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Erreur et apprentissage - SAPEA

Erreur et apprentissage - SAPEA
Information Auteur : Philippe Dessus, Espé & LSE, Univ. Grenoble Alpes. Date de création : Janvier 2006. Date de modification : 15 octobre 2017. Statut du document : Terminé. Résumé : On a accordé récemment à l’élève un “droit à l’erreur”, et les programmes officiels ont mentionné que cette dernière était “l’outil privilégié du maître”. Licence : Document placé sous licence Creative Commons : BY-NC-SA. Introduction¶ Voici un florilège de citations à propos de l’erreur. “Tout le monde commence par faire des erreurs, et un peintre qui ne comprendrait pas les erreurs qu’il fait ne pourrait jamais les corriger”. À la lecture de ces mots, il est flagrant, d’une part, que l’erreur (et leur compréhension) est une part importante du processus d’apprentissage. L’enseignant et/ou l’élève pourraient déterminer les causes de ces erreurs, par divers moyens et, également de diverses manières, pourraient s’informer mutuellement de leurs progrès dans ce diagnostic. Ce que l’on sait¶ Inattention Discussion¶ Related:  De l'erreur

Le traitement de l'erreur en classe by Catherine Pelletier on Prezi L’erreur, une étape nécessaire de l’apprentissage - Éducation prioritaire L’erreur est considérée comme une étape de l’apprentissage, nécessaire et source d’enseignements pour tous. L’apprentissage n’est pas un processus linéaire. Il passe par essais, tâtonnements, erreurs, échecs… Il y a donc pour les élèves un droit à l’erreur qui doit être reconnu et pris en compte. Le travail sur l’erreur permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. Pour l’élève, le retour réflexif sur l’erreur est une voie propice pour accéder à une meilleure compréhension de la notion étudiée. Pour l’enseignant, l’exploitation de l’erreur est un instrument de régulation pédagogique. Bibliographie ASTOLFI Jean-Pierre, L’Erreur, un outil pour enseigner, Issy-les-Moulineaux, ESF éditeur, 2014. DEVAL Karine, L’Erreur : un obstacle à analyser, Dossier professionnel : concours de recrutement des professeurs des écoles, session 2000.

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Elles étaient suivies d’une correction, dans laquelle les maîtres se contentaient généralement d’amener l’élève à effacer sa faute en lui substituant la bonne réponse, dictée par la maître, à la mauvaise réponse qu’il avait produite lorsqu’il était livré à lui-même, lors de la réalisation de l’exercice ou du devoir(1). Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Daniel CalinSeptembre 2006

Le statut de l'erreur dans la classe et pour les apprentissages Détails Catégorie : Du grain à moudre Le statut de l’erreur Frédérique Cauchi-Bianchi IA-IPR Lettres Intervention formation de formateurs 10/05/2012 Une intervention sur « le statut de l’erreur dans la classe et pour les apprentissages » parce qu’il nous semble fondamental de partager notre réflexion sur ce champ. Ce Jardin des délices de Jérôme Bosch parce que l’enfant, du fait de son parcours d’élève, passe d’un eden heureux (du moins est-ce généralement l’image que nous nous faisons de la petite enfance et de son insouciance) à une socialisation plus ou moins facile et riche, selon les cas, pour être plongé –trop souvent- dans un univers qu’il perçoit comme obscur, douloureux, voire violent : celui de l’Ecole. Cet univers où il l’on vient apprendre, comprendre, pourrait être lieu agréable (locus amoenus) mais il est trop souvent lieu de souffrance intérieure, personnelle. L’acte d’apprendre serait « naturel ». Erreur faute (avec toutes les connotations morales que le terme recouvre !! 1.

Panser l'erreur à l'école Quelle place donner à l'erreur dans le système éducatif ? On sait que la peur de se tromper est un tel frein chez les élèves français que c'est un élément d'explication pour nos mauvais résultats dans PISA. Yves Reuter, professeur en didactique du français à Lille 3 et fondateur du laboratoire Théodile, lui consacre un petit ouvrage plein de finesse qui vise à disséquer la bête pour mieux la connaître. Yves Reuter découvre ainsi que l'erreur est plutôt un dysfonctionnnement, un terme plus propre à l'étude. En 150 pages, c'est un sacré voyage que nous fait faire Yves Reuter. Dans votre ouvrage vous ne parlez pas d'erreur mais de dysfonctionnement. Le terme de dysfonctionnement renvoie à une catégorie de problèmes vastes alors que le mot erreur suppose qu'il y ait un problème. Vous dites de l'erreur que c'est une notion peu construite. On parle souvent d'erreur dans notre système éducatif. Les erreurs peuvent être différentes selon les disciplines ? Je suis chercheur, pas prescripteur.

L’erreur pour apprendre L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre. Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle. Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie. Au fil de votre lecture, vous découvrirez ce qui se cache derrière les perles de nos élèves avec Alexandra, sur quoi s’appuient Sabrina, Soukhaïna et Selin pour justifier l’orthographe d’un mot, ce que le mont Blanc a à voir avec la géométrie et ce que pensent des élèves de CP de l’utilité de faire des erreurs.

La valeur de l’erreur Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse. La boutique de Jack Koch L’impuissance acquise Ne pas réussir c’est mal et ça fait mal. L’effet miroir du sentiment d’incompétence Commentaires

Résultats Google Recherche d'images correspondant à images Site Web pour cette image Amazon.fr - L'erreur, un outil pour enseigner - Jean-Pierre Astolfi - Livres amazon.fr Recherche par imageImages similaires Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur. Les mécanismes de l'erreur Supprimer les notes à l’école? Est-ce que les mauvaises notes découragent ? Faut-il faire comme la Finlande qui a supprimé les notes en primaire ou la Suède qui a tenté l’expérience de la suppression totale? Par Jean-François MICHEL ( Auteur « Les 7 profils d’apprentissage » Ed.Eyrolles 2005, 2013 ) Mauvaises notes et démotivation Une mauvaise note n’a rien de motivant pour un élève, cela tombe sous le sens. Échec et apprentissage Il est impossible d’apprendre sans échouer, sans se tromper, sans faire d’erreur. Est-il impossible de se passer de notes à l’école ? Remplacer la notation par des commentaires ne serait-il pas la solution ? On a l’impression à avoir affaire à la quadrature du cercle. La clé est bien de donner une signification positive et motivante à la note. L’approche finlandaise : Climat de classe et individualisation Alors comment faire ? Faire découvrir à l’élève sa façon d’apprendre D’abord chaque élève doit comprendre que chacun append différemment.

Provoquer l’erreur pour apprendre Mes élèves ne font pas d’erreurs, m’a dit un jour un enseignant. C’est quand même surprenant comme affirmation. Après tout, il y a tellement d’expressions dans la langue française qui nous appellent à faire preuve d’humilité! La perfection n’est pas de ce monde… l’erreur est humaine… apprendre par essais erreurs… Voyant sans doute mon étonnement, il a rapidement enchaîné en précisant sa pensée. Ses élèves ne font pas d’erreurs, du moins, pas au sens de faute. Si j’écris garson, c’est une erreur en fonction d’une norme qui, par convention, s’écrit garçon. Du point de vue de l’enseignant que j’ai rencontré, l’erreur est souhaitable sans quoi il ne pourrait pas faire progresser ses élèves. Mais chaque fois qu’un élève se trompe, c’est un moment pour apprendre autant pour l’enseignant que pour l’élève. Malheureusement, beaucoup d’enfants et même des adultes se voient paralysés à l’idée même de se tromper. La sanction qui accompagne l’erreur bloque le processus d’apprentissage.

Calaméo - Pour une éducation cognitive autour de l'erreur à l'école ! Quelle place pour la programmation ?. Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » . Pour une éducation cognitive autour de l erreur à l école ! 1. L erreur au centre du processus d'apprentissage. La façon de... Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » .

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