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Nouveaux médias : une nouvelle classe de dominants

Nouveaux médias : une nouvelle classe de dominants
Maintenant le pouvoir au peuple ? Internet et les nouveaux médias ne facilitent pas le partage du pouvoir. Ces nouvelles technologies comme beaucoup avant elles, permettent surtout l’avènement d’une nouvelle classe dirigeante. Avec les nouvelles technologies de l’information se répand l’idéologie du peuple au pouvoir : simplification des techniques, baisse des coûts d’entrée… Les nouveaux produits démocratisent la culture et permettent à tous de s’élever socialement, de “reprendre la main”. C’est un peu l’idée inhérente à l’UGC (User Generated Content). Nous serions passés de l’ère du consommateur passif à celui de l’internaute actif et créateur. D’autres plate-formes libèrent la création du plus grand nombre grâce au financement mutualisé de type My major company… De même le consommateur, désormais acteur (“consom’acteurs” disent les marketeux jamais en mal de néologismes fumeux), prend sa revanche sur les marques. Nouveaux médias : le nouvel eldorado Une nouvelle classe dominante

Portrait de l’artiste en netocrate « hypertextual On a déjà parlé de Alexander Bard. Il fait aujourd’hui (quoi, le mois dernier) la une de Chronicart - les éditions web et papier – dans le cadre de la traduction et de sa publication en France de l’essai qu’il a co-rédigé avec Jan Söderqvist : Les Netocrates. Les deux suédois avancent ici leur théorie : nous entrons dans une nouvelle ère qui signe la fin de l’ère capitaliste : la nétocratie. Leurs réflexions sur la société, les technologies, le culture occidentale, le marxisme, la bourgeoisie ou encore l’humanisme sont radicales et rafraîchissantes. Selon eux l’âge de l’information sera transparente, implacable, ultra-matérialiste, sera l’ère de la méritocratie et mettra un terme à l’hégémonie de la bourgeoisie capitaliste conservatrice et sa croyance en l’humanisme. (Profitons en pour saluer le magazine culturel, le premier ayant mis les cultures électroniques au coeur même de leur ligne éditoriale, bien avant les Khâgneux Inrocks ou même les branchouilles rigolos de Technikart.

Devenir influent Peu d'entre nous s'avoueraient "influençables" (sauf pour de nobles raisons : j'ai été très influencé par la pensée de tel maître, par ma foi religieuse, par l'expérience tragique que j'ai vécue, par les valeurs du sport que j'ai pratiqué). Le code pénal punit le "trafic d'influence" et l'homme de la rue se méfie d'un "individu sous influence". Et pourtant qui ne chercherait à acquérir ce moyen miraculeux d'obtenir ce qu'il veut ? Ou pour le moins, de peser sur les événements, sans recourir à la force ou à l'autorité et sans verser de contrepartie, pour un effet invisible sur l'esprit d'autrui... L'influence (du moins si elle est délibérée) confère un pouvoir. Les théories ne manquent pas pour expliquer ce phénomène à l’échelon individuel, social, politique, économique, médiatique, géopolitique… Elles inspirent autant de méthodes. L'influence est une alchimie qui demande : En somme un message relayé par des médiations, adapté à un milieu et adapté aux médias prédominants. La loi du média

A propos de Netocratie Le livre Les Netocrates est sorti avant-hier (dispo chez Amazon). A cette occasion, le numéro 42 de Chronic'art fait sa couverture sur ce livre. J'ai été interviewé par la charmante Peggy Sastre sur le livre et sur le concept de Netocratie. Connaissez-vous la théorie "netocrate" d'Alexander Bard et Jan Söderqvist et si oui qu'en pensez-vous ? C'est un des rares livres qui propose une réflexion sur les changements profonds induits par la société de l'information, il sera en bonne place dans ma bibliothèque, à coté de "Cause Commune", de Philippe Aigrain, "Une brève histoire de l'avenir", de Jacques Attali, et des livres de Lawrence Lessig, celui de Florent Latrive, "Du bon usage de la piraterie". Vous considérez-vous comme un "netocrate" ? Oui, probablement, sans le savoir jusqu'à présent, comme Monsieur Jourdain et sa prose. Dans votre entourage, connaissez-vous des personnes que vous pourriez, sans aucun doute possible, qualifier de " netocrates " et pourquoi ?

Une minorité fait l'opinion sur le Web - INTERNET Mi-incubateur, mi-fonds d'investissement, Petit Poucet prend sous son aile chaque année quatre start-up triées sur le volet. Trois ans plus tard, la moitié dépasse le million d'euros de chiffre d'affaires. "J'ai passé la nuit à regarder l'ultime saison de Mafiosa" Canal+ a mis à disposition de ses abonnés l'intégralité de la saison 5 de « Mafiosa ». Les DSI ont besoin de doubles compétences Du fait de la maturité des directions des systèmes d'information (DSI), les besoins RH se sont complexifiés et les profils les plus recherchés sont ceux qui bénéficient à la fois d'une expertise technique et d'une force opérationnelle. Le Cac 40 rebondit, Veolia en vedette La Bourse de Paris regagne une partie du terrain cédé la veille.

Quel est votre score d’influence La lecture de la semaine, elle nous vient du New York Times, et de Stephanie Rosenbloom, qui est reporter au service Style. Imaginez un monde, commence Stephanie Rosenbloom, où nous serait assigné un nombre mesurant notre niveau d’influence. Ce nombre nous permettrait de grimper dans la hiérarchie, d’être surclassés dans les hôtels et de gagner des friandises au supermarché. Mais au cas où votre score d’influence serait bas, pas de promotion, pas de suite à l’hôtel, pas de petits gâteaux offerts. Ce n’est pas de la science-fiction. Cela arrive à des millions d’usagers des réseaux sociaux. Si vous avez un compte Facebook, Twitter ou LinkedIn, vous êtes déjà évalués – ou le serez bientôt. Pour certains, il s’agit d’un outil passionnant – un de ceux qui vont dans le sens de la démocratisation de l’influence. Ces scores d’influence peuvent s’étaler de 1 à 100. Image : Le rapport Klout d’InternetActu… Pas encore Dieu ! Les gens du marketing y voient une promesse. Xavier de la Porte

E-Democracy vs. Open Democracy La cathédrale et le Bazar1… encore ! (Partie I) Par Laurence Allard et Olivier Blondeau2 Dans une contribution à un recueil dirigé par Pascal Perrineau, Le Désenchantement démocratique, Thierry Vedel dessine un panorama large sur le plan historique de la démocratie électronique, de ses origines, des différentes visions dont elle est porteuse et des questionnements qu’elle implique3. Son analyse se structure autour de trois axes qui eux-mêmes sont destinés à corriger les principaux défauts de la démocratie représentative4 : l’information du citoyen, censée pallier le manque de transparence du jeu politique qui renvoie, selon l’auteur, à l’idéal du citoyen éclairé cher aux philosophes libéraux tels que Thomas Jefferson ;le débat et la discussion comblant l’étroitesse voire la fermeture de l’espace public. La démocratie du plugin : de l’idéal au standard Déboguer la démocratie électronique ? Remachiner la procédure ? Renouveler les régimes discursifs Une politique expressiviste

Je ne suis pas un numéro, je suis un indice. Premier prologue. Le premier octobre 1967, Patrick Mac Goohan s'écrie pour la première fois : "Je ne suis pas un numéro. Je suis un homme libre." Second prologue. Lundi. 19h30. Winston Smith roule dans sa toyonault sur la rocade d'Erewhon. "Vous êtes pragmatique à 79% : vous vous fiez aux données du GPS de bord mais vous savez vous en passer pour laisser parler votre sens de l'orientation."" Mardi 12h27. Votre attitude empathique avec vos collègues a généré 61 sourires et regards complices.Votre attitude ferme avec vos prospects a porté votre score de "ROI potential" a 70.La blague paillarde que vous avez raconté à votre collègue la semaine dernière a été reprise 17 fois dans le division vente, et 7 fois dans la division marketing de Globalia. Samedi 21h30. Contre la montre. Le complexe du whuffie. L'homme est un document comme les autres (démonstration). "La zone fertile de l'ambigüité", écrivait Stanley Kubrick à propos de la scène finale de "2001 L'odyssée de l'espace."

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