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Terra Eco : Habitat partagé

Terra Eco : Habitat partagé
Ce matin encore, vous êtes de mauvais poil. Maudits voisins qui ne respectent pas votre sommeil ! Aller toquer aux portes est délicat : depuis quatre ans que vous vivez dans cet immeuble, bien mal isolé et bien cher payé, vous ne connaissez toujours pas ses habitants. Alors que diriez-vous de passer à autre chose ? Depuis le milieu des années 2000, les difficultés à trouver un toit à prix abordable, mais aussi l’affaiblissement des solidarités et la prise de conscience de l’urgence environnementale poussent des ménages à chercher d’autres solutions que la maison mal isolée – où l’on se sent parfois bien seul – ou l’immeuble désincarné. Quelle que soit la structure juridique choisie – un point que le gouvernement s’apprête à clarifier (Lire ici l’interview de la ministre du Logement, Cécile Duflot) –, les habitants se concertent pour chaque décision relative à la conception et à la gestion quotidienne du lieu.

Et si on essayait l’habitat participatif ? | Loyers prohibitifs, immobilier inaccessible… En France, la question du logement relève souvent du pur cauchemar. Et si on envisageait sérieusement l’habitat participatif ? Vous êtes un habitué du covoiturage, en voyage, vous ne jurez plus que par le couchsurfing ou la location entre particuliers, vous prêtez ou louez régulièrement votre pistolet à colle et votre boîte à outils… Bref, vous avez découvert que la plupart des objets et ressources de votre quotidien étaient sous-utilisés, et que les mutualiser n’était après tout pas idiot. Alors, pourquoi ne pas passer à l’étape supérieure et se lancer dans l’habitat coopératif ou l’achat groupé ? Non, on ne parle pas d’appartements collectifs soviétiques… Ni des communautés autonomes hippies des années 70. L’habitat participatif implique une réflexion en amont sur ce que les participants désirent mutualiser et ce qu’ils préfèrent conserver en privé. COAB : un réseau social pour favoriser l’habitat participatif A propos de Arthur De Grave

Envie de vivre ensemble : des amis ont co-construit un immeuble L’immeuble Bab’El Ouest - Benjamin Belliot-Niget/Rue89 Avec ses amis, Madeleine, Nantaise de 62 ans, a bâti un immeuble.Portail orange vif, façade brute aux couleurs chaudes, mur du rez-de-chaussée pavé de verre bleu... le bâtiment est sorti de terre en 2010. Dans le grisâtre quartier Mangin de Nantes, l’immeuble baptisé Bab’El Ouest est inratable. Pour ceux qui en connaissent l’histoire, il est encore plus spécial : il est né par la volonté d’un groupe de particuliers, et non d’un promoteur. C’est Thérèse et Madeleine, deux vieilles amies, qui en ont eu l’idée en 2004. De la communauté à la coloc’ C’est chez Madeleine, au second étage de l’immeuble, qu’on se fait raconter Bab’El Ouest. « A l’époque, on partageait une maison à Doulon [quartier nantais, ndlr]. En 2004, après vingt ans loin de la région nantaise, Thérèse revient y vivre. Habiter en ville, près des transports Madeleine, dans son salon - Benjamin Belliot-Niget/Rue89 « Il y a des gens qui sont partis, d’autres qui sont arrivés.

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