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Le manque de sommeil affecte le corps jusque dans nos gènes

Le manque de sommeil affecte le corps jusque dans nos gènes
Ne pas assez dormir plusieurs nuits de suite perturbe, tout le monde s'en rend ou s'en est déjà rendu compte. Ce qui est moins visible, c'est que cela peut avoir des conséquences sur des centaines de gènes essentiels pour être en bonne santé. «Un sommeil insuffisant et des troubles du rythme circadien sont associés à des conséquences négatives sur la santé, telles que l’obésité, des maladies cardio-vasculaires, et des troubles cognitifs, mais les mécanismes impliqués demeurent largement inexplorés [...]», peut-on lire dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences qui publie une étude commentée dans The Guardian publie le 25 février. Pour comprendre ces mécanismes, des scientifiques anglais du Centre de Recherche sur le Sommeil du Surrey, dirigés par le Professeur Derk-Jan Dijk, ont mené une expérience sur 26 personnes âgées entre 23 et 31 ans pendant 12 jours. Après chaque semaine, des tests sanguins ont été effectués. publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur

La sieste n’est que bienveillante envers vos capacités cérébrales Faire une petit somme de temps à autre n’a jamais fait de mal à personne ! Au contraire, c’est une manière de revivre à nouveau, de démanteler le stress pour le dissiper et renaître de ses cendres comme un phénix comme en dit. Le Wall Street Journal parle de la sieste. Mais pour quelle raison ? Si la presse s’y est intéressée, c’est qu’il y a quelque chose que l’on ignore et qui s’avère bénéfique pour nous lorsqu’on dorme peu et qu’on fait une petite sieste pour se détendre. Une sieste qui dépasse une heure doit avoir un effet positif sur la mémorisation des choses qui vous ont échappé, car tant que votre mémoire résiste à vous, impossible de la réveiller ou de la titiller sans vous faire subir une délicieuse sieste allant jusqu’à une heure pour revivifier les souvenirs les plus enfouis dans votre mémoire et prendre l’équivalent d’une douche cérébrale grâce à une bonne sieste d’une heure. La sieste n’est ni paresse ni une mode, c’est un avantage cognitif inégal :

Une mauvaise nuit de sommeil fait vieillir plus vite Publicité En plus de rendre les journées plus difficiles, faire une mauvaise nuit de sommeil nous ferait vieillir plus vite. Des chercheurs du Centre Cousins UCLA de psycho-neuro-immunologie à Los Angeles (Etats-Unis) ont constaté qu'une seule nuit de sommeil perturbée suffit à déclencher le processus de vieillissement. Ils ont sélectionné 29 volontaires, âgés de 61 à 86 ans dont 48% étaient des hommes. Des dommages directs sur les cellules Tous ont subi une privation partielle de sommeil pendant quatre nuits (nuit interrompue, sommeil restreint entre 3 et 7 heures, nuit sans interruption pour récupérer). Lire aussi : L'étude a été publiée dans un supplément de la revue Sleep, et relayée sur le site anglais Dailymail. Vidéo.

Comment le cerveau se nettoie pendant le sommeil Dormir permet au cerveau de se débarrasser des toxines accumulées pendant la période de veille. Des chercheurs américains pensent avoir compris pourquoi l'homme est programmé pour dormir plusieurs heures chaque nuit, alors que le sommeil le laisse vulnérable aux prédateurs. Le repos permettrait au cerveau de se débarrasser des toxines produites pendant les phases d'éveil, explique l'équipe de l'Université de Rochester (État de New York) dans un article publié jeudi dans la revue Science. «La nature récupératrice du sommeil résulterait de l'élimination des déchets produits par l'activité neuronale qui s'accumulent pendant la période d'éveil», explique le Dr Maiken Nedergaard, le principal auteur des travaux. Le rôle essentiel du sommeil dans l'apprentissage et la mémoire était déjà connu, mais les chercheurs ont cette fois expliqué l'intérêt chimique d'alterner les phases d'éveil et de repos. Dans le reste du corps, c'est le système lymphatique qui élimine les déchets cellulaires.

Trois bonnes raisons de dormir davantage La reprise du rythme scolaire après des vacances reposantes est l'occasion de se fixer des résolutions pour rester en forme toute l'année: faire du sport, manger mieux, se coucher tôt… Selon le Baromètre santé 2010 de l'Inpes, les Français adultes dorment en moyenne 7 heures 13 par nuit - 1 h 30 de moins qu'il y a 50 ans - ce qui implique une dette de sommeil. Jusqu'à 55 ans, les hommes dorment moins que leurs besoins réels et, pour les femmes, le rattrapage se fait encore plus tard, vers 70 ans. Pourtant, petits et grands ont beaucoup à gagner à dormir du juste somme, c'est-à-dire celui qui donne le sentiment d'être en forme et efficace dès le matin: moins de risques de surpoids ou d'hypertension, une meilleure capacité à se concentrer et à mémoriser... Et d'autres avantages encore, comme en témoignent les dernières publications scientifiques sur le sujet. ● Dormir protège des rhumes ● Moins d'accidents sportifs ● Booster la libido Et si dormir réveillait la flamme du désir?

La pleine lune perturbe le sommeil, montre une convaincante étude La pleine lune perturbe le sommeil, montre une étude convaincante publiée dans la revue Current Biology. Entre 2000 et 2003, Christian Cajochen de l'Université de Bâle (Suisse) et ses collègues ont recueilli, pendant 64 nuits, des données détaillées sur la structure du sommeil de 33 personnes en santé, âgées de 20 à 74 ans, qui participaient à une étude sur les effets du vieillissement sur le sommeil. Au moyen de l'électroencéphalographie (EEG), la profondeur et la durée de sommeil étaient enregistrées dans un environnement contrôlé en laboratoire sans aucune lumière naturelle. Des années plus tard, assis à un pub un soir de pleine lune, ils ont eu l'idée d'analyser leurs données pour vérifier la présence de liens entre le sommeil et les cycles de la lune. Une association frappante entre un mauvais sommeil et ces cycles a été constatée. L'étude, commentent des experts, est convaincante d'autant plus que les participants et les expérimentateurs ne pouvaient être biaisés.

INFOGRAPHIE. Les terrifiants effets du manque de sommeil La privation de sommeil est dangereuse. Un nombre d'heures de sommeil réduit, volontairement ou non, a des effets délétères sur tout votre corps. D'ailleurs, une étude publiée l'an dernier a démontré que même un petit manque à gagner de sommeil — moins de six heures par nuit durant une semaine — nuisait directement à plus de 700 gènes du corps humain. Voilà qui est alarmant lorsque l'on sait que plus de la moitié des Américains ne dorment pas les sept heures ou plus recommandées, selon ce que révélait un récent sondage. Infographic by Alissa Scheller for the Huffington Post. Après une seule nuit... vous avez plus d'appétit et moins de satiété. Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. vous êtes plus susceptibles aux accidents. votre apparence n'est pas au mieux, pas plus que vos aptitudes interpersonnelles. vous êtes plus susceptibles d'attraper un rhume. vous perdez de la masse cérébrale.

IMMUNITÉ: Pour éviter de tomber malade, dormez suffisamment Actualité publiée hier Sleep Baisse d’immunité et risque accru de maladies et d’infections avec le manque de sommeil ? C’est ce que confirme, à nouveau, cette étude de l’Université de Californie - San Francisco. Ainsi, les petits dormeurs sont 4 fois plus susceptibles d'attraper un rhume. Le manque de sommeil a le même effet que le stress physique sur le système immunitaire, avait déjà expliqué cette étude internationale, publiée dans la même revue Sleep. Les chercheurs de la Carnegie Mellon University et de l’Université de Pittsburgh ont travaillé à partir des mesures objectives du sommeil naturel recueillies par capteur, en laboratoire, de 164 participants adultes en bonne santé. · les personnes qui dorment 6 heures par nuit ou moins, ont en effet, un risque multiplié par 4 d'attraper un rhume en cas d’exposition au virus, par rapport à celles qui font des nuits de 7 heures et plus, · un sommeil de moins de 5 heures par nuit est associé à un risque multiplié par 4,5 d’infection. Sommeil

Un corps sain pour un sommeil réparateur Dans nos sociétés occidentales, l’insomnie toucherait 10 à 15% de la population. Et depuis le siècle dernier, nous avons perdu plus d’une heure de sommeil par nuit. Les conséquences ? Baisse des performances, nervosité, irritabilité, risques d’accidents, somnolence… Comment faire pour mieux dormir ? Ce n’est pas nouveau : sommeil et hygiène de vie vont de pair. C’est bien simple, pour bien dormir, il faut donc vivre sainement. Plusieurs études ont montré que l’exercice physique est efficace pour réduire les troubles du sommeil et traiter l’insomnie chronique. Sans surprise, les plus actifs s’endorment plus rapidement, et dorment mieux. Cependant, il est préférable de s’entraîner le matin, car l’activité physique le soir peut avoir un effet excitant chez certaines personnes. Côté alimentation, il faut là encore miser sur l’équilibre.

Mieux dormir : 7 conseils pour dormir comme un bébé - Bien dormir et vaincre l'insomnie Comment enfin mieux dormir? Si comme 1/3 des français il vous arrive d’avoir des insomnies, que vous cherchez votre position toute la nuit pour finir par vous endormir au moment où votre réveil sonne: cet article est pour vous. - Ayez des horaires de sommeil fixes: Couchez-vous et levez-vous aux mêmes heures. - Ne buvez pas trop d’exitant après 16h: Vous devez éviter tout type d’excitant l’après midi: café, thé, coca, cigarettes, alcool.. tout ce qu’il y a de bon quoi! - Mangez léger le soir: Le conseil des spécialistes est de manger léger et au moins 1h30 avant de dormir. - Faites une courte sieste en début d’après midi: Fermer les yeux 5 à 20 minutes en début d’après midi permet de garder la forme jusqu’au soir et de mieux dormir la nuit. - Ayez un environnement propice à un bon sommeil: L’environnement est essentiel pour bien dormir. - Avoir des activités calmes 30 minutes avant de se coucher: - Couchez-vous dès les premiers signes de fatigue:

Apprendre à dormir en sept points "L’éducation, c’est l’art de mettre tout en œuvre pour que puisse exercer effectivement sa vision, un organe qui en a la faculté, mais qui n’est pas tourné comme il faut, et qui ne regarde pas là où il faut. »Platon (427 av. J.-C. / 348 av. J.-C.), "La République" (livre VII, 518b-518d). Savoir barrer en course Savoir surfer sur la vague Le traitement moderne de l’insomnie doit reposer sur des connaissances chronobiologiques précises qui aident à reprendre le contrôle de la balance veille-sommeil. Mais il est vain de forcer contre soi-même ... Les caractéristiques individuelles du sommeil sont génétiquement programmées dès la naissance. À chacun son sommeil, à chacun son info ! "Je suis fatigué mais je n’ai pas sommeil..." Ce paradoxe apparent est au contraire tout à fait logique car la fatigue n’est pas du même ordre que la somnolence. La somnolence est un besoin de sommeil : c’est la sensation de devoir nécessairement trouver un endroit pour dormir. Agenda du sommeil en format pdf

Dormir facilite l’apprentissage : on sait pourquoi Les souris ayant dormi après leur formation conservent les épines dendritiques qui connectent les neurones entre eux, jusqu’à plusieurs jours après l’apprentissage. Même après l’assimilation d’autres tâches. Cela suggère donc que le sommeil intervient dans la mémorisation à long terme. © Benedict Campbell, Wellcome Images, cc by nc nd 4.0 Dormir facilite l’apprentissage : on sait pourquoi - 2 Photos L’apprentissage et la mémoire reposent sur l’extraordinaire plasticité du cerveau, cette capacité qu’ont les neurones de former de nouvelles connexions entre eux par l’intermédiaire de synapses. Ce sont ces épines dendritiques, protubérances sur les bras des cellules postsynaptiques, qui interpellent les chercheurs du NYU Medical Langone Center. De notoriété publique, le sommeil semble conforter l'apprentissage. « Si vous ne dormez pas bien, vous n’apprendrez pas bien », assène Wenbiao Gan, principal auteur de ces travaux publiés dans Science. À voir aussi sur Internet Sur le même sujet

SOMMEIL: se coucher à la même heure pour bien mémoriser Björn Rasch, professeur à l'université de Fribourg, en Suisse, a ainsi fait une belle démonstration publiée dans la revue Pnas (2012). 40 minutes versus 90 minutes Il a mené une expérience avec 30 participants ayant un sommeil régulier de plus de six heures par nuit. Equipés d'électrodes sur la tête, ils ont été divisés en trois groupes. A 21h30, le premier groupe (16 personnes) a été invité à jouer à un jeu de mémorisation de paires de cartes, avant d'aller se coucher à 23 h. " Ces quarante minutes ne correspondent pas à un cycle complet., comment Björn Rasch. Le chercheur a alors proposé aux volontaires d'effectuer une nouvelle tâche "afin de créer une interférence" avant de tenter de restituer les paires de cartes mémorisées avant de dormir. Leur performance est parfaitement corrélée au temps qu'ils ont passé en sommeil lent profond HORAIRES. Extrait d'un article original publié dans le cadre d'un dossier consacré au sommeil, Sciences et Avenir N°804

Le sommeil paradoxal est primordial pour la créativité Le sommeil paradoxal, ou sommeil REM (Rapid Eye Movement) serait primordial pour certains types fonctions, notamment la créativité. Des tests meilleurs pour le sommeil paradoxal Pour preuve, l'équipe de Sara Mednick, de l'université de Californie (Pnas, 2009), a soumis 77 volontaires de 18 à 35 ans à deux sessions de tests évaluant la capacité à faire des associations (syntaxiques, sémantiques...) de mots. L'une avait lieu le matin, l'autre l'après-midi, entrecoupées d'un repos éveillé ou d'une sieste de quatre-vingt-dix minutes. Résultat: le sommeil améliore les scores aux tests d'association uniquement s'il contient du sommeil paradoxal, autrement dit du rêve. Et la chercheuse de conclure: "Ces découvertes valident la recommandation du prix Nobel Friedich August Kekule "Apprenons à rêver"!" 90 minutes de sieste PHOTOS. Extrait d'un article original publié dans le cadre d'un dossier consacré au sommeil, Sciences et Avenir N°804

le rythme de sommeil peut perturber l’expression des gènes Chez les mammifères, le cycle circadien est contrôlé par le noyau suprachiasmatique (NSC), une minuscule région du cerveau qui synchronise toutes les cellules du corps au même rythme. Lorsque l’on modifie ce rythme, notre génome se dérègle lui aussi. © gfpeck, Flickr, cc by nd 2.0 En bref : le rythme de sommeil peut perturber l’expression des gènes - 1 Photo Notre organisme règle son rythme en fonction de la luminosité : il est actif la journée et se repose pendant la nuit. Depuis quelques années, les scientifiques découvrent peu à peu l’importance du sommeil sur la santé. Les auteurs ont recruté 22 volontaires en bonne santé pour une expérience de trois jours de 28 heures exempts du cycle naturel d’alternance jour-nuit. À voir aussi sur Internet Sur le même sujet

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