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L'affaire du bijoutier de Nice

L'affaire du bijoutier de Nice
Un fait divers dramatique survenu mercredi dernier est à l’origine d’une controverse, appelons-ça comme ça, au sein de l’opinion publique. À Nice, un bijoutier de 67 ans a été victime d’un vol à main armée alors qu’il ouvrait sa boutique, vers 9h du matin. Deux individus armés de fusils à pompe l’ont alors contraint à ouvrir son coffre et se préparaient à prendre la fuite sur un scooter (je ne connais pas le déroulé précis des faits mais il semblerait que des coups lui aient été portés). Le bijoutier a alors pris un pistolet automatique de calibre 7,65 mm, est sorti dans la rue et, soit au niveau de sa boutique, soit après avoir couru après les malfaiteurs, les versions divergent, a ouvert le feu à trois reprises, blessant mortellement le passager du scooter. L’autre a réussi à prendre la fuite et au moment où j’écris ces lignes, est toujours recherché, la police ayant probablement déjà une bonne idée de son identité. La loi, rien que la loi. Que disait donc la loi ici ? La ratio legis Related:  Politique et société

Flambée de faits divers dans les JT depuis dix ans Quoi qu’il en soit ce résultat chiffré correspond à ce que tout spectateur plus ou moins régulier du JT pouvait mesurer spontanément, et n’en demeure pas moins spectaculaire. D’ailleurs, la plupart des médias ne s’y sont pas trompés, relayant abondamment l’information comme… un fait divers (ainsi que nous l’avions relevé ici même pour les exemples les plus probants) ! Aucune tentative notable d’explication, aucune réflexion sur le sens à donner à cette évolution, aucun débat sur son bien fondé. Un silence d’autant plus surprenant que les journalistes, si prompts à revendiquer une mission démocratique, ne se privent jamais de passer au crible les pratiques des autres professions. Pourtant, il va sans dire que cette inflexion (dérive ?) Concurrence et diversion Ce quasi doublement depuis dix ans du nombre de faits divers traités dans les JT est un révélateur de la féroce concurrence que se livrent les chaînes pour l’audimat. Concurrence pour l’audience, donc. Les faits divers autrement ?

Le blog Droit administratif Sympathy for the Luddites Those weren’t foolish questions. Mechanization eventually — that is, after a couple of generations — led to a broad rise in British living standards. But it’s far from clear whether typical workers reaped any benefits during the early stages of the Industrial Revolution; many workers were clearly hurt. And often the workers hurt most were those who had, with effort, acquired valuable skills — only to find those skills suddenly devalued. So are we living in another such era? Until recently, the conventional wisdom about the effects of technology on workers was, in a way, comforting. Now, there were always problems with this story. Today, however, a much darker picture of the effects of technology on labor is emerging. I’ve noted before that the nature of rising inequality in America changed around 2000. And some of those turns may well be sudden. So should workers simply be prepared to acquire new skills? So what is the answer?

Le grand divorce de 1790 : la séparation des autorités administratives et judiciaires Premier volet d'un billet en deux parties sur la justice administrative, dont je parle trop peu, et les politiques, pas du tout, alors qu'elle le mérite amplement. Tout d'abord, voici un aperçu historique de cette dichotomie absolument fondamentale en droit français, et qui est assez unique au monde. Mais avant de revenir aux origines, définissons un peu : qu'est ce que cette séparation, que signifie-t-elle ? Il s'agit d'une interdiction faite aux magistrats judiciaires (aussi bien les procureurs que les juges) de connaître des affaires de l'administration. Cette interdiction est absolue, et comme tout ce qui est absolu en France, connaît des exceptions. Ainsi, un tribunal judiciaire ne peut juger un litige vous opposant à l'Etat, une collectivité locale (région, département ou commune), une administration (le Trésor Public) ou un établissement public (l'Institut Géographique National, ou les haras nationaux). Pourquoi cette séparation ? C'est là que l'Histoire nous éclaire.

Le Copyleft ou le retournement du Copyright Walt Disney se félicite aujourd’hui de l’extension de la protection que le copyright (ou droit d’auteur) offre à l’innocente Blanche-Neige contre les méchants pirates et « plagieurs ». Mais si ce copyright avait existé il y a quelques siècles c’est Disney lui-même qui aurait été condamné pour plagiat. Face à cette absurdité une initiative séduisante est née : le copyleft. Cette invention juridique utilise l’arme du copyright et, la retournant, en fait un outil de partage culturel. L’usage du mot « piratage » a explosé ces dernières années suite à sa promotion par les défenseurs de la propriété intellectuelle – alors qu’il ne correspond à rien en droit français. Le droit d’auteur (équivalent du copyright anglosaxon – et l’une des branches principales du droit de la « propriété intellectuelle ») est une invention juridique moderne qui octroie sur l’œuvre un droit moral et un monopole d’exploitation économique pour une certaine durée. Le retournement hacker [4] GNU General Public License.

Adoption du référendum d’initiative populaire, sans initiative populaire Par Roseline Letteron. Le 21 novembre 2013, la Commission mixte paritaire a adopté les textes relatifs au référendum d’initiative partagée, une loi organique et une loi ordinaire. Aussitôt adopté, la loi organique a d’ailleurs été transmise au Conseil constitutionnel, puisque ce dernier est obligatoirement saisi de toutes les lois organiques. Cinq ans après… On doit observer la lenteur de la gestation de ces textes qui trouvent leur origine dans la révision constitutionnelle de 2008 qui modifiait la rédaction de l’article 11, en ajoutant : « Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cinq années se sont donc déroulées entre la révision constitutionnelle et le vote des lois permettant sa mise en œuvre. Un champ d’application restreint Une initiative parlementaire Cela peut sembler compliqué, mais c’est très simple.

Si j’étais né à Gaza… Je suis juif. Si j’étais né à Gaza, je ferais peut-être partie du Hamas. Je défends l’existence d’Israël contre ceux qui rêvent de le voir disparaître : le gouvernement iranien, les mouvements islamistes, les antisémites européens, de gauche comme de droite, qui se servent d’Israël pour manipuler les jeunes issus de l’immigration en Europe. Comme si leur absence de perspectives avait à voir avec Israël ou les Palestiniens. J’aurais d’autant plus de mal à faire la distinction entre le peuple israélien, d’une part, et son gouvernement et son armée, d’autre part, que l’Etat d’Israël ne fait pas la distinction entre le Hamas et le peuple palestinien, en bombardant l’un et l’autre. Moi, palestinien, je n’aurais connu que le visage militaire d’un Israël construit dans un état de siège permanent, et dont la population s’est fabriqué un pragmatisme de survivant, aujourd’hui changé en virilisme froid. Michaël SMADJA Philosophe, auteur et comédien

{Données juridiques} | Connecter le droit et la documentation La double peine des classes populaires Pourquoi les classes populaires se détournent-elles un peu partout des partis de gouvernement, et singulièrement des partis de centre gauche qui prétendent les défendre ? Tout simplement parce que ces derniers ne les défendent plus depuis longtemps. Au cours des dernières décennies, les classes populaires ont subi l’équivalent d’une double peine, d’abord économique puis politique. En partie du fait d’une concurrence intensifiée entre pays, les gouvernements nationaux se sont concentrés de plus en plus sur les contribuables les plus mobiles (salariés hautement qualifiés et mondialisés, détenteurs de capitaux) au détriment des groupes perçus comme captifs (classes populaires et moyennes). La dérégulation financière et la libéralisation des flux de capitaux, sans aucune contrepartie, ont accentué ces évolutions. D’abord, reconnaître que sans une refondation sociale et démocratique radicale, la construction européenne va devenir de plus en plus indéfendable aux yeux des classes populaires.

Actualité juridique : la veille juridique de Net-iris Spécialisés dans la veille juridique, les juristes de Net-iris traitent quotidiennement l'actualité législative, réglementaire, jurisprudentielle française et communautaire avec un regard synthétique et la volonté de fournir une information pertinente et de qualité. Fort d'une présence en ligne d'une douzaine d'années et classé comme éditeur juridique de référence sur legifrance.gouv.fr, Net-iris a vu sa fiabilité reconnue par les veilleurs professionnels et documentalistes juridiques. M. Battisti pour l'ADBS : "Voici un site très complet (...). Comme des centaines de milliers d'internautes, réalisez votre veille juridique avec Net-iris !

Comment la France évolue sur la gestation pour autrui Des déclarations de la garde des sceaux, Christiane Taubira, et une décision de justice relancent la polémique autour de la gestation pour autrui. Pourtant, rien n’est ici très nouveau. Explications. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Revoilà la GPA. Mardi 19 mai, le procureur général de la Cour de cassation a annoncé qu’il recommanderait, dans le cadre de deux pourvois contre une décision de la cour d’appel de Rennes, l’inscription à l’état civil d’enfants nés d’un père français et d’une mère porteuse à l’étranger. Il n’en fallait pas plus pour réveiller les ex-« Manif pour tous » et leurs soutiens, notamment parlementaires, qui agitent le spectre d’une légalisation rampante de la pratique. 1. Comme l’a rappelé la ministre, la gestation pour autrui, qu’elle soit rémunérée ou non, est et demeure interdite en France. 2. 3. On estime qu’environ 2 000 enfants issus de GPA à l’étranger vivraient en France, en général avec une nationalité étrangère. 4. Allant plus loin, M.

Perseverare diabolicum : lecture approximative de la jurisprudence européenne sur la garde à vue à la Cour de cassation | Groupe de Recherche – Espace Liberté Sécurité Justice 16 juillet 2012 par Henri Labayle, CDRE Lire la jurisprudence de la Cour de justice avec les lunettes du droit français ne protège pas de la myopie juridique, l’affaire Melki l’avait déjà démontré en son temps (H. Labayle, Ordonner le dialogue des juges, RFDA 2010 p. 659). Ouvrant le parapluie de l’autorité de la jurisprudence du Kirchberg, elle accrédite ainsi l’idée, abondamment développée dans de nombreux commentaires, que le droit de l’Union européenne rendrait impossible, par son laxisme, le contrôle et l’éloignement des étrangers en situation irrégulière… Or, la vérité du droit positif n’est pas tout à fait celle que l’on dit solennellement, quai de l’Horloge. L’incompréhension de la politique européenne d’immigration est malheureusement répandue dans les cénacles français. En l’espèce, la Cour de cassation n’aura rien fait pour restaurer la compréhension. 1. L’effet dévastateur de cette interprétation en droit interne était facile à deviner. 2. 3. Il s’agit d’une erreur.

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