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LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!

LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
La mise au point des différentes classes d’antidépresseurs a suivi l’évolution des hypothèses biochimiques concernant la dépression. Une première hypothèse formulée durant les années 1960 ciblait la noradrénaline comme le neurotransmetteur principal impliqué dans la dépression. Cette hypothèse dites «des catécholamines» proposait que la dépression était due à une déficience en noradrénaline dans certains circuits cérébraux, alors que la manie correspondait à une surabondance du même neurotransmetteur. Bien qu’encore reconnue, cette hypothèse n’explique pas tout, et en particulier pourquoi des fluctuations du taux de noradrénaline n’affecte pas l’humeur de certaines personnes. Durant les années 1970, l’implication d’un autre neurotransmetteur, la sérotonine, fut postulée dans ce que l’on a appelé l’hypothèse «permissive» de la dépression. Fluoxétine (Prozac) Un troisième neurotransmetteur d'importance dans la dépression est la dopamine.

Qui dit dépression, dit inflammation du cerveau - Sciencesetavenir.fr INFLAMMATION. Le cerveau des patients dépressifs présenterait bel et bien une inflammation. Telle est la découverte d’une équipe du Centre pour Addiction et santé mentale (CAMH) de Toronto (Canada) qui ouvre la voie à de nouveaux traitements. Un des mystères de la dépression est, en effet, qu’on n’en connaît toujours pas l’origine. Et que 30% des personnes atteintes de dépression majeure (lire encadré) demeurent résistantes aux traitements. Si bien qu’aujourd’hui une nouvelle hypothèse voit le jour dans la communauté scientifique. L’hypothèse est étayée par plusieurs faits. La sévérité de la dépression intimement liée avec l'ampleur de l'inflammation Malgré tous ces indices, les chercheurs n’avaient pas encore de véritables preuves de l’inflammation cérébrale durant un épisode dépressif. D’autres chercheurs sont déjà en quête de la cause de cette inflammation.

Certains l'aiment froid : cette minorité de gens dont le cerveau s’épanouit avec les jours courts et l’hiver Beaucoup sont ceux qui commencent à perdre le moral au début de l'hiver. Les journées sont de plus en plus courtes, la lumière se fait rare et le froid n'aide pas. De façon générale, on parle du "blues de l’hiver" ou de la déprime hivernale, mais pour les scientifiques, il s'agit officiellement du "trouble affectif saisonier". Couramment, la dépression saisonnière est un épisode de dépression qui s'installe à l'automne ou au début de l'hiver et dure jusqu'au printemps. Pourtant, alors qu'une majorité de personnes ne supporte pas le ciel gris, le soleil absent et les journées glaciales, une minorité se réjouit à l'avance de l'arrivée de l'hiver. D'après les rares études sur le sujet, environ 5% des adultes américains souffrent d'un "désordre affectif saisonnier" entre le mois de novembre et mars, alors que moins de 1% présentent le même trouble au cours de l'été. Alors que pour d'autres, c'est durant l'été que la déprime s'installe. Les raisons à cela sont multiples.

La dépression liée à de faibles niveaux sanguins de zinc Des études chez des animaux montrent aussi que la carence en zinc peut induire un comportement dépressif qui peut être inversé par une supplémentation en zinc. Plusieurs études (mais pas toutes) qui ont mesuré les concentrations sanguines de zinc chez les personnes déprimées et non déprimées ont suggéré que la dépression peut être associée à des concentrations plus faibles dans divers échantillons de population. Afin de vérifier si les données cliniques disponibles supportent cette hypothèse, Swardfager et ses collègues ont réalisé une méta-analyse de 17 études impliquant un total de 1643 personnes en dépression et 804 personnes sans dépression. Les concentrations de zinc étaient, en moyenne, plus faibles chez les personnes déprimées que chez les participants des groupes témoins. Bien que ce type d'études observationnelles ne peut déterminer le sens de la causalité, un lien de causalité entre le niveau de zinc et la dépression est biologiquement plausible, soulignent les auteurs.

Un métabolite de la kétamine aurait une efficacité rapide contre la dépression La kétamine est un médicament anesthésiant. Elle est aussi illégalement utilisée comme drogue récréative sous le nom de spécial K ou vitamine K. L'HNK est l'un des nombreux composés produits lorsque la kétamine est métabolisée dans le corps. L'utilisation de la kétamine pour le traitement de la dépression est limitée parce que le médicament est administré par voie intraveineuse et peut produire des effets indésirables tels que des hallucinations et la sédation jusqu'au point de l'anesthésie, explique Irving Wainer cu National Institute on Aging à Baltimore, coauteur. Avec ses collègues, il a mené cette étude avec des rongeurs qui ont reçu des doses intraveineuses de kétamine, de HNK et d'un autre composé produit par le métabolisme de la kétamine, la norkétamine. La HNK, comme la kétamine, non seulement produisait des effets antidépresseurs puissants et rapides, mais stimulait des voies de neuro-régénération et initiait la croissance de neurones. Voyez également:

L'affaire du millepertuis Retourner à la liste des sujets traités. L'affaire du millepertuis Le rôle de l'AFSSAPS Répression administrative et désinformation Le Quotidien du médecin et le millepertuis Les études démontrant l'intérêt du millepertuis pour le traitement de la dépression Remarques sur le problème des autorisations de mise sur le marché des médicaments EpiloguePour en savoir plus L'affaire du millepertuis en France a commencé le 1er mars 2000 par un communiqué de l'AFSSPS (l'Agence gouvernementale qui s'occupe du médicament en France) mettant en garde contre l'utilisation du millepertuis. Voici le début du communiqué, j'ai rajouté les italiques : Le rôle de l'AFSSAPS "Risques liés à l'utilisation du millepertuis - Le millepertuis (Hypericum perforatum ou herbe de Saint-Jean ou St John's wort) est une plante médicinale utilisée en phytothérapie et disponible en officine. Répression administrative et désinformation Le Quotidien du médecin et le millepertuis Conclusions préliminaires :

6 processus favorisant la flexibilité psychologique ciblés par la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT) La thérapie d'acceptation et d'engagement ("Acceptance and Commitment Therapy", ACT), développée par le psychologue américain Steven C. Hayes et ses collègues, fait partie des thérapies cognitivo-comportementales dites de la troisième vague ou contextuelles. Plutôt que de viser à changer les événements psychologiques (émotions, pensées…) directement, ces thérapies cherchent à changer la fonction de ces événements et la relation de la personne avec ces derniers. Du point de vue de l'ACT, une source principale des problèmes psychologiques est la façon dont les événements psychologiques interagissent avec les contingences de l'environnement pour produire une incapacité de persister dans son comportement ou, selon le besoin, de modifier ce dernier, au service des qualités de vie désirées à long terme (valeurs). Six processus principaux (ou habiletés) sont ciblés pour développer cette flexibilité: L'acceptation La défusion cognitive Être présent Soi dans le contexte Les valeurs L'action engagée

Qu'est-ce que la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT)? Elle figure parmi les thérapies récentes dites contextuelles, aussi appelées thérapies de troisième vague. Elle vise à améliorer la flexibilité psychologique, c'est-à-dire la capacité d'être en contact avec les émotions et les pensées du moment présent tout en maintenant ou changeant au besoin son action dans la poursuite de ses objectifs ou de ses valeurs. La flexibilité psychologique permet par exemple d'accepter de vivre une anxiété qui va de pair avec certaines actions que l'on souhaite accomplir alors que de rechercher l'évitement de cette émotion peut conduire à ne pas pouvoir réaliser ses buts à long terme. La flexibilité est ainsi décrite comme une capacité d'acceptation et d'engagement. Afin de développer la flexibilité, l'ACT vise à favoriser : le développement d'habiletés pour composer avec les pensées et les sentiments négatifs. Six processus cognitifs centraux dans cette démarche sont : Psychomédia avec source : Act Mindfully Tous droits réservés.

Cognitive Behavioral Therapy Cognitive Behavioral Therapy (CBT) is a brief-oriented therapy that helps change emotional states by changing thoughts, limiting beliefs, and other cognitive distortions. This form of therapy is widely accepted as a treatment of choice by many, if not most, therapists today. It's a good compliment to other forms of therapy including directive types of hypnotherapy and NLP. Basically, Cognitive Behavioral Therapy presupposes that it’s our interpretation of events, rather than the events themselves, that cause the negative emotional and/or behavioral consequences we experience in a given situation. In the chart below are the elements of subjective experience upon which Cognitive Behavioral Therapy focuses: A = Activating event (Trigger)B = Belief about the event (The movie we make)C1 = Emotional Consequence (Resulting emotional state)C2 = Behavioral Consequence (Our actions or reactions) Our resulting emotional state has an impact on the actions we choose or the reactions that chooses us... 1.

Approche cognitive et comportementale - caen - INCTB La thérapie cognitive s’installe peu à peu à partir des années 60, avec T. Beck. Travaillant originellement sur la dépression, il relève l’existence de blocages cognitifs au changement : pensées automatiques, dialogue intérieur… Loin de la psychanalyse, ces processus de pensées portent sur des sujets bien « concrets ». A partir de ce constat va se mettre en place un modèle cognitif, adaptable notamment aux troubles anxieux. L’approche cognitivo-comportementale (pour parler plus simplement, l’analyse des pensées, croyances et des comportements qu’elles provoquent) est un élément essentiel et fondateur de toute démarche thérapeutique. Chaque être humain vit des situations. Le système cognitivo-comportemental de l'individu pourrait être représenté comme suit : Les thérapies cognitives et comportementales étudient ce système, mettent en valeur des disfonctionnement ou distorsions au niveau cognitif (pensées, ...). Nous pensons « Je pense donc je suis » A tout moment nous pensons. Distorsions

L'index de conscience : Résoudre les blocages | Kolibri coaching Nous avons vu précédemment que chacun de nous privilégiait un mode parmi la Pensée, l’Emotion et l’Action (comportement). Voyons à présent comment ces 3 modes s’influencent mutuellement et créent des boucles rétro-actives, parfois néfastes. Ceci permet de résoudre de vrais blocages au niveau d’une personne ou d’une équipe (car les blocages sont parfois contagieux!)Résumé de l’épisode précédent : L’index de conscience est une grille de lecture de notre fonctionnement, au travers de 3 modes (pensée, émotion, action) sur lesquels nous portons alternativement notre attention. Nous avons vu comment utiliser l’index de conscience pour mieux comprendre et gérer ses équipes : - chacun a son mode prioritaire : Pensée (PI), Emotion (EI), Comportement (CE) - un besoin non satisfait dans ce mode empêche de passer aux autres modes - le savoir permet de mieux communiquer avec ses équipes pour que chacun soit plus efficace Comment ce système Pensée-Emotion-Action crée-t-il des blocages puissants ?

Modèle cognitivo-comportemental de l’anxiété, conditionnement et apprentissage « Androgena L’anxiété se définit comme une « peur sans objet apparent légitime, avec sentiment pénible d’attente ». Associe dans son expression symptomatique des manifestations psychiques à des manifestations somatiques (neurovégétatives). C’est un signal d’alarme, préparant l’individu à faire face à une menace – externe ou interne -, ou du moins ce qui est perçu comme tel. Il y a une anxiété normale quand la réaction est adaptée, cet état est même nécessaire pour affronter la situation, mais la réaction peut dépasser l’objectif originel et devenir désorganisée et incontrôlée, c’est l’anxiété pathologique. L’hypersensibilité neurofonctionnelle est un terrain sur lequel peut se développer une « maladie du stress ». Le stress pouvant être alimentaire, environnemental, social, familial ou autre. La pathologie anxieuse résulterait de la constitution de schémas cognitifs responsables d’erreurs dans le traitement de l’information, lesquelles s’auto-entretiennent. À suivre… Sur le même thème

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