité d’Amsterdam, la critique s’est concentrée sur la manière utilisée pour réformer les institutions européennes. Les conférences intergouvernmentales ont été accusées d’être non démocratiques et de n’être capable que de donner naissances à des compromis mous. L’alternative, sous la forme d’une Convention européenne a été critiquée par certains gouvernements comme étant détachée de la réalité politique et par les fédéralistes comme manquant du pouvoir d’agir comme une véritable assemblée constituante. Bien que ces critiques contiennent leur part de vérité, elles ne réussissent pas à voir une tendance bien plus profonde : Réussite de l’élargissement + échec de l’approfondissement = impasse actuelle Le moyen de s’en sortir : le noyau européen !

Une union politique pour l'Europe Introduction Avec la crise, des débats fondamentaux sur l'avenir de l'intégration européenne sont posés. Pour retrouver leur souveraineté face aux marchés et ainsi la capacité de décider de leur avenir, les Etats européens – notamment ceux qui sont membres de la zone euro – ont compris qu'ils devaient former un ensemble plus cohérent. De ce fait, le projet d'union bancaire a progressé rapidement ces derniers mois. Les débats se poursuivent sur les points de désaccord en matière d'union budgétaire (notamment l'opportunité de mutualiser une partie de la dette), mais déjà des règles communes plus strictes ont été adoptées et le Mécanisme européen de stabilité (MES) doit entrer prochainement en vigueur. Compte tenu des transferts de compétences que ces dispositifs communs impliquent, la question de l'union politique ne peut plus être éludée. Le débat existe dans plusieurs Etats membres – il est notamment engagé au plus haut niveau en Allemagne. 1. 2. 2.1 Renforcer le leadership européen

Victor Hugo – Les Etats-Unis d’Europe en 1849 - Citations notées de mes lectures Victor Hugo prononce à l’occasion de l’ouverture du Congrès de la Paix le 21 Août 1849 un discours programme de politique internationale. Au-dessus des partis, au-dessus des frontières, sur un ton religieux, libéral, prophétique son projet de paix perpétuelle et universelle. Pour la première fois est prononcé et écrit dans l’Evènement l’expression Etats-Unis d’Europe. “Un jour viendra où la guerre paraîtra aussi absurde et sera aussi impossible entre Paris et Londres, entre Saint Petersburg et Berlin, entre Vienne et Turin, qu'elle serait impossible et qu'elle paraîtrait absurde aujourd'hui entre Rouen et Amiens, entre Boston et Philadelphie. Un jour viendra où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d'un grand sénat souverain qui sera à l'Europe ce que le parlement est à l'Angleterre, ce que la diète est à l'Allemagne, ce que l'Assemblée législative est à la France ! (Applaudissements.) Wikio

Michel Rocard, l'Europe et la fin de la croissance - Michel Rocard en 2009. REUTERS/Charles Platiau - Michel Rocard fait partie des Français qui s'inquiètent du «malaise social» dans nos civilisations développées: «injustice criante» dans la répartition de l'argent, ennui qui découle du «sentiment d'inutilité», solitude qui est le «produit d'une société trop mobile» et disparition de l'éthique. Dans son dernier livre, Mes points sur les i, propos sur la présidentielle et la crise, le vieux militant de la deuxième gauche reprend son rêve d'une «nouvelle société» bâtie sur des valeurs de partage et d'art de vivre. Le propos serait banal sans deux convictions surprenantes et fortes qui ouvrent, chacune, un énorme débat. La première est assénée cruellement: publicité «Il n'y a plus d'Europe.» La seconde fait la trame du livre: désormais la croissance sera lente. L'Europe, c'est fini? L'ancien Premier ministre explique que le coupable est la Grande-Bretagne, qui «se suicide». Cette conviction ne va pas faire plaisir à ses camarades socialistes.

Le faux problème du problème de l'élargissement En ces temps de crise européenne, on voit émerger une sorte de discours sur les maux de l'élargissement, dans les médias, mais aussi dans les milieux européens. On se souvient du plaidoyer de Michel Rocard sur le thème "l'Europe élargie est la fin de l'Europe". La publication d'un article sur le même sujet chez nos amis du Taurillon est l'occasion de faire un point sur cette question. Tout d'abord, ce motif du débat n'est pas nouveau. La complainte de l'élargissement La complainte de l'élargissement est le plus souvent une manière pour les membres du club européen de déplorer leur manque de courage en rejetant la faute sur les nouveaux venus. Certes l'Europe à 27 ne ressemble plus à la petite Europe des années 1970, blotie contre le Mur de Berlin et protégée par les Américains. Enfin, on nous explique aussi que les Turcs, les Biélorusses et les Russes sont prêts à venir encore détruire un peu plus notre belle Europe. Tous dans le même sac? L'élargissement ne bloque pas les institutions

La déclaration Schuman du 9 mai 1950 Cette déclaration a été prononcée par Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français, le 9 mai 1950. Il y propose la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont les pays membres mettraient en commun leur production de charbon et d'acier. La CECA (membres fondateurs: France, Allemagne de l'Ouest, Italie, Pays-Bas, Belgique et Luxembourg) est la première des institutions supranationales européennes qui donneront naissance à ce qu'on appelle aujourd'hui «l'Union européenne». Contexte historique En 1950, les pays européens peinent encore à effacer les ravages de la Deuxième Guerre mondiale, qui a pris fin cinq ans plus tôt. Résolus à empêcher un autre conflit aussi dévastateur, les gouvernements font le pari qu'avec la mise en commun des productions de charbon et d'acier, toute guerre entre la France et l'Allemagne, historiquement rivales, deviendra — pour citer Robert Schuman — «non seulement impensable, mais matériellement impossible». Principales citations

Retrouvez le nombre de députés en fonction des pays, les partis, le triangle institutionnel, bref... le cours ! by fc17 Apr 8

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