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Quelle école pour demain ?

Quelle école pour demain ?
Les innovations pédagogiques Depuis quelques années, l’école a mis en place plusieurs innovations pédagogiques qui valorisent davantage la place et le rôle de l’élève. Tout d’abord le conseil d’élèves. Comme le Conseil des ministres, il a lieu une fois par semaine et aborde les questions du quotidien de la classe, permet de formuler des projets et de gérer les conflits. Sous la responsabilité du professeur, le conseil aide la classe à structurer les relations dans le respect de chacun et la recherche du bien commun. Les élèves le tiennent eux-mêmes avec un président de séance et des secrétaires. De même au lycée, il existe désormais des modules d’une ou deux heures consacrés à l’accompagnement personnalisé (AP) des élèves. Les innovations technologiques L’école de demain est aussi une école qui a commencé à se doter de nouveaux outils techniques. L’école de demain sera-t-elle plus juste ? Paroles de profs Marc*, professeur dans un collège des Hauts-de-Seine *Les prénoms ont été modifiés.

Décrochage scolaire, de quoi parle-t-on ? Par Françoise Solliec Depuis quelques années, la problématique du décrochage scolaire mobilise la scène de l’éducation nationale. Comment identifier les décrocheurs ? L’école est-elle responsable de ces échecs ? Comment prévenir le décrochage ? Dans le foisonnement des analyses, des initiatives et des acteurs, nous tentons ici de tracer quelques pistes. Quelques documents pour s’y retrouver Depuis plusieurs décennies, le nombre de jeunes de plus de 16 ans quittant le système scolaire sans qualification (ni CAP, ni BEP, ni baccalauréat), interpelle chercheurs et pouvoirs publics. « Maintenant que l'insertion professionnelle et sociale se trouve largement indexée sur le diplôme que l'on possède, sur le fait d'avoir en quelque sorte ce brevet de normalité sociale que constitue le long passage par l'école, celui que ne passe pas par l'école, qui n'y réussit pas qui n'a pas de diplôme, a toute chance de se retrouver dans une grande difficulté. L'entretien La revue Foéven n°162, décembre 2011

Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur" Tout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? "La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... A-t-on une idée de l’importance de l’absentéisme et du décrochage ? L’institution scolaire sait mieux recenser l’absentéisme lourd ou chronique que l’absentéisme occasionnel. L’importance du décrochage scolaire est dépendante de la définition du phénomène et son évaluation varie selon les indicateurs utilisés: s’intéresse-t-on au décrochage à 16 ans comme le fait le ministère de l’Education nationale ou s’intéresse-t-on au décrochage plus tard, vers 20-25 ans comme le font les chercheurs du Céreq ? On a l'impression que l'opinion publique est un peu lasse des efforts vers la partie la plus faible de sa population. Le décrochage est plus qu’un problème de l’école ou le problème de jeunes en difficulté, c’est un problème de société. Catherine Blaya

Décrochage scolaire : Peillon présente son plan de lutte Vincent Peillon, ministre de l'Education natio­nale, a pré­senté mardi matin sur RTL les prin­ci­pales mesures de son plan de lutte contre le décro­chage sco­laire. Actuellement, sur les 140 000 décro­cheurs iden­ti­fiés, "nous sommes capables d'en rac­cro­cher 9 500", a-t-il indi­qué. L'objectif du ministre pour 2013 est de par­ve­nir à 20 000 jeunes "raccrochés". Des décro­cheurs clai­re­ment identifiés "Le gou­ver­ne­ment pré­cé­dent — je lui rends hom­mage — a mis en place des plates-formes qui per­mettent d'identifier les décro­cheurs", a déclaré Vincent Peillon. Le ministre va "tra­vailler avec tous les acteurs de la lutte contre le décro­chage — les régions, les plates-formes, les mis­sions locales, les pro­fes­seurs — pour mettre en place des pro­po­si­tions sur-mesure" pour rat­tra­per les jeunes sor­tis du sys­tème sco­laire sans diplôme, alors qu'"il y a des places vacantes dans les lycées pro­fes­sion­nels" et "des entre­prises qui n'arrivent pas à recruter".

La lutte contre le décrochage scolaire En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène. Le décrochage n’est pas une fatalité. [Infographie] Année scolaire 2017-2018 : des solutions concrètes pour vaincre le décrochage Les chiffres du décrochage Une politique ambitieuse qui se déploie sur tous les territoires Prévenir Actions déjà réalisées Nouvelles étapes

Communication en Conseil des ministres : la mobilisation contre le décrochage scolaire et l'action en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes Le ministre de l'éducation nationale a présenté, en conseil des ministres du 5 décembre 2012, une communication relative à la mobilisation contre le décrochage scolaire et à l'action en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes. Le ministre de l'éducation nationale a présenté une communication relative à la mobilisation contre le décrochage scolaire et à l'action en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes. Chaque année, environ 140 000 jeunes sortent sans qualification du système scolaire. Ces "décrocheurs" sont les premières victimes des difficultés d'insertion professionnelle et du chômage. C'est pourquoi le Gouvernement se mobilise, au côté des régions et des partenaires sociaux, et met en place un dispositif "Objectif formation-emploi" pour proposer des solutions à ces jeunes et agir en faveur de leur formation et de leur insertion professionnelle. L'objectif est d'atteindre 20 000 solutions de raccrochage effectives avant la fin de l'année 2013. Source Elysee.fr

Faire entrer l'École dans l'ère du numérique : discours de Vincent Peillon Seul le prononcé fait foi Madame la Ministre,Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs,Monsieur le Président du conseil régional d’Auvergne,Messieurs les doyens, Mesdames et Messieurs les recteurs,Madame la Présidente de la CNIL,Mesdames et Messieurs les directeurs et les présidents (CNED, CNDP, ONISEP),Mesdames et Messieurs les élus et représentants des collectivités territoriales,Mesdames et Messieurs les professeurs, les représentants des éditeurs scolaires et des éditions multimédias, les représentants des associations œuvrant pour la promotion du numérique éducatif, les représentants du monde économique et des entreprises du numérique,Mesdames et Messieurs, Je suis très heureux de réunir aujourd’hui, pour la première fois, l’ensemble de la communauté du numérique éducatif. Il est nécessaire et urgent de refonder l’École de la République. Le projet de refondation que nous portons est résolument inscrit dans son temps, le XXIe siècle. Que doit faire l’École ? Pourquoi ce retard ?

Point d'étape de l'entrée de l'École dans l'ère du numérique Rappel de la stratégie présentée le 13 décembre 2012, ce qui change à la rentrée dans les classes, la logique de conception et de mise en œuvre partenariale, le soutien à la structuration de la filière et une loi d’orientation, le panorama de l'offre de services numériques disponibles à la rentrée 2013. Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale a présenté un premier point d’étape de l'entrée de l'École dans l'ère du numérique, lundi 10 juin 2013 au lycée Diderot à Paris, en présence de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique. Rappel de la stratégie présentée le 13 décembre 2012 Faire entrer l’École dans l’ère du numérique : pourquoi ? Faire entrer l’École dans l’ère du numérique : comment ? Une offre de service pour mieux enseigner et pour mieux apprendre Une approche partenariale mobilisant l’intégralité des acteurs de la communauté du numérique éducatif Deux services pour les élèves de primaire

De nouveaux services pour que l'École entre dans l'ère du numérique Pour faire entrer l'École dans l'ère du numérique, le ministère de l'éducation nationale poursuit la mise en place de sa stratégie en proposant de nouveaux services et outils innovants, mis, dès à présent, à la disposition des élèves et de l'ensemble de la communauté éducative. Pour les élèves La mise en ligne des sujets du baccalauréat général, technologique et professionnel des trois dernières années. À compter de la session 2013, les sujets du diplôme national du brevet seront intégrés à la base de données des sujets d'examens. En proposant ainsi un accès en "open data" aux sujets de ces épreuves, puis progressivement à des éléments de correction, ce nouvel outil facilite pour les élèves la préparation des examens. L’ouverture d’un service d’orientation pour les jeunes en situation de décrochage scolaire "Ma seconde chance" (Onisep). Pour l’ensemble de la communauté éducative Faire entrer l'École dans l'ère du numérique

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