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Hoax écolo : la contamination massive du Pacifique par Fukushima

Hoax écolo : la contamination massive du Pacifique par Fukushima
L’infographie a de quoi effrayer : une vague rouge, orange et jaune se propage depuis le Japon dans tout l’océan Pacifique, touchant les côtes nord et sud-américaines ainsi que l’Asie du Sud-Est. Selon les sites qui la diffusent, il s’agit de l’eau fortement radioactive qui s’écoule de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, contaminant tant la nappe phréatique de la région que l’ensemble de l’océan. Alors, la centrale japonaise est-elle en train de polluer la moitié de la planète ? Depuis un mois, ce graphique a été massivement repris, sur les blogs, réseaux sociaux et forums. « Fukushima : l’océan Pacifique serait entièrement pollué », titre le site d’information antillais Smx le 17 octobre. Et d’alerter : « Des quantités extrêmement dangereuses de strontium, tritium et césium se seraient échappées de feue Fukushima pour se déverser dans tout l’hémisphère nord, portées par les courants, la pluie et le vent. » Audrey Garric

Radiotoxicité du tritium La radiotoxicité du tritium est la nocivité du tritium en tant que radionucléide. En dépit de l'affinité du tritium et de l'eau, cette toxicité a été considérée comme faible globalement, avant que la variété de ses états et des organismes intéressés impose de la préciser en substituant à cette appréciation autant de conclusions limitées à des conditions d'exposition et espèces précises, demeurant faible pour l'homme en principe. Radiotoxicité[modifier | modifier le code] Le tritium n'est pas réputé bioaccumulable sous forme d'eau tritiée. Le tritium est un isotope aux caractéristiques inhabituelles : Il convient de distinguer les effets radiotoxiques - très différents - des deux principales formes du tritium biodisponible : HTO et OBT (il peut aussi être adsorbé ou intégré dans des argiles ou minéraux microporeux, mais est alors réputé moins biodisponible). Génotoxicité[modifier | modifier le code] C'est au niveau cellulaire qu'intervient la toxicité et notamment la génotoxicité du tritium.

Tritium et environnement En résumé... En tant qu’isotope de l’hydrogène, le tritium est intimement lié au cycle de cet élément dans l’environnement. Il peut être présent dans toutes les molécules hydrogénées, être associé aussi bien à l’eau tissulaire qu’à la matière organique des végétaux et des animaux. Sous la forme d’eau tritiée HTO, ce radionucléide est extrêmement mobile dans l’environnement et dans tous les systèmes biologiques, et de ce fait rapidement intégré dans de nombreux cycles de la géosphère et de la biosphère. Pour l’évaluation de l’impact des rejets chroniques, les radioécologistes considèrent que le tritium suit le cycle de l’eau. Si le tritium est introduit dans l'environnement sous la forme de molécules organiques tritiées, le devenir du tritium sera celui de la molécule organique considérée jusqu'à ce qu'elle soit dégradée par des processus biologiques ou physico-chimiques. La toxicité pour l’environnement du 3H n’est liée qu’à ses émissions radioactives de type b pur de faible énergie.

L’eau contaminée de Fukushima bientôt relâchée dans l’océan L'exploitant de la centrale nucléaire japonaise Fukushima, l'entreprise Tepco (Tokyo electric power), va déverser l'eau contaminée par du tritium, un isotope radioactif de l'hydrogène, dans l'océan Pacifique, selon différents médias japonais, cités par la RTBF. "La décision a été prise", a confirmé vendredi Takashi Kawamura, nouveau président de Tepco, à l'agence de presse japonaise Kyodo. L'eau contaminée subsiste un problème pour la centrale nucléaire, frappée le 11 mars 2011 par un tremblement de terre suivi d'un tsunami. Trois des six réacteurs sont continuellement arrosés d'eau pour les refroidir. L'eau contaminée traitée, mais... L'eau ainsi contaminée est ensuite traitée, grâce à un processus censé supprimer 62 différents types de matières radioactives, à l'exception du tritium. Cette substance radioactive empêche ainsi la mise hors service de la centrale, quelque 777 000 tonnes d'eau contaminée par le tritium étant stockées dans environ 580 réservoirs.

Is it safe to dump Fukushima waste into the sea? | Karl Mathiesen | Environment More than 1,000 tanks brimming with irradiated water stand inland from the Fukushima nuclear plant. Each day 300 tonnes of water are pumped through Fukushima’s ruined reactors to keep them cool. As the water washes through the plant it collects a slew of radioactive particles. The company that owns the plant – The Tokyo Electric Power Company (Tepco) - has deployed filtration devices that have stripped very dangerous isotopes of strontium and caesium from the flow. But the water being stored in the tanks still contains tritium, an isotope of hydrogen with two neutrons. Now, Japan’s Nuclear Regulation Authority (NRA) has launched a campaign to convince a sceptical world that dumping up to 800,000 tonnes of contaminated water into the Pacific Ocean is a safe and responsible thing to do. NRA chairman Shunichi Tanaka has officially called on Tepco to work towards a release. According to Tanaka, Tritium is “so weak in its radioactivity it won’t penetrate plastic wrapping”.

Tritium Un électron de faible énergieL'énergie emportée par l'électron du tritium est exceptionnellement faible comme le montre cette comparaison des énergies moyennes des électrons dans un certain nombre de désintégrations bêta : 5.7 keV contre plusieurs centaines de keV en général. L'énergie totale libérée, partagée entre l'électron et l'antineutrino est de 18 keV. Par ailleurs, comme la désintégration aboutit directement au noyau d'hélium dans son état normal, il n'y a pas passage par un état excité, donc pas de rayons gamma émis. . Son noyau est constitué d'un proton et de deux neutrons. de ce noyau instable est de 12,3 années, une durée de vie faible comparée à celle des déchets à vie longue des réacteurs. Du fait de sa période relativement courte, le tritium est généralement considéré comme un élément très radioactif. Cadrans lumineuxLe tritium a remplacé le radium pour les peintures luminescentes pour les cadrans de montre et les instruments de bord de la navigation de nuit. Musée Curie

Tell the Japanese government: don’t dump nuclear waste into the ocean! The Fukushima disaster keeps unfolding. Tens of thousands of lives lost. Hundreds of thousands evacuated from their homes. An environment devastated by radiation -- and now, TEPCO wants to dump hundreds of thousands of tonnes of radioactive water into the Pacific Ocean. TEPCO is the energy giant who failed to meet the basic safety requirements that might have prevented the Fukushima Daichii emergency generators from failing when the tsunami hit in 2011. It goes without saying: the consequences of dumping more nuclear waste into the marine ecosystem would be catastrophic. But it’s not too late to stop this impending ecocide: the Japanese government still needs to give TEPCO the green light. After the Fukushima disaster, the Japanese government has been under constant pressure from local residents. Fragile marine ecosystems are at stake. Each day, 300 tonnes of water wash through the Fukushima reactors, cooling them down and collecting a slew of radioactive material along the way.

Volumes of the World's Oceans from ETOPO1 | NCEI Overview NCEI has calculated the volumes of Earth's oceans (Table 1) using the ETOPO1 Ice Surface global relief model. ETOPO1 is a 1 arc-minute digital representation of Earth's solid surface that integrates land topography and ocean bathymetry from numerous global and regional data sets. Ocean Boundaries Ocean boundaries were modified from 'The Limits of Oceans and Seas' [IHO Special Publication 23, 1953] to include only major oceans and marginal seas and to include the Southern Ocean south of 60°S. Figure 1: Ocean boundaries used to calculate volumes Volume Calculation Volumes were calculated for each ocean grid cell in ETOPO1 using Equation 1 to determine cell area, and Equation 2 to determine cell volume. How to Cite These Data: Eakins, B.W. and G.F. References: Amante, C. and B. CIA, The World Factbook, Dec 2009. International Hydrographic Organization, The Limits of Oceans and Seas, Special Publication 23, 3rd Edition, Monte Carlo, 1953. return to ETOPO1

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