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Media - La revue INfluencia : Le boom de la consommation collaborative

Media - La revue INfluencia : Le boom de la consommation collaborative
Publié le 17 septembre 2013 Parmi les nouvelles tendances de consommation qui se sont développées ces dernières années, la consommation collaborative est certainement l’une des plus impressionnantes. Elle a même été désignée par le très sérieux Time Magazine comme l’une des dix idées qui peuvent changer le monde. Le phénomène de la consommation responsable a pris une ampleur considérable au cours de la dernière décennie. L'usage prédomine sur la propriété L’ADEME définit la consommation collaborative comme « une pratique qui augmente l’usage d’un bien ou d’un service, par le partage, l’échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci, avec et entre particuliers ». Trois systèmes Selon Rachel Botsman, la fondatrice du mouvement de la collaborative consumption, et co-auteur de What’s mine is yours, The Rise of collaborative consumption, on peut distinguer parmi le fleurissement d’initiatives actuelles trois systèmes de consommation collaborative : Comment expliquer son succès ?

La consommation collaborative ou le mythe de la perceuse La consommation collaborative a la vent en poupe, c’est indéniable. Elle suscite donc assez logiquement plus d’une vocation entrepreneuriale dans son sillage. Mais avant de se lancer dans la création du Airbnb de la perceuse / de la tente / du meuble à chaussures (rayer la mention inutile), mieux vaut garder la tête froide : les startups du « partage » sont des entreprises comme les autres. Derrières les réussites éclatantes du Bon Coin, d’Airbnb ou de BlaBlaCar, qui génèrent des dizaines voire des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires, se cache une réalité souvent bien plus rude pour les entrepreneurs de la consommation collaborative. Je suis moi-même passé par là : à la fin de l’année 2011, je créais ma plateforme et me lançais dans l’aventure de Cup of teach, une place de marché de cours entre particuliers. Franchement, vous vous imaginez vraiment demander quatre euros à votre voisin pour qu’il puisse poser sa tringle à rideau ?

Lien social et économie d’hébergement gratuit sur Couchsurfing Introduction La première grande expérience internationale de réseau organisé pour permettre l’hébergement gratuit de ses membres est apparue après la Seconde Guerre mondiale, en 1948. Servas était initialement une organisation visant à favoriser la compréhension interculturelle et à construire la paix à travers la multiplication de rencontres de personnes issues de pays différents. Pour intégrer ce réseau, la personne doit d’abord s’identifier aux yeux de la communauté grâce à un profil qu’il choisit de détailler (comme d’autres réseaux sociaux virtuels type facebook, myspace, etc.). Favoriser la compréhension culturelle reste bien souvent l’objectif principal déclaré dans le réseau, qui organise aussi d’autres activités de rencontres [3]. Dans cette recherche [4], nous voulons analyser ce réseau d’hébergement gratuit à travers plusieurs aspects. La pratique du couchsurfing est une activité économique Plusieurs approches sont possibles pour analyser ce système d’hébergement gratuit.

La consommation collaborative, le versant encore équivoque de l’économie de la fonctionnalité 1Encore en phase d’expérimentation il y a quelques années, l’économie de la fonctionnalité est aujourd’hui présentée comme un nouveau modèle économique d’entreprise prometteur répondant aux problématiques de développement durable. Popularisée par le Grenelle de l’environnement et médiatisée par les expériences de plusieurs entreprises menées dans des activités Business to Business (BtoB), telles que Michelin, Xerox, Elis… l’économie de la fonctionnalité s’étend depuis peu aux activités grand public. Trop souvent assimilée à la simple substitution d’un bien par un service, l’économie de la fonctionnalité nécessite d’enrichir la création de valeur en proposant aux clients des solutions globales intégrant services et usage de biens tout en consommant moins de ressources et d’énergie (Gaglio et al, 2011). 2L’économie de la fonctionnalité a été plus particulièrement analysée sous l’angle de l’offre dans une perspective économique globale ou plus organisationnelle. Tableau 1. Tableau 2. 3.1.

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