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Misère de l’humanité numérique

Misère de l’humanité numérique
Deux milliards de personnes sont aujourd’hui connectées à internet. D’ici quelques années, la majeure partie de l’humanité vivra enveloppée dans un flux constant d’informations. Les différents éléments de notre quotidien sont en train de devenir smart (les voitures, les frigos, les compteurs électriques, les lunettes, les montres, etc.), et nos organes ne tarderont pas à être eux aussi branchés uns à uns sur le réseau global. Ce monde numérique, où nous construisons une part croissante de notre existence, est façonné par à peine plus d’un millier de scientifiques et d’ingénieurs en informatique, dont la plupart œuvrent dans la Silicon Valley. Ils sont à l’origine, entre autres, du langage HTML, de l’ordinateur personnel, du iPhone, des principaux logiciels que nous utilisons chaque jour et des sites internet les plus visités au monde. Depuis trente-cinq ans, Jaron Lanier est l’un d’entre eux, même s’il ne leur ressemble pas. La sagesse aveugle des foules Réinstituer l’humain ? Related:  Pensée complexe et numérique

De l’impact du Web sur la pensée et l’attention — Enseigner avec le numérique 1. À propos de Nicholas Carr Je lis sur le Web donc je pense autrement Pr Michael Agger - Traduit par Peggy Sastre« Pour comprendre comment Internet nous transforme, Nicholas Carr est un excellent guide. Google et Platon Les inquiétudes que nous avons sur l’Internet, les anciens Grecs les avaient sur cette nouvelle technologie qu’était l’écriture… Platon démontre comment la nouvelle technologie de l’écriture est supérieure parce qu’elle permet une transmission ordonnée et logique du savoir... Comme un saumon à l’agonie Carr en vient à l’ère d’Internet armé des dernières innovations en matière de science du cerveau… « Quand nous surfons », écrit Carr, « nous entrons dans un environnement qui pousse à la lecture en diagonale, à une pensée pressée et distraite, et à un apprentissage superficiel ». Mots-croisés « Essayez de lire un livre tout en faisant des mots-croisés ; voici l’environnement intellectuel d’Internet »… En donc quoi, nous sommes un peu plus distraits ? Consommation distraite 2.

Vincent Billard : Geek Philosophie Vincent Billard est professeur de philosophie. Spécialiste de la technologie contemporaine, il est l’auteur en 2011 de iPhilosophie [1], consacré à la marque Apple. Il vient de publier un nouveau livre, Geek Philosophie [2] qui s’intéresse cette fois aux « passionnés de technologie et de mondes imaginaires ». Vincent Billard décrit l’imaginaire du geek, ses passions, son rapport aux nouvelles technologies puis il dégage la philosophie implicite de ce technophile enthousiaste, aux frontières de la sagesse et de la science-fiction. A travers son livre, c’est toute une culture très médiatisée, mais en fait assez mal connue, que nous décrit Vincent Billard, dans ses aspects les plus surprenants et les plus extrêmes. Une vie de geek Comment saisir ce personnage étrange, le geek ? Vincent Billard anticipe les problèmes que posera, et que pose déjà, cette réalité des espaces numériques et des mythologies de nerds. Critique de la technophobie Métaphysique cyborg Technologie et infini

Dans la disruption par Bernard Stiegler - Archive Andreas Lubitz (France Inter, 26/03/2015) - Archive Michel Foucault (1961, source internet) - Welcome to New York,film d’Abel Ferrara (2014) - Max Horkheimer et Theodor Adorno, La Dialectique de la raison, trad. Eliane Kaufholz, (Gallimard, 1974) - Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, Règle 16, (Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1953), p.107-108 - Paul Valéry, Questions du rêve, dans Cahiers Paul Valéry, tome III, (Gallimard, 1979) - Radiohead, Daydreaming - BO de Demain dès l’aube par Lemmonier - Feu! - Mahalia Jackson, In the upper room Et la lecture des Nouveaux chemins par Vincent Schmitt:Paul Valéry, Questions du rêve, dans Cahiers Paul Valéry, tome III, (Gallimard, 1979) Écouter

Il y a 20 ans, John Barlow publiait sa déclaration d'indépendance du cyberespace Il y a 20 ans, John Perry Barlow, un homme « venu du cyberespace », publiait sa déclaration d'indépendance du cyberespace. Il réfutait en somme que les gouvernements puissent régir Internet. Qu'en est-il vingt ans plus tard ? Il y a très exactement 20 ans, le 8 février 1996, John Perry Barlow (un des co-fondateurs de l'EFF) publiait sa déclaration d'indépendance du Cyberespace (disponible ici en anglais ou là traduite en Français par les éditions Hache). « Je viens du cyberespace » John Perry Barlow n'y va pas avec le dos de la cuillère dans son préambule. L'introduction de son texte donne le ton : « Gouvernements du monde industriel, vous géants fatigués de chair et d’acier, je viens du Cyberespace, le nouveau domicile de l’esprit. Afin de situer le contexte, en 1996 Google n'existait pas encore alors qu'aujourd'hui, Alphabet (Google) est l'entreprise la plus chère du monde (en capitalisation boursière), devant Apple. La déclaration très engagée de John P.

Workshop ENSCI - Strabic Des premières vidéos corporate (cf. The Decanter de la firme américaine Landor Associates, 1960) aux récentes conférences TED, des pavés autobiographiques tels que La laideur se vend mal de Loewy (1951) ou Une vie de création de Perriand (1998) aux livres numérisés ou purement numériques, des classiques Moleskine, des mythiques coins de nappes remplis de croquis jusqu’aux mindmaps les plus interactives, comment le designer parvient-il à communiquer sa pensée ? Dans l’esprit de notre revue Strabic.fr, questionnant la recherche en design et sa diffusion à l’ère du numérique, ce workshop propose d’expérimenter les possibles mises en forme de la pensée du designer et, plus particulièrement, d’éprouver leur adéquation avec l’espace web et ses modes de lectures particuliers : cartographie, vidéo, slideshow, animation, etc. Dans cette perspective, nous proposons une expérimentation de cinq jours. Déroulement du workshop : > Du lundi 26 au jeudi 29 mars : atelier.

Jean Vioulac : Apocalypse de la vérité On pouvait s’en douter. Quelque chose nous disait bien que la détestation de la technologie moderne exprimée sur un ton de prophète annonçant la fin du monde dans les ouvrages de Jean Vioulac devait certainement dissimuler quelque motif secret, prendre son sens au regard d’une interprétation générale des choses encore tue jusqu’à présent. Elle nous est donnée, désormais sans fard ni détours, dans son dernier ouvrage, Apocalypse de la Vérité, qui vient de paraître aux éditions Ad Solem [1]. C’est en premier lieu dans le sillage de Heidegger qu’il faut situer la pensée de Jean Vioulac. Ce que va faire Jean Vioulac dans ses volumineux ouvrages consiste donc à dégager aussi précisément que possible le sens que peut avoir le fait, pour Heidegger, que la technique constitue l’essence même de notre époque. Cette faute originaire des Grecs, nous explique Vioulac, réside dans leur méprise concernant l’essence de la vérité, aléthéia en grec. A force d’appareillage, l’appareillement

Le petit business du "paysan" Pierre Rabhi Zones d'ombre dans son parcours, paradoxes entre son discours de sobriété et la manière dont il vit, conservateur qui ne s'assume pas : derrière les paroles de Pierre Rabhi se cacheraient des contradictions et un business florissant. Auteur d'une enquête parue dans Le Monde diplomatique, le journaliste Jean-Baptiste Malet pointe les contradictions de celui qui est vu comme un exemple. Auteur de nombreux livres, dont La sobriété heureuse, Pierre Rabhi a touché en dix ans plus d'un demi-million d'euros en droits d'auteur. Il dispose ainsi d'énormes ressources, entre 7 000 et 10 000 euros par mois. Il explique pourtant lors de ses prises de parole qu'il se contente de très peu ; il touche en réalité beaucoup d'argent. "Des ambiguïtés qui posent problème" Mais d'après Jean-Baptiste Malet, le paysan ne reverserait que très peu d'argent à ses propres associations, qu'il a initiées (Terre et humanisme, Colibri...). Jean-Baptiste Malet est l'invité de Jacques Monin dans Secrets d'info Réaction

Le « New York Times » publie des photos d’enfants mourant de faim au Yémen Pendant plusieurs heures, des dizaines d’internautes ont été empêchés par Facebook de partager l’article du quotidien américain. LE MONDE ECONOMIE | 31.10.2018 à 06h42 • Mis à jour le 31.10.2018 à 08h21 | Par Alexandre Berteau La photo s’affiche en « une » du New York Times du samedi 27 octobre. Le regard absent, presque résigné, une fillette squelettique est allongée sur un lit d’hôpital. Sa tête semble démesurée, comparée à son torse rachitique traversé par des côtes saillantes. Difficilement supportable, ce cliché est à l’image de la situation décrite par le reportage qu’il accompagne. Sur le site du New York Times, l’article est entrecoupé de photographies aussi glaçantes que celle d’Amal Hussain. Lire aussi : Pour l’ONU, « la situation humanitaire au Yémen est la pire au monde » En publiant ces images pénibles, le New York Times rompt avec une retenue souvent de mise à ce sujet dans de nombreux médias. Excès de la politique de « modération » de Facebook

Voir sito fin d'article / (La dictature invisible du numérique) -Dugain/Labbé [chronique] - C’est un tableau bien sombre que dépeignent Marc Dugain et Christophe Labbé dans leur ouvrage techno-critique L’homme nu, la dictature invisible du numérique, paru récemment chez Plon. Étrange rencontre entre un romancier et un journaliste, le bouquin n’en demeure pas moins un essai (de plus) tout ce qu’il y a de plus classique portant sur les dangers que pourrait représenter l’avancée du Léviathan numérique dans nos vies. Qui craint les grands méchants GAFA, grands méchants GAFA… L’homme nu offre tout sauf un contenu théorique. Tel un long catalogue de cas concrets où la technologie « déshabille » l’homme de ses facultés cognitives et sociales, on y liste les événements, rachats, accointances entre grandes entreprises de la Silicon Valley, agences de renseignement et gouvernements en quête de moyens de contrôle toujours plus poussés pour fliquer leurs ouailles. Une bonne entrée en matière pour aller plus loin Bonne(s) lecture(s) L’homme nu, la dictature invisible du numérique

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