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Vivre avec, dans et autour de l’'information

Vivre avec, dans et autour de l’'information
La lecture de la semaine il s’agit d’un texte de danah boyd signalé par un auditeur fidèle de l’émission Régis Barondeau que je remercie à cette occasion. Je parle souvent de danah boyd ethnographe américaine spécialisée dans l’étude des réseaux sociaux et particulièrement dans l’usage qu’en font les jeunes Américains. Dans ce texte, qui date de 2009, danah boyd étend son champ d’intérêt. danah boyd commence par noter qu’être dans « le flux » est l’attitude qui convient, l’attitude qui est en adéquation avec un paysage de l’information qui est dessiné par les réseaux. Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. danah boyd commence par examiner la manière dont le paysage de l’information s’est transformé ces dernières années. Et cela pose selon elle 4 grandes questions, quatre défis où s’entrechoquent les espoirs portés par les technologies et la réalité. Le bilan est sombre. Xavier de la Porte Related:  capes doc 2020

Vers un monde de données ? Nous sommes entrés dans un monde de données, dans un monde où les données sont en passe de devenir l’essence même de la connaissance et de l’information. La donnée (data) est la plus petite part d’information accessible, à la manière des zéros et des uns qui constituent les bits d’information à l’heure du numérique. Elle est déterminée par des valeurs, par des champs qui s’appliquent à elle et la qualifie. Avec l’informatisation de notre quotidien, tout devient données. Les données sont le moteur du web sémantique de Tim Berners-Lee (ce web de données ou web 3.0) comme du web² de John Battelle et Tim O’Reilly. Ces données deviennent intelligentes par leur recoupement et leurs capacités à adapter notre environnement au contexte que les machines perçoivent de nous via leurs capteurs. Ces données sont multiples, hétéroclites, hétérogènes, mais elles se relient les unes aux autres. Car le monde qu’elles contribuent à façonner n’est pas encore aussi lisse et lisible qu’elles le promettent.

L’année 2010 a été, sur le plan de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, assez satisfaisante. L’année 2010 a été, sur le plan de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, assez satisfaisante. Toutefois, dans le domaine des installations nucléaires, l’ASN considère qu’EDF doit mieux anticiper un certain nombre d’actions de maintenance et de remplacement de composants. De telles décisions trop tardives ont pu conduire EDF à présenter à l’ASN des dossiers pour justifier un maintien en fonctionnement en mode dégradé. Ces dossiers n’ont pu être jugés acceptables par l’ASN en termes de sûreté. Par ailleurs, la publication de la deuxième édition du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR 2010-2012) constitue un fait marquant de 2010. La radiologie interven­tionnelle, c’est-à-dire la radiologie qui permet au médecin de guider son geste, notamment dans les domaines de la cardiologie, de la neurologie ou de la chirurgie est un sujet de préoccupation pour l’ASN. Enjeux nationaux Contrôle des réacteurs électronucléaires Cadre réglementaire Enjeux internationaux

danah boyd : Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux A la Web 2.0 Expo qui se tenait mi-novembre à New York, la sociologue danah boyd a, comme à son habitude, fait une brillante présentation sur les conséquences qu’il y a à vivre dans un monde de flux, notamment en commençant à en dresser la liste des limites. Explorons dans ses pas – partiellement, mais fidèlement -, son « Streams of Content, Limited Attention : The Flow of Information through Social Media » (Flux de contenus, attention limitée : le flot d’information dans les médias sociaux). Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. Vivre dans des flux Nous vivons dans des flux, comme l’expliquait Nova Spivack, c’est-à-dire dans un monde où l’information est partout. « Cette métaphore est puissante », rappelle danah boyd. « L’idée suggère que vous viviez dans le courant : y ajoutant des choses, les consommant, les réorientant. » 4 fausses idées sur la révolution numérique 1. 2. 3. 4. Inattention ? Hubert Guillaud

État des lieux de l’OpenData en France Cet état de l’art a été initialement publié en anglais sur le site de l’Open Knowledge Foundation, le 20 janvier 2010. L’OKFN est une organisation anglaise en pointe sur l’OpenData. Elle est notamment à l’origine du projet WhereDoesMyMoneyGo.org, de l’OpenDefinition pour des standards de données ouvertes et du registre de données participatif CKAN. Ce registre, en cours de traduction dans plusieurs pays européens, est repris par le gouvernement anglais pour l’architecture de son projet data.gov.uk. La France traîne des pieds… Aucun doute possible : pour ce qui est d’ouvrir ses données, la France est largement en retard par rapport à de nombreux pays. Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont énormément avancé au cours des deux dernières années en dévoilant leurs projets data.gov et data.gov.uk, la France et la plupart des pays d’Europe méditerranéenne restent très conservateurs en matière de données publiques. Quelques avancées de l’État mais un accès peu ouvert

Vizthink Rennes, penser visuel pour mieux comprendre Un nouveau jalon a été délicatement déposé sur le chemin très fréquenté de l’innovation sociale à Rennes lors de l’apéruche de jeudi dernier. Non pas consacré à l’open data (autre événement TIC pachydermique de cette rentrée), mais à la visualisation des connaissances et aux méthodes qui s’y rapportent. Philippe Mac Clenahan, consultant de profession, a exposé les fondamentaux de la « doctrine » vizthink fondée sur l’approche visuelle de la pensée et de la créativité. Il est en effet fréquent de constater combien la maîtrise du langage obère tout processus de participation de ceux qui estiment ne pas en être capables, pour imaginer les bénéfices (et quelles modifications des rapports de pouvoir) que ces méthodes peuvent apporter à notre société. Sunni Brown dessine fort bien et son approche du « sketch » (crobard) est une belle illustration de ce que peut devenir un synthèse de rencontre professionnelle lorsqu’elle est abordée avec tant de brio et de sensibilité. Quelques photos :

Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société » – InternetActu Pour l’été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d’internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l’internet. A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société. InternetActu.net : Pourquoi les ordinateurs ont-ils acquis une place aussi intime dans nos vies ? Antonio A. C’est tout l’enjeu de la question de l’homophilie.

"Regards citoyens" révèle les secrets des administrations, actualité Tech & Net : Le Point Regards citoyens est une association qui publie des données publiques que l'administration voudrait parfois garder pour elle. À son actif, le projet NosDéputés.fr notamment, qui avait suscité la colère du président de l'Assemblée nationale car il mettait en lumière l'absentéisme de certains élus. Vendredi 26 novembre, l'association lance une "chasse aux trésors" pour recenser les données publiques disponibles et lancer de nouveaux projets. Le Point.fr s'est entretenu à Paris avec l'un des fondateurs de Regards citoyens, Tangui Morlier. Le Point.fr : Qu'est-ce que l'OpenData ? Tangui Morlier : L'OpenData, c'est l'accessibilité des données publiques. Pourquoi cette "chasse aux trésors" des données publiques ? Nous voulons recenser les données existantes et ce qu'on a le droit de faire avec. Concrètement, comment faites-vous pour récolter les données ? C'est plus ou moins simple selon les cas. Justement, comment ça marche à l'étranger ? Alors l'OpenData en France, c'est pour bientôt ?

150 000 associations connaissent une situation financière très difficile A l’image du reste du paysage économique, les responsables associatifs sont soumis à une conjoncture difficile : seuls 39 % des responsables d’associations employeurs et 53 % des responsables d’associations non employeurs se disent confiants quant à la situation de leur association – selon l’enquête réalisée par le laboratoire associatif Recherche et solidarités(1). Parmi les difficultés pointées, la question financière arrive en tête des préoccupations des associations employeuses : 56 % des responsables de structures de moins de 5 salariés et 63 % des responsables d’associations de plus de cinq salariés soulignent leur difficultés financières. Selon l’équipe de Recherche et Solidarité, 150 000 associations connaissent des situations financières très difficiles. Parmi elles, 14 000 structures employant jusqu’à 5 salariés, et environ 7 000 employant plus de 5 salariés. Ce baromètre confirme les chiffres de l’emploi. Collectivités territoriales et associations : reconstruire le partenariat

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen - Pédagogie - Direction des services départementaux de l'éducation nationale du 79 L’École a une responsabilité particulière dans la formation de l’élève en tant que personne et futur citoyen. Dans une démarche de coéducation, elle ne se substitue pas aux familles, mais elle a pour tâche de transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales et les principes inscrits dans la Constitution de notre pays. Elle permet à l’élève d’acquérir la capacité à juger par lui-même, en même temps que le sentiment d’appartenance à la société. Ce faisant, elle permet à l’élève de développer dans les situations concrètes de la vie scolaire son aptitude à vivre de manière autonome, à participer activement à l’amélioration de la vie commune et à préparer son engagement en tant que citoyen.

CheckMyMetro : la RATP retire ses menaces mais conserve son plan de métro Fin du conflit entre la RATP et l'application CheckMyMetro. La régie autonome des transports parisiens indique ne plus s'opposer au maintien de l'application depuis que le plan de métro n'y figure plus. De son côté, l'éditeur propose de créer une carte du métro de Paris libre de droit. Contacté par la rédaction, la direction de la RATP nous confirme que le conflit semble être clos : « Nous ne nous opposons plus à cette application. Par contre, il faut bien comprendre que l'éditeur de CheckMyMetro s'est contenté d'encapsuler notre site. Nous ne sommes pas contre le fait de développer des applications en utilisant nos données mais il est important de préciser qu'en l'espèce il s'agissait de deux versions d'un même site ». Pour rappel, l'application CheckMyMetro proposait la carte du métro parisien ainsi que des horaires de transports. L'OpenData ou ouverture des données a été mise en avant dans le cadre du plan « France numérique 2012 » notamment avec la mission Etalab.

Quand les écarts de revenus furent enfin plafonnés Dans l’histoire des idées, de l’Antiquité à nos jours, c’est presque toujours en termes relatifs que les excès de richesse ont été dénoncés et que des limites ont été proposées, associant richesse et pauvreté, plafond et seuil. Trois raisons expliquent cette priorité accordée aux écarts relatifs plutôt qu’aux seuls niveaux absolus. La première relève de l’éthique, la seconde de l’économie, la troisième de l’écologie politique. Leur examen successif explique également pourquoi l’idée d’un plafonnement des écarts progressa au début du XXIe siècle. La première, la « raison morale », s’exprimait en termes de décence ou d’indécence (de la richesse comme de la pauvreté), d’inégalités « acceptables » ou « tolérables » au regard des normes de justice en vigueur dans une société. Des enquêtes sociologiques permirent de les évaluer. Dans la seconde explication de l’insistance (croissante) sur les écarts relatifs, deux arguments économiques se rejoignirent. Source (pdf) : Emmanuel Saez 1. 2. 3. 4.

Les enjeux de la veille pour le professeur documentaliste — Documentation (CDI) Intervenants: Jean-Louis Durpaire (IGEN et président du jury du CAPES de documentation), Silvère Mercier (bibliothécaire, chargé de médiation numérique à la BPI), Dominique Varlet (documentaliste, chargé d'ingénierie documentaire au CRDP de Paris, formateur Paris 4IUFM/CELSA). L'animation était assurée par Marie-Christine Ferrandon, directrice du CRDP de l'académie de Paris, Tous veilleurs. La veille ne porte plus sur ce qui est rare mais sur l'infobésité. Les sujets sont visibles et le web de données ne fera qu'amplifier ce phénomène. Silvère Mercier qui mène actuellement une réflexion sur la question de la veille, la replace dans un contexte citoyen plus large que l'Éducation nationale. Tout en notant que les personnes présentes à cette table ronde étaient de fait déjà en situation de veille, Jean-Louis Durpaire a défini la veille comme une posture intellectuelle et personnelle qui consiste à se former et ceci à trois niveaux. Salon de l'édu

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