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Association pour la recherche en neuro-éducation : Conférences / Videos

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Fondements cognitifs des apprentissages scolaires - Cours de Stanislas Dehaene au Collège de France Le cours 2014 a été consacré aux liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation. Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ? Quels rôles respectifs jouent l’organisation précoce et la plasticité cérébrale dans ces modifications ? Pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule qui parvienne à modifier ses représentations mentales et ses circuits cérébraux par le biais d’un enseignement explicite ? Au cours des trente dernières années, d’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des principes fondamentaux de la plasticité cérébrale et de l’apprentissage.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.

Cerveau, apprentissage et enseignement : Mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ? Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Première découverte : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau La première découverte concerne la relation entre apprentissage et cerveau. Nous savons aujourd’hui que cela est en bonne partie erronée. Deuxième découverte : l’architecture du cerveau influence l’apprentissage Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner

Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la pédagogie Joseph Stordeur, chercheur belge, commence par expliquer la différence, en termes de processus biologiques sous-jacents, entre comprendre, apprendre et mémoriser. Les stimulations sensorielles provoquent la circulation à travers les neurones d’un influx électrique et l’ouverture des canaux à sodium. Il s’agit d’une réaction rapide et éphémère de compréhension immédiate qui entraine, au mieux, un effet d’amorçage qui facilitera l’action des neurotransmetteurs lors des prochaines sollicitations. Par contre, des stimulations intenses et répétées permettent l’apprentissage, en entrainant l’ouverture des canaux à calcium. Cette réaction chimique laisse des traces mnésiques, crée de nouvelles connexions, des schémas neuronaux spécifiques. Il fait ensuite le constat qu’aujourd’hui, nous considérons que le rôle de l’enseignant est d’amener les élèves à comprendre en cours, mais qu’ils sont livrés à eux-mêmes pour ce qui concerne les apprentissages à la maison. Nicole Bouin Sur la librairie

Pr une éducation cognitive autour de l'erreur à l'école ! Quelle place pour la programmation ? Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » . Pour une éducation cognitive autour de l erreur à l école ! 1. L erreur au centre du processus d'apprentissage. La façon de... More Michèle Drechsler, Inspectrice chargée de mission pré-élémentaire, 01 Juillet 2011 Programmer, « déboguer » .

Zone proximale de développement Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Diagramme représentant la notion de zone de prochain développement vers laquelle un sujet peut se tourner pour accroître son action sur le monde, grandir, apprendre. La zone proximale de développement (ZPD), aussi traduit par « zone de proche développement » ou « zone de développement prochain » dans les traductions les plus récentes, est un concept issu du travail de Lev Vygotski sur le développement précoce de l’enfant. Cette théorie suggère que les enfants sont aptes à mieux apprendre les problèmes et à s'améliorer davantage autour d'un enfant plus expérimenté, d'un parent ou d'un enseignant, plutôt que d'un enfant à leur niveau cognitif. Cela encourage donc l'apprentissage en milieu scolaire à ce stade de la vie. La zone proximale de développement augmente nettement le potentiel d'un enfant à apprendre plus efficacement[1]. Au départ, cette ZPD concernait les enfants handicapés mentaux, avec lesquels Vygotski a travaillé. ↑ (en) Neil R.

Zone proximale de développement et notion d’étayage - THESE Le stage est une expérience pour l’élève. Si nous nous penchons sur le sens donné et l’étymologie du mot expérience, nous trouvons qu’il est emprunté du latin experientia, dérivé de experiri, qui signifie « faire l'essai de ». Dans le dictionnaire de l’Académie Française, l’expérience correspond au « fait d'acquérir, d'étendre ou d'enrichir une connaissance, un savoir, un savoir-faire, par l'usage et la pratique ; épreuve que l'on fait personnellement d'une chose. Faire l'expérience d'un métier, d'une technique, d'un art. » L’expérience est aussi définie comme l’ensemble de connaissances pratiques tirées de l'usage ; une compétence particulière qui s'ajoute au savoir théorique et résulte de l'exercice habituel d'une technique, d'un art, d'un métier. « Acquérir l'expérience du commerce, des affaires ». ‘ « Le cloisonnement disciplinaire a la vie dure dans les formations professionnelles de l’enseignement supérieur. Figure 4 : Le développement de l’individu selon Vygotski et Bruner

Étayage La notion d'étayage renvoie à la théorie de l'américain Jérome Bruner et à l'intervention de l'adulte dans l'apprentissage de l'enfant. L’étayage, lié au concept de "zone proximale de développement"1 , est défini comme "l’ensemble des interactions d’assistance de l’adulte permettant à l’enfant d’apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu’il ne savait pas résoudre au départ."2 J. Bruner reconnaît six fonctions de l’étayage caractérisant ce soutien temporaire de l’activité de l’enfant par l’adulte : 1. La zone proximale de développement (ZPD) est un consept issu du travail de Lev Vygotski, psychologue russe du début du siècle découvert dans les années 60. 2.

Théorie de Jauss : concept d'horizon d'attente du lecteur Esthétique de la réception : La théorie de H.R. Jauss est articulée autour du concept d'horizon d'attente du lecteur. L'enjeu concerne la fonction de la littérature et l'expérience esthétique. Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception, traduit de l’allemand par Claude Maillard, Préface de Jean Starobinski, Gallimard, 1972 Préface de Jean STAROBINSKY. Jean Starobinski souligne l’intérêt de l’ouvrage de Hans Robert Jauss, théoricien de la réception, lequel permet d’articuler théorie et recherche appliquée. L’une des idées fondamentales sur lesquelles se construit la théorie de la réception est celle de l’inscription de la figure du lecteur dans l’œuvre : celle-ci crée une attente car elle s’insère nécessairement dans un contexte de références, de caractéristiques, de systèmes de valeurs. Pour H.R. Le texte de H.R. Première partie H. Le théoricien centre son analyse de l’histoire littéraire sur l’antagonisme qui sépare le marxisme du structuralisme. H.R. Deuxième partie H.R. H.R.

La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: Besoins physiologiques : L’enseignant doit toujours s’assurer que l’enfant est prédéterminé à écouter. Aussi, les enseignants doivent s’assurer qu’il y a une surveillance constante des jeunes. J’aime ça :

Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale - Partie I Le cerveau une anomalie dans l’univers Une incroyable nature humaine L’étude du cerveau est ancienne et beaucoup de connaissances anatomiques ont été accumulées grâce à la dissection (aire de Broca, ou cerveau triunique de Mc Lean avec un cerveau organisé en cortex limbique et reptilien) : Cortex : fonctions nerveuses élaborées : sensorielles, langage action motricité mémoire;Système limbique (hippocampe, amygdale, circonvolution, hypotalamus) (limbé = frontière) : interface entre vie cognitive et vie végétative, siège des émotions;Cervelet : contrôle moteur, peur – plaisir – attention et langage;Tronc cérébral : participe du système nerveux central en continuité de la moelle épinière. Le cerveau connaît un regain d’intérêt avec les scanners et l’imagerie médicale. C’est en 1971 que le premier scanner crânien s’est déroulé à Londres. L’encyclopédie Universalis annonce qu’il est capable de traiter de 1013 à 1019 instructions par seconde. La perception et la lecture Source :

Classics in the History of Psychology -- A. H. Maslow (1943) A Theory of Human Motivation Classics in the History of Psychology An internet resource developed byChristopher D. GreenYork University, Toronto, OntarioISSN 1492-3713 (Return to Classics index) A Theory of Human Motivation A. Originally Published in Psychological Review, 50, 370-396. Posted August 2000 [p. 370] I. In a previous paper (13) various propositions were presented which would have to be included in any theory of human motivation that could lay claim to being definitive. 1. The present paper is an attempt to formulate a positive theory of motivation which will satisfy these theoretical demands and at the same time conform to the known facts, clinical and observational as well as experimental. It is far easier to perceive and to criticize the aspects in motivation theory than to remedy them. The 'physiological' needs. -- The needs that are usually taken as the starting point for motivation theory are the so-called physiological drives. Undoubtedly these physiological needs are the most pre-potent of all needs.

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