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«On en a assez que les princes ne fassent rien»

«On en a assez que les princes ne fassent rien»
Placardée sur l’un des murs, une affiche donne le ton de la séance : «Filles/Garçons : cassons les clichés !» Dans la classe de CE1 de l’école polyvalente de la rue de Lancry à Paris (Xe arrondissement), c’est l’heure de la lecture commentée d’un album. Aujourd’hui, c’est Marre du rose. Soit le récit d’une petite fille gavée par cette couleur mais aussi par «les tralalas de princesse, les rubans et les poupées». «Selon vous, pourquoi le personnage en a marre du rose ?» demande Isabelle Cabat-Houssais, l’enseignante. Omar tempère : «Des fois, les garçons, ils jouent à la corde à sauter…» Saja ajoute que son père lui raccommode parfois ses affaires. Carnaval. «Je réintroduis du féminin là où domine le prétendu "masculin neutre" : il ne s’agit pas de penser séparément les filles et les garçons mais bien de favoriser une réelle mixité, explique Isabelle Cabat-Houssais. «Carcan». L’ambition des ABCD de l’égalité est d’uniformiser ce qui se fait au coup par coup sur le terrain.

Boîte à Sourdines - le Blog » Blog Archive » Des éclairs, de Jean Echenoz Des éclairs, écrit et interprété par Jean Echenoz, est le troisième volet d’une trilogie, après Ravel et Courir (Editions de Minuit, 2006, 2008). Un très beau livre audio porté par le plaisir d’entendre l’auteur lire son propre texte. Le personnage de Gregor (Nikola Tesla, de son vrai nom) est un ingénieur brillant, surdoué même, mais en lutte permanente et maladroite avec ses contemporains. Il en va de même pour Emile Zatopek, coureur le plus rapide du monde. Qu’importe qu’il s’agisse de musique, de marathon ou de savants brevets scientifiques, c’est avec la même tendresse méticuleuse que Jean Echenoz décrit des trajectoires de vies attachantes et par là-même toujours trop courtes. Ecouter l’auteur lire son texte, dans le cas présent, est éclairant sur le choix des personnages qu’il évoque. Mais ensuite, il faut se rendre à l’évidence. Des éclairs, de Jean Echenoz (Audiolib, 2010)

Théorie du genre : ce qui froisse les réacs Voici peu, "on ne naît pas femme, on le devient", la cinglante formule de Simone de Beauvoir dénonçant le poids de la société dans la construction de nos identités, faisait consensus sur notre échiquier politique. La cause de l'égalité entre les sexes, de la lutte contre ce conditionnement, semblait entendue. Semblait, car une "nouvelle" droite, celle des irréductibles opposants au mariage gay, prétend aujourd'hui y voir un odieux complot. Elle l'a baptisé "théorie du genre" et clame haut et fort son absolue croyance en un éternel féminin et un éternel masculin. Ce complot, disent ces "anti", est ourdi par les militants homosexuels, trans, queer et autres ultraféministes qui instillent leurs idées perverses et contre nature jusque dans les rapports gouvernementaux, les manuels scolaires et même bientôt, horreur, dans les petites têtes innocentes de nos enfants. Garçons et dînette Et ils cognent ! Stéréotypes sexués Il faut regarder du côté des instances religieuses. Différences biologiques

Je lis libre : Livres libres et gratuits pour les 10-14 ans | Jean-Luc Raymond - Iceweasel Le SCEREN CRDP d’Alsace a eu la bonne idée d’agréer des livres libres et gratuits pour les 10 à 14 ans avec un portail spécifique à la clé : Je Lis Libre. Pour les enfants et les adultes, voilà donc une sélection de livres à télécharger légalement, lire, échanger ; des ouvrages de plus de 70 ans (donc figurant dans le domaine public). Des bonus pour aller plus loin que la lecture Chaque livre choisi est complémenté avec des bonus : cartes, liens Web et souvent des versions audio (au format mp3) ou des films. De quoi alimenter les découvertes en savoirs! Notions de Droit d’auteur Concernant le Droit d’auteur, la rubrique du site Libre… mais vigilant explore sous un mode pédagogique ce que recouvrent la notion de domaine public, la diffusion gratuite d’oeuvres, les licences Creative Commons, le Copyright et la propriété intellectuelle. Crédit image : YourKidsEd. J'aime : J'aime chargement…

Masculin-féminin : cinq idées reçues sur les études de genre L'opposition au mariage pour tous a ravivé un débat lancé en 2011 par l'introduction de la notion de genre dans les manuels de SVT. Ses détracteurs parlent de la "théorie du genre". En protestant contre la loi autorisant le mariage aux personnes de même sexe, les membres de la "Manif pour tous" ont également ravivé la polémique sur le genre. "Le vrai but du mariage homosexuel est d'imposer la théorie du genre", affirment certains détracteurs du mariage pour tous. Qui affirment, dans la foulée, que la société serait menacée par ce qu'ils assurent être une idéologie niant la réalité biologique. Ces inquiétudes avaient déjà agité les milieux catholiques en 2011, lorsque le ministère de l'éducation avait annoncé l'introduction du concept de genre dans certains manuels scolaires. Loin d'être une idéologie unifiée, le genre est avant tout un outil conceptuel utilisé par des chercheurs qui travaillent sur les rapports entre hommes et femmes. Le genre est-il une théorie ?

le jouet preferer de mon petit fils Les hommes et les femmes ont-ils des cerveaux différents ? "Il est impossible de deviner, en regardant un cerveau adulte, s'il appartient à un homme ou une femme", explique la neurobiologiste Catherine Vidal. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Lucie Soullier En distinguant l'identité sexuelle du sexe biologique, les études de genre affirment que la nature ne suffit pas à faire des hommes et des femmes. Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur a travaillé sur la plasticité du cerveau. Le cerveau du fœtus se forme-t-il différemment, au cours de la grossesse, selon que l'enfant à naître est une fille ou un garçon ? Catherine Vidal : Non, il n'y a pas de différence anatomique entre les cerveaux des fœtus filles et garçons. La seule différence que l'on peut relever concerne le contrôle des fonctions physiologiques de la reproduction. Le cerveau continue donc de se former après la naissance de l'enfant ? En grande partie, oui. C'est donc la socialisation qui forge nos cerveaux ? Absolument pas.

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