La reconnaissance au travail
La reconnaissance est devenue une demande quasi unanime chez les salariés. L’analyse montre qu’elle comprend quatre dimensions spécifiques. La demande de reconnaissance est devenue une composante essentielle de la vie au travail. Elle touche toutes les organisations, privées ou publiques, et toutes les professions, du bas en haut de la hiérarchie. Elle prend la forme de revendications de salaires, de statuts, mais aussi d’une demande plus générale et plus diffuse qui porte sur la personne elle-même, le « respect » et la dignité que chacun estime dus. Que se cache-t-il donc derrière cette notion de reconnaissance ? Objet insaisissable car multidimensionnel, elle est à la fois individuelle et collective, quotidienne et ritualisée ; elle concerne autant la personne que le travail ; elle peut être financière ou « symbolique ». L’analyse scientifique de la reconnaissance fait apparaître quatre dimensions principales. • Reconnaître la personne : une conception existentielle. Jean-Pierre Brun
La motivation en Entreprise : 10 idées reçues sur la motivation des salariés
Motiver ses équipes doit rester, pour tout dirigeant, une priorité absolue. La motivation dans l’entreprise est une stratégie de management qu’un dirigeant doit gérer au quotidien. Sans motivation, les collaborateurs ne s’épanouiront pas et, tout comme l’entreprise, ne se développeront pas, car si la motivation est nulle le résultat sera de… zéro ! Pour un dirigeant la motivation doit rester une préoccupation permanente, il doit continuellement travailler à motiver ses équipes. De nombreux responsables du personnel ont toutefois tendance à baser leur stratégie de management à partir d’idées reçues sur les facteurs de motivation des salariés. 1. Cela paraît étonnant à première vue mais cette idée reçue n’est pas toujours exacte. 2. Cette idée est vraie, un employé qui peut lui-même choisir les conditions d’exécution d’une tâche sera plus motivé pour la réaliser que si des délais et consignes strictes lui sont imposés. 3. 4. 5. Même si cela paraît étonnant, ce n’est pas une vérité. 6. 7.
La rémunération des salariés
A- Le salaire de base : une partie fixe rassurante B- Les accessoires : une partie variable motivante A- Les critères « traditionnels » B- Les critères de « la logique compétence » C- D’autres critères A- Une source de conflit B- Une source de stabilité Introduction : Se reconnaître dans un niveau social, se grouper et se différencier d’autres individus constituent des besoins fondamentaux pour l’Homme. L’importance attachée par le salarié à la rémunération qu’il perçoit, les comparaisons qu’il opère, et ses attentes donnent à la politique des rémunérations des entreprises une grande influence sur sa productivité et le climat social dans l’entreprise. Par rémunération, il faut entendre le salaire ou le traitement ordinaire de base ou minimum et tous autres avantages et accessoires payés, directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l’employeur au travailleur en raison de l’emploi de ce dernier. A- Le salaire de base : une partie fixe rassurante 1. 2. 3. 4. C- D’autres critères
La rémunération peut-elle encore être un outil de motivation du salarié ?
Pour adapter les rémunérations des salariés à leur activité, l'employeur doit s'appuyer sur des critères de différenciation objectifs. De récentes décisions de justice le rappellent. Dans quelle mesure l'employeur a-t-il la possibilité d'adapter les rémunérations à l'activité des salariés, à la qualité de leur travail et encourager ainsi la motivation qu'ils déploient lors de la réalisation de leur prestation ? Au niveau collectif, la participation des salariés aux bénéfices de l'entreprise vise à permettre aux salariés de bénéficier de l'expansion économique de l'entreprise, et donc à accroître leur implication dans la bonne marche de leur entreprise. La Cour de cassation vient ainsi récemment de décider que la nature discrétionnaire d'une prime n'autorise pas l'employeur à s'affranchir du respect du principe (Cass. L'octroi d'un avantage en nature ne permet pas d'échapper à l'application du principe.
Développer la reconnaissance au travail : un élément majeur pour l’entreprise
Souffrance, mécontentement, démotivation, trouble du sommeil, difficultés de concentration, isolement, absentéisme, angoisse, burn out…… Le stress au travail peu avoir des impacts lourds et non négligeables sur la santé. Il peut se traduire par des réactions physiques, psychologiques et comportementales importantes. Compétition accrue entre les entreprises, augmentation des exigences de qualité, de délais, de service, devoir de réactivité… Les exigences de rendement de plus en plus poussées associées à notre mode de vie moderne et à son rythme effrené font que de plus en plus de salariés sont confrontés à des problèmes de stress dans leur environnement professionnel. Au Canada, plus du tiers des travailleurs déclarent vivre des situations concrètes de stress au travail. Des sources de stress multiples : en période de pénurie de main d’œuvre, comme le vit actuellement le Québec, il devient stratégique pour les entreprises de conserver son personnel. Les acteurs de la reconnaissance
La participation et l'intéressement - Rémunération
> La participation Si vous travaillez pour une grande entreprise, vous recevez une participation aux bénéfices. Vous ne le saviez pas ? Ce n’est pas étonnant, c’est un dispositif d’épargne salariale. Elle n’apparaît pas sur votre fiche de paie. Vous vous demandez si vous êtes concernée : Votre société compte au moins 50 personnes, 3 ans d’existence et réalise un bénéfice supérieur à 5% des fonds propres ? Comment la chiffre-t-on ? Des capitaux propres.Du bénéfice net.De la masse salariale.De la valeur ajoutée de l’entreprise. Quelle est la répartition ? Bon à savoir : - Le salaire ouvrant droit à participation est plafonné. - La part attribuée à chaque salarié ne peut dépasser les ¾ du plafond annuel de la sécurité sociale (pour 2013 par exemple : 37 032 euros) > Comment est-elle versée ? Les bénéfices de la participation ? Mais pour vous cela signifie aussi disposer d’une rémunération complémentaire et être associée aux bénéfices de votre entreprise. > L'intéressement > Comment est-il versé ?
Les primes - Rémunération
> Les primes relatives au rattrapage du coût de la vie Elles sont prévues par des textes comme votre convention collective, un accord d’entreprise ou votre contrat de travail. La prime de vie chère ou la prime de productivité en font parti.Versées en même temps que votre salaire elles sont soumises : Aux retenues pour cotisations sociales.A la CSG.A la CRDS.A l’impôt sur le revenu.Aux majorations pour heures supplémentaires. > Les primes relatives aux conditions de travail Activité dangereuse, en hauteur, conditions insalubres, responsabilité d’une caisse ? > Les primes relatives aux qualités personnelles Vous bénéficiez d’un bonus si vous êtes à l’heure à votre travail ? > Les primes annuelles Ce sont par exemple : Le 13ème moisLa prime de fin d’année.La prime de vacances.La prime de bilan… > Les primes hors salaire Intéressantes car elles ne sont ni soumises aux retenues sociales ni à l’impôt sur le revenu ! De déplacement.De transport.De panier.De salissure.De représentation…
Les problèmes de santé personnels ont un impact au travail
Les problèmes de santé personnels des employés ont un impact sur les entreprises, selon un sondage réalisé en France par l'institut Sociovision et dévoilé le 2 décembre. Agnieszka Gaul 34% des salariés de plus de 50 ans ont des difficultés pour voir même avec des lunettes, et 29% ont des difficultés pour entendre. 20% des salariés ont une maladie chronique (28% des plus de 50 ans), ce qui entraîne une gêne dans le travail pour 77% d'entre eux. 45% des salariés reconnaissent ne pas être suivis régulièrement par un professionnel de santé, et 20% voient un généraliste moins d'une fois par an. 31% des salariés souffriraient de troubles du sommeil souvent ou en permanence. 13% des salariés sont arrêtés pour maladie chronique, 2,9 fois par an, pour 35 jours d'absence au total dans l'année. 9% des salariés sont arrêtés pour troubles psychologiques, 2,7 fois par an, pour 45 jours d'absence au total dans l'année. © 2009 Relaxnews