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Veille et Analyses de l'ifé

Veille et Analyses de l'ifé
Dossier de veille de l'IFÉ : Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 Auteur(s) : Gaussel Marie et Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog qui nous ont permis d'approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Abstract : At the crossroads between brain research and educational research, educational neurosciences invite themselves in the classroom. Pour citer ce dossier : Gaussel Marie et Reverdy Catherine (2013). Related:  LES NEUROSCIENCES EN EBULLITIONSites & articles intéressants

Accueil Bienvenue sur ce blog! Qu'est-ce donc que "Psychologie Cognitive et Neurosciences"? Ce blog est un blog à vocation d'information dans le domaine des sciences cognitives. Il a pour but d'instruire et de donner une culture scientifique pour les initiés et les non-initiés des sciences cognitives. Tous les domaines des sciences cognitives y seront abordés. Le contenu des articles est écrit par mes soins, mais je me réfère toujours à des revues scientifiques que je citerais afin de pouvoir toujours les retrouver. Les articles sont des résumés d'expériences et de théories et ne peuvent en aucun cas remplacer la lecture des expériences auxquelles ils se réfèrent. Je vous remercie quoiqu'il en soit pour votre passage, en espérant que vous apprécierez ce que vous apprendrez ici! Pour commencer directement à lire des articles, merci de cliquer sur ce lien. (ou directement sur "articles" dans le menu)

Les quatre pilliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.

Neuroscience Library/Bibliothèque des Neurosciences Le cahier des apprentissages : de la théorie… à la pratique dans les classes Le journal des apprentissages, une pratique théorisée …par Jacques Crinon et le groupe ESSI-ESCOL de l’académie de Créteil. Dans ce court texte, Jacques Crinon résume un chapitre de son livre, le journal des apprentissages. Echec à l’échec (2003). Après avoir présenté quelques extraits de cahiers d’élèves : « Ces textes sont extraits de " journaux des apprentissages " que tiennent chaque jour les élèves de cinquième année (CM2) d’une école élémentaire de la banlieue parisienne… Chaque soir, ils récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée. Le dispositif est donc simple, austère même. Expériences en primaire Dans la circonscription de la Goutte-d’or, à Paris, une équipe de professeurs des écoles a mené l’expérience récemment et le site internet de l’inspection académique recense des réflexions et témoignages qui nous éclairent sur la mise en oeuvre pratique du dispositif pensé par Jacques Crinon. Expériences en collège La question des outils est essentielle. Like this:

Un homme dans un tat v g tatif dit ses m decins qu'il ne souffre pas «Non.» Par cette simple réponse, interprétée via l'analyse de ses ondes cérébrales, un patient dans un état présumé végétatif depuis 13 ans a été capable de dire à ses médecins qu'il ne souffrait pas, comme le raconte l'émission de la BBC Panorama. Scott Routley, un Canadien de 39 ans, a subi un accident de la route ayant gravement endommagé son cerveau. Il se trouvait depuis, pensaient les médecins, dans un état dit végétatif. Cet état, souvent constaté après un coma, se traduit par une apparente absence de conscience de soi et de son environnement, couplé à l'impossibilité de communiquer. Les patients sont parfois réveillés, les yeux ouverts, et peuvent bouger, comme Ariel Sharon. Après cette avancée, le neuroscientifique britannique Adrian Owen, qui a piloté l'expérience à l'université de Western Ontario, estime qu'il va peut-être falloir «réécrire» plusieurs chapitres de manuels médicaux. Aider les patients L'état végétatif avait-il été mal diagnostiqué? Philippe Berry

C'est au pied du mur….. Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (3/3) - Thema - Museum cc by-nc-sa Argonne National Laboratory On peut théoriquement concevoir de traiter ces maladies par une greffe de cellules souches neurales qui permettraient, en recolonisant les territoires perdus, de restaurer les fonctions cognitives. Cependant, les essais réalisés sur des modèles animaux ont montré les limites de ces approches. Les cellules souches sont en effet par définition caractérisées par un potentiel de prolifération illimité et leur ré-implantation dans le cerveau conduit à la production de tumeurs. Très récemment, on a montré que les cellules adultes de différents tissus, en particulier celles provenant de la peau ou du tissu adipeux, pouvaient être reprogrammées en neurones. Pour cela, les cellules adultes sont prélevées et cultivées dans des conditions qui les fait «rajeunir», comme si elles remontaient leur histoire à reculons. © Inserm, C. Notre cerveau est à la fois incroyablement puissant et extrêmement fragile.

Didactique professionnelle Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (2/3) - Thema - Museum Copyright CNRS Photothèque/Université de Strasbourg - GRIGIS Antoine, mise en évidence par IRM (imagerie par résonance magnétique) de faisceaux de substance blanche dans un cerveau humain. Au même titre que le cerveau embryonnaire se débarasse d'un surplus de neurones « non cablés », le cerveau sélectionne les synapses les plus actives et donc les plus indispensables à son activité. Une quantité excessive de synapses peut en effet nuire à la qualité de la transmission de l'information car celles qui ne sont pas porteuses de sens produisent un bruit de fond parasite et gaspillent de l'énergie. Source : Muséum de Marseilles Elle est indispensable à l'acquisition de nouveaux apprentissages et à l'entretien de nos capacités de réflexion et d'imagination. Par exemple, elle est à l'origine de la capacité que développent les aveugles à voir avec leur mains. Ccc by-nc-nd Hé'louïse.

Qu'est-ce qu'un bon prof ? C’est au début du mois de juillet 2010, qu’une journaliste (du Pèlerin magazine) me contacte pour réaliser une interview. Sans jouer les blasés, c’est quelque chose d’assez fréquent et auquel je me plie bien volontiers bien que, à chaque fois, j’ai l’impression de ne pas avoir grand chose d’original à dire. Le sujet ? “Qu’est-ce qu’un bon prof ?”. Même si, comme tous les enseignants, j’ai été amené déjà à réfléchir à cette question (depuis 30 ans…) et que mes fonctions de formateur m’ont fait approfondir le sujet, cette question là n’est pas facile. J’essaierai donc d’abord de donner quelques idées qui me tiennent à cœur même si elles ne prétendent pas faire le tour de la question. Etre cohérent “Dire ce qu’on va faire et faire ce qu’on a dit”, cette maxime résume assez bien ce que devrait être la posture de tout éducateur (il n’y a pas que les enseignants, mais aussi les animateurs et au final, tous les adultes…). Etre bienveillant La bienveillance c’est aussi un devoir d’empathie.

Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (1/3) - Thema - Museum © Inserm, P. Dournaud - Neurone de l'hippocampe avec ses très nombreux prolongements (axone et dendrites) Le cerveau est déjà à l'œuvre avant même que nous ayons conscience d'exister. Tout démarre à partir de cellules particulières, les cellules souches neurales, qui prolifèrent à une vitesse frénétique qui peut atteindre à son pic 200.000 cellules/minute ! Certains des jeunes neurones sont guidés par des cellules «assistantes» (les cellules gliales) vers la surface où ils s'empilent en couches successives pour former le cortex. Photo : maquette du cerveau (Zone en plis : le cortex - Zone notée 6.45 : le thalamus). Cependant, ces 2 régions sont fonctionnellement indissociables car tous les stimuli qui parviennent au cortex en provenance des organes et de l'environnement sont d'abord traités au niveau du thalamus. Durant cette période, les neurones se livrent à une dure compétition et les retardataires qui n'ont pas établi de contacts sont victimes d'une mort par «suicide cellulaire».

Pourquoi les enfants de profs réussissent-ils mieux que les autres ? | L’instit’humeurs C’est une idée qui circule, que vous avez déjà entendue certainement, comme moi : les enfants de profs réussissent mieux que les autres à l’école. Une chercheuse s’est penchée sur cette question, décortiquée dans une thèse de 390 pages. Et bien d’après elle, c’est vrai, et voici pourquoi. Annie Da Costa-Lasnes a analysé les résultats scolaires des enfants de profs par rapport à ceux des autres enfants, et particulièrement par rapport aux résultats des enfants des cadres, aux caractéristiques sociales proches (elle tentera ensuite de comprendre d’où vient la différence entre ces deux publics). A tous les niveaux de la scolarité, les enfants d’enseignants ont de meilleurs résultats. - dès le CP, les enfants de profs ont des résultats légèrement supérieurs à ceux des cadres ; - à l’entrée en 6ème, 53,5% des enfants de profs appartiennent au quartile supérieur de réussite contre 48% des enfants de cadres ; Comment expliquer cet "effet enseignant" sur la réussite scolaire ? A. B. C.

Neurosciences : les mauvais souvenirs ne sont pas indélébiles Les émotions associées à des souvenirs peuvent être réécrites, permettant d'adoucir des événements douloureux du passé et à l'inverse d'assombrir des moments heureux, suggère une étude menée sur des souris au Japon et aux États-Unis et publiée mercredi dans la revue scientifique Nature. "Cette propriété (de renversement) de la mémoire est utilisée cliniquement pour traiter" des maladies mentales, "cependant les mécanismes neuronaux et les circuits du cerveau qui autorisent ce changement de registre émotionnel demeurent largement méconnus", soulignent les chercheurs en préambule. L'objet de l'étude est de décrypter ces procédés sous-jacents, ouvrant la voie à de nouvelles pistes pour soigner des pathologies comme la dépression ou les troubles de stress post-traumatique. Elle "valide aussi le succès de la psychothérapie actuelle", explique à l'AFP le directeur de recherche Susumu Tonegawa. Formation d'une inscription en mémoire

Enseigner l'Histoire-Géographie

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