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L’erreur orthographique, l’apprentissage implicite et la question des (...)

L’erreur orthographique, l’apprentissage implicite et la question des (...)
L’une des craintes que suscite la réhabilitation des méthodes de lecture dites « syllabiques pures » (celles du type Boscher) a trait à l’orthographe. Comme Eveline Charmeux l’a récemment rappelé : « en lui proposant des phrases dépourvues de marques orthographiques pertinentes, on habitue l’enfant à n’attacher aucune importance à de telles marques - même lorsqu’il rencontre un texte où elles existent ». Or, les méthodes de ce type installent initialement l’enfant dans un système où l’orthographe est simplifiée à l’extrême et ce n’est peut-être pas sans conséquences pour certains enfants. Je remercie Jean-Emile Gombert et André Ouzoulias pour leurs remarques après la lecture d’une première version de ce texte. Dans un guide de rentrée destiné aux jeunes professeurs débutants [1], Michel Fayol leur donne le conseil suivant : « Il faut faire en sorte que les enfants ne mémorisent pas une orthographe erronée, y compris dans le cadre d’activités où elle n’est pas au premier plan ».

Mémoire professionnel (chap.I), IUFM de Montpellier Approche théorique [ 1ère page uniquement ] I Qu'est-ce-que reconnaître une figure géométrique ? " L'espace géométrique se caractérise par sa dimension. Les problèmes de géométrie s'appuient sur un espace qui n'est plus l'espace physique mais un espace conceptualisé où les objets sont représentés par des figures. Cette question que posent Charnay et Mante nous renvoie à la façon dont nous percevons les figures géométriques et plus généralement le monde qui nous entoure. - l'analyse de chaque partie de la figure, nécessite un effort qui n'a rien de naturel. - la reconnaissance d'une figure est directement liée aux connaissances stockées dans la mémoire à long terme sous forme de figures " prototypiques ". D'où viennent les difficultés des élèves ? Difficultés liées aux représentations des objets géométriques. D'après Roland Charnay et Michel Mante, il y a un double obstacle de nature didactique, c'est-à-dire imputable au type d'enseignement et aux activités proposées aux élèves.

Comment j'ai amélioré mon orthographe Aujourd'hui, je vais vous avouer une de mes faiblesses... Pour faire court, quand j'étais petite... j'écrivais surtout en mode phonétique. Passé un certain âge, ça devenait gênant, je pense que personne ne me contredira. Mes parents désespérés ont trouvé un remède miracle : un 33 tours intitulé "L'orthographe en chansons". Ce vinyle m'a tellement imprégnée (j'avais 10 ans) que, encore aujourd'hui à 51 printemps, les refrains me reviennent en mémoire quand un doute à propos d'un accent, d'un accord, "ou" ou "où" "a" ou "à" ... m'inonde (avec 1 "n" ^^) Bien entendu, il y a le travail que rien ne remplacera, mais, des chansons entraînantes, peuvent agir comme le meilleur des profs. Si ça peut en aider d'autres, j'ai numérisé les 8 chansons et tout est disponible à l'écoute ci-dessous. Pour ce qui est des textes, ils sont disponibles en cliquant sur chaque titre. Imprégnez vos oreilles et celles de vos enfants avec ces ritournelles et passez-les en boucle, méthode Coué! Cha cha cha des sons Liens

L’évaluation au prisme des dys Dans la prise en compte des troubles dys, la question de l’évaluation s’inscrit souvent comme un point central. Pourtant, dans les débats actuels sur l’évaluation, on entend peu de voix sur le sujet. Rencontre avec une ingénieure de recherche qui partage en formation comme dans ses recherches l’idée que l’école inclusive est une voie de progrès pédagogique, y compris le jour des épreuves. Lætitia Branciard est ingénieure de recherche à l’Enfa (école nationale de formation agronomique), l’institut de formation pour les enseignants de l’Enseignement Agricole public. Sa mission première en arrivant en 2000 était l’intégration du numérique dans les apprentissages avec une partie recherche et une autre consacrée à la formation des enseignants. Rapidement, l’ingénieure se forme pour étoffer l’équipe des intervenants et s’impliquer un peu plus en réponse à une préoccupation qu’elle sent grandissante : celle d’assurer des cours pour la réussite de tous les élèves. « Pourquoi on évalue ?

Des références André Angoujard (coord.), Savoir orthographier, INRP / Hachette, 1994.Les résultats de recherches-actions conduites dans les années 80 à l’INRP dans le cadre du groupe « Résolution de problèmes en français » ; avec de nombreux exemples, en situations de production de textes et en situations « décrochées ».[ Commander cet ouvrage sur le site Alapage ] Catherine Brissaud et Daniel Bessonnat, L’orthographe au collège. Pour une autre approche, Delagrave/CRDP de Grenoble, 2001.Élaboré par un enseignant-chercheur et un enseignant en collège, tous deux formateurs en IUFM (Lidilem de Grenoble/revue Pratiques), cet ouvrage réussit son pari d’accompagner les enseignants dans leur réflexion didactique pour mettre en place une autre approche de l’orthographe. Danièle Cogis, Pour enseigner et apprendre l’orthographe. Liliane Pelletier et Élisabeth Le Deun, Construire l’orthographe. Un site d’information sur la nouvelle orthographe française[ Consulter ce site ]

Les styles d'apprentissage, une vaste rigolade ? Depuis 2010, les articles académiques et grand public se multiplient aux Etats-Unis pour dénoncer ce que certains appellent "l'imposture" ou "l'erreur" des styles d'apprentissage. Non que ce concept ne recouvre certaines réalités évidentes : les apprenants n'apprennent pas tous de la même façon, pas la peine d'être diplômé en psychologie ou en neurosciences pour le savoir; mais ce qui est fortement remis en cause aujourd'hui, c'est l'utilisation faite de cette théorie dans la conception et l'animation de formations, en présence ou en ligne. Les éducateurs sont donc les premiers touchés par la remise en cause de l'importance des styles d'apprentissage. Aucune vérification de la théorie par la recherche Quels sont donc les termes de cette remise en cause ? - Ce qui signifie donc que la théorie des styles d'apprentissage n'est pas étayée par des données objectives issues de la recherche. D'après C. Ingénierie pédagogique : on sait ce qui fonctionne Il apparaît que : Sources : Illustrations

Orthographe à l’école : le cri d’alarme d’une prof « Les universitaires font le constat que le niveau d’orthographe et d’expression écrite a singulièrement baissé depuis une dizaine d’années, or c’est une clé pour des études et une insertion professionnelle réussies », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, lundi 4 octobre 2010. Christiane*, 52 ans, professeur des écoles, dresse à son tour, sous couvert d’anonymat, un constat sévère sur la non-maîtrise du français par de nombreux élèves mais aussi, parfois, par certains professeurs sortis d’un « moule » pédagogique prohibant toute notion de sanction ou de faute. Interview. Quelle a été votre réaction à l’annonce de la mise en place dans les universités de cours de remise à niveau et de maîtrise de la langue française ? J’ai été la première surprise, quand bien même l’on sait le souci de l’Education nationale de rehausser les exigences et son souhait de retourner aux valeurs fondamentales de l’enseignement. Est-on devenu laxiste ? *Prénom modifié. Aude Duval –

La « cagnotte » et les théories de la motivation L’expérimentation lancée dans l’académie de Créteil est l’un des projets présentés dans le cadre des Fonds d’expérimentation pour la Jeunesse dont l’objectif principal est de diminuer l’absentéisme au lycée. Le programme 3 de l’axe 1 du projet, « incitations au maintien dans le système scolaire », vise à expérimenter l’impact d’une récompense sur le groupe classe en lui permettant de mettre en œuvre un projet (ToutEduc, 2009). C’est ce point précis, celui de la récompense, qui est source de polémique et c’est sous l’angle de la motivation qu’il sera traité dans les lignes suivantes.Avant toute chose, il ne faut pas confondre la motivation et ses déterminants. Autrement dit, la récompense n’est pas la motivation. De plus, la motivation est un phénomène interne alors que la récompense est extérieure à l’individu. Difficultés méthodologiques Pourquoi ce double pari ? Limites d’une motivation par la récompense Le point de vue d’Alain Lieury D’autres réactions publiées sur notre site Références

Madame l’orthophoniste, j’ai un élève dysorthographique, que puis-je faire (...) Comment les enseignants peuvent-ils prendre en compte les difficultés de leurs élèves dysorthographiques ? Le point de vue et les conseils concrets d’une orthophoniste. Que puis-je faire ? Voilà ce que me demandent parfois les enseignants que je rencontre ou qui me téléphonent. Chaque cas est particulier et c’est toujours plus simple lorsque l’on peut parler d’un enfant précis pour adapter nos interventions. D’abord un état d’esprit : considérer l’enfant et le handicap J’ai toujours envie de dire à l’enseignant les souffrances de cet enfant « nul en orthographe » : le temps passé aux devoirs, augmenté par sa lenteur ou ses difficultés graphiques, le temps des séances de rééducation chez l’orthophoniste, le psychomotricien ou le psychologue. Quelques premières pistes plus techniques L’exercice de dictée est particulièrement critique pour les dysorthographiques. Ne leur faire faire que la moitié de la dictée ou leur faire la dictée en même temps qu’aux autres mais sous forme lacunaire.

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