background preloader

« La ville écologique n'est pas une utopie, c'est un combat »

« La ville écologique n'est pas une utopie, c'est un combat »
Terra eco : Pourquoi repenser le territoire urbain comme écologique, vous qui préférez ce terme à ville durable ? Thierry Paquot : Pour rompre avec la ville productiviste, née dans le contexte de la révolution industrielle. Or, la question environnementale, le réchauffement climatique et l’approche du pic pétrolier nous obligent à sortir du productivisme, de la logique du toujours plus. Il faut penser au toujours mieux, à consommer moins et autrement. Pourquoi continue-t-on à ouvrir des centres commerciaux en France ? Cela collait peut-être bien avec un mode de vie où l’on pouvait faire venir au même endroit 10 000 voitures par jour via des autoroutes urbaines. Comment construire cette ville écologique ? Une ville écologique doit permettre à ses habitants de participer de manière active et spontanée, bien au-delà de la simple concertation une fois de temps en temps. Certains n’ont pas attendu que ça vienne d’en haut. La ville écologique existe-t-elle déjà ? Par quoi cela passe-t-il ?

Écologie, énergie, emploi: ces villes qui bougent Les crises écologique, économique et sociale sont souvent traitées sous l’angle de la mondialisation et les réponses sont souvent cherchées sur le plan national. Partout dans le monde, des territoires innovent. Ils combinent une politique de développement écologique tout en créant de l’emploi, en redynamisant les liens sociaux et l’économie locale. La richesse que ces politiques génèrent tend à rester sur le territoire. Peut-on entrevoir la voie d’une nouvelle prospérité durable et locale à haute qualité de vie? Quarante emplois et une cantine 100% bio Veut-on relocaliser les emplois? Ce nouvel espace maraîcher fournit aussi les cantines des écoles maternelles et primaires. Comme la cantine fonctionne en période scolaire, alors que la productivité de la ferme est maximale en été, la municipalité construit une légumerie et une conserverie, pour distribuer toute l’année les surplus de l’été. Ungersheim a réussi à mener ces politiques sans augmenter les impôts locaux.

Repenser les villes dans la société post carbone Repenser les villes dans la société post carbone / Jacques Theys & Eric Vidalenc . Paris : Mission prospective du Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie & ADEME, 2013, 302 p. Résumé (© ADEME) : Issu d’une collaboration de plus de trois ans entre la Mission prospective du Ministère de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie et le Service économie et prospective de l’ADEME, «Repenser les villes dans la société post carbone » propose un état des lieux des relations entre villes, énergie et climat et six scénarios contrastés de transition vers des villes post carbone. Imprimer ce billet Mots clefs : scenario, transition énergétique, ville Posté dans : Articles de recherche, working papers, rapports, thèses, Thématique Climat

QUELLE VILLE DURABLE ? Dans le contexte néolibéral d’aujourd’hui, le Développement durable est donc un oxymore : « la vague néolibérale et l’officialisation du développement durable se sont à peu prés imposés ensemble tout en étant porteuses d’orientations contradictoires» Bourg D. « L’impératif écologique » | Esprit | 2009 Albert LEVY et Cyria EMELIANOFF Editorial | Revue Espaces & Sociétés n° 147 | 2011 Ce dossier avait un double objectif : tenter un bilan de l’urbanisme durable en Europe, et ailleurs dans le monde, à partir des expériences menées à ce jour, et esquisser une généalogie de la « ville durable » à partir de l’histoire des idées urbaines. Si sur le premier point les réponses ont été nombreuses – et un choix, parfois difficile, parmi les textes reçus, a dû être fait –, sur le second point, par contre, à notre grand regret, aucun texte n’a été envoyé. Où en est la recherche aujourd’hui ? La « ville durable » à concevoir serait-elle la nouvelle utopie urbaine du XXIe siècle, au sens où F. J.

Des villes et villages labellisés bio, ça existe village bio Depuis une quinzaine d’années, les labels écologiques sont une véritable jungle. Label AB pour l’agriculture biologique, l’eurofeuile pour le label bio européen, FSC ou PEFC pour les papiers fabriqués à partir d’abris provenant de forêts gérés durablement, MSC qui garantit des pratiques de pêche durable, le label Max Havelaar pour le commerce équitable, etc… Bonne nouvelle, la liste ne comprend pas que des labels qui labellisent des produits, mais aussi des labels qui récompensent des territoires : c’est le cas du label « Territoire bio engagé ». Il a été mis en place par ArBio Aquitaine, une association interprofessionnelle au service des opérateurs bio de la région Aquitaine. Cette organisation qui s’est fixée pour objectifs de fédérer les opérateurs bio régionaux ou encore de développer l’introduction des produits bio en restauration collective, a profité de ses 10 ans d’existence en 2012 pour créer le nouveau label.

Lyon est-elle une ville durable? Il est la vitrine du développement durable de la ville, une vitrine politique aussi. Le quartier de Confluence a accueilli ses premiers habitants en septembre 2009. Bâti sur une ancienne friche industrielle, il continue de sortir peu à peu de terre. Il comptait 7000 habitants en 2000, 16.000 personnes y habiteront en 2025, pour 25.000 emplois sur place. Proche du centre, le quartier était pourtant oublié des Lyonnais, perdu derrière la gare Perrache, entre Saône et Rhône. Les projets innovants du quartier Confluence L'ONG WWF a désigné Confluence comme le premier quartier durable français. Confluence grandit autour de l'espace naturel qu'est l'eau. Pour parvenir à atteindre ses objectifs écologiques, le Grand Lyon fait de Confluence une "ville intelligente", selon les termes de la vice-présidente. Grâce aux technologies japonaises, ce projet vise à maximiser l'efficacité énergétique autour de trois grands volets. Reste qu'à première vue Confluence semble réservée à une élite.

Related: