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Urbanisation, paysages et artificialisation des sols

Urbanisation, paysages et artificialisation des sols
En France, selon le recensement de l’Insee de 2008, 95% de la population vit désormais sous influence urbaine. Parallèlement à la croissance des villes, se dessinent autour et entre celles-ci, de vastes espaces dits périubains, dont les habitants ont non seulement adopté des modes de vie citadins mais sont également liés à la ville par leur emploi et leurs pratiques quotidiennes. De fait, jamais les habitants des différents territoires n’ont été aussi proches par leur profil socioculturel et économique et leurs usages. Cette proximité a plusieurs conséquences : d’une part, l’opposition urbain/rural perd de sa pertinence pour caractériser les territoires français aujourd’hui ; d’autre part, les exigences d’accès aux services sont d’autant plus difficiles à satisfaire que les populations résident loin des villes tout en en dépendant.

La mise en capacité des territoires. Construire les territoires français de 2040 oblige à poser dès aujourd’hui la question de leur développement dans un contexte incertain. Ce sont, d’une part, les finances publiques et les marges d’intervention de l’État qui se restreignent tandis que les responsabilités des collectivités locales se renforcent dans le cadre de la 3ème phase de la décentralisation. Ce sont, d’autre part, des territoires qui adoptent des trajectoires de développement de plus en plus différenciées mais qui se caractérisent par des interdépendances de plus en plus fortes. La mise en capacité des territoires vise à faire mieux avec moins, autrement dit, à rendre plus efficientes les fonctions exercées par les territoires, de l’habitat à la mobilité, de l’éducation à l’innovation, en passant par la production économique ou la préservation des espaces naturels.

Quelques exemples de maîtrise de l’étalement urbain en France Les villes dont les stratégies de lutte contre l’étalement urbain sont régulièrement citées dans les études internationales sont essentiellement étrangères. Pourtant, des exemples locaux ouvrent des pistes intéressantes pour la maîtrise de l’étalement urbain en France. Certains cas relèvent de véritables stratégies, inscrites dans la durée, d’autres sont plus ponctuels (limités à un quartier) ou encore à l’état d’orientations pour l’avenir. 1. Estimer précisément les besoins en logements et les possibilités de renouvellement urbain. Limiter l’offre foncière pour l’urbanisation. Promouvoir le développement multipolaire. Fixer des normes de densité, notamment le long des voies de transports en commun. De manière plus générale, des valeurs minimales de densité guides sont définies en fonction de la hiérarchisation des territoires, dans des documents de planification récents, dont le projet de SDRIF. Préserver des trames ou charpentes vertes, des corridors biologiques. 2. 3. 4. 5.

Artificialisation des sols : des objectifs et une gouvernance à revoir Des objectifs peu clairs, des outils existants mais peu utilisés, une gouvernance inadaptée… La Cour des comptes dresse, dans un référé, un bilan sans concession de la politique de lutte contre l'artificialisation des sols. Tous les dix ans, un département français disparaît sous le béton, a-t-on coutume de rappeler, pour marquer les esprits quant au phénomène d'artificialisation des sols et de disparition progressive des terres agricoles. Or, d'importantes marges de progrès existent en matière de gestion économe des sols, note la Cour des comptes dans un référé sur les conflits d'usage des sols agricoles, publié le 16 octobre. Malgré la volonté gouvernementale affichée depuis des années, les Sages regrettent que les outils disponibles ne soient pas utilisés à bon escient... mais aussi le manque de cohérence des différents objectifs fixés par les gouvernements successifs. Une gouvernance peu adaptée Mieux mesurer l'artificialisation Remettre à plat la fiscalité

Territoire - Extension des aires urbaines en région Centre et nouveaux espaces périurbains Michaël Lévi-Valensin Résumé Entre 1999 et fin 2004, le mouvement de périurbanisation s'amplifie en région Centre, ainsi qu'en témoigne l'évolution des déplacements domicile-travail des salariés. La population augmente loin des villes-centres, dans les couronnes périurbaines et à leur périphérie. Dans les communes potentiellement rattachées à l'espace périurbain, de nouveaux actifs s'installent, souvent de classes moins favorisées. Les contrastes entre les territoires se renforcent. Sommaire Publication En région Centre, comme ailleurs, les actifs s'installent de plus en plus loin de leur lieu de travail, situé généralement à proximité des pôles d'emploi. Le Centre, une région tournée vers l'extérieur En 2004, sur les 869 000 salariés de la région Centre, 71 % quittent leur commune de résidence pour se rendre à leur travail. Les aires urbaines d'Orléans, Tours et Bourgess'étendent fortement L'aire d'Orléans se développe concentriquement partout sauf au sud. Source : Insee, DADS 2004 Sources

Les outils pour limiter l’étalement urbain : doit-on agir et comment ? 18 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) On a vu qu’une extension limitée de la ville est acceptable au regard de la nécessité de fournir davantage de logements à un nombre de ménages urbains allant croissant. Néanmoins, les déterminants de l’étalement urbain, si laissés naturellement à l’œuvre, induiraient un phénomène d’une ampleur jugée excessive. C’est pourquoi, il apparaît nécessaire de mettre en place des politiques visant à contraindre l’étalement. La non prise en compte par le marché de certains coûts ou valeurs sociaux, c’est à dire la présence d’externalités, sont ainsi à l’origine d’un étalement urbain socialement non désirable. Néanmoins, toute politique de cette nature doit être finement calibrée, dans la mesure où elle se traduit par une augmentation du prix du logement, conduisant à une réduction de la surface des résidences et donc à un impact certain sur le bien-être des consommateurs. J.K. En revanche, J.

Le modèle périurbain à l’épreuve de la catastrophe Etalement urbain et artificialisation des sols en France 15 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) L’artificialisation des sols et l’urbanisation sont généralement perçues comme une tendance à combattre. Il n’en a pourtant pas été toujours ainsi : la perception a évolué drastiquement depuis la période moyenâgeuse, où la ville était considérée comme le lieu de civilisation apportant de surcroît une réelle sécurité à ses habitants, jusqu’au XIXème siècle où ont émergé les théories hygiénistes des bienfaits de la nature par opposition à l’insalubrité et à l’insécurité des villes. Aujourd’hui, nombreux sont les nostalgiques de la ville-centre compacte du Moyen Age, fustigeant les banlieues-dortoirs et les barres HLM nées des Trente Glorieuses. Il est vrai qu’aujourd’hui, le milieu urbain regroupe déjà plus de la moitié de la population mondiale, consomme environ 75 % des ressources énergétiques et génère près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre.

L’étalement urbain - qu’est-ce que c’est ? | SAFE L’étalement urbain et ses spécificités en Région wallonne Il existe de nombreux concepts et tentatives de définition de l’étalement urbain dans la littératureTrois critères sont couramment mentionnés : (1) une croissance diffuse sans liaison avec les espaces urbanisés existants ; (2) la monofonctionnalité des développements périurbains et (3) une faible densitéL’étalement urbain en Région wallonne (Belgique) présente des points communs mais aussi des spécificités en comparaison avec les régions voisinesLe projet de recherches SAFE aborde l’étalement urbain en Région wallonne sous l’angle énergétique et traite, à la fois, de l’énergie nécessaire au chauffage des bâtiments et aux déplacements des habitants Résumé Le projet SAFE porte sur l’évaluation énergétique des quartiers périurbains wallons et sur la formalisation et l’évaluation de scénarios de renouvellement de ces tissus. Il convient d’abord de poser les bases de la recherche et de définir de façon précise son objet.

L'agriculture grignotée par la ville Les terres agricoles sont de plus en plus rares et chères. Une hausse des prix alimentée par l'étalement urbain et la spéculation foncière. Lors du dernier Salon de l'agriculture, la classe politique a unanimement regretté la baisse ininterrompue du nombre d'agriculteurs. Or, de plus en plus de paysans seront nécessaires pour nourrir le pays de façon moins intensive qu'aujourd'hui, développer les alternatives au pétrole ou entretenir les territoires. Mais cette volonté de faire repartir l'agriculture se heurte au manque de terres disponibles. La France reste un grand pays agricole. Le gaspillage des terres La surface artificialisée représente certes moins de 10 % du territoire français pour l'instant, mais cela produit des effets sur les 90 % restants. Comment expliquer un tel dérapage des villes ? Certes, la loi Grenelle a fixé comme objectif la préservation des terres agricoles, mais les politiques du logement ont au contraire souvent encouragé cet étalement. En savoir plus Notes

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