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Nouvelle formule

Nouvelle formule
Avons-nous bien travaillé? Nous journalistes, de télé, de radio, de presse écrite, sur le Web, comment avons-nous traversé cette semaine de mort, de larmes et d’hystérie? Avons-nous commis des erreurs – des « manquements » comme les appelle déjà le CSA, qui s’est auto-saisi du dossier? En avons-nous trop fait? Ou pas assez? Aurions-nous pu agir autrement? Ces questions et d’autres, généralement énoncées avec moins de diplomatie, ont commencé à circuler sur les réseaux dès le lendemain de l’attentat chez Charlie, quand toutes les rédactions de France – et pas seulement! Les médias ont-ils involontairement renseigné les terroristes? Celle-là, je dois avouer, piteusement, que nous l’avons commise aussi, laissant l’info quelques minutes en ligne avant de réaliser que, contrairement à ce que nous pensions, nous seuls étions au courant, et de la retirer. Deux remarques: – Nous sommes journalistes, notre travail, c’est d’informer, c’est ce que nous avons fait. Les médias en ont-ils trop fait?

En Europe, la crise de la presse frappe prioritairement les pays du Sud En Espagne, Grèce ou Italie, des titres emblématiques sont menacés de disparition. Etat des lieux d'une crise qui frappe durement l'Europe du Sud. La dernière parution du quotidien La Tribune, quelques semaines après la disparition des kiosques de France Soir, est symptomatique d'une crise de la presse qui s'étend au-delà des frontières françaises. En Grèce, une profession sinistrée Depuis le début de la crise de la dette grecque, en 2010, deux quotidiens ont fermé, Apogevmatini et To Vima, tandis qu'Elefthérotypia, journal historique de gauche, est en quasi-faillite – de même que la chaîne de télévision privée Alter. En 2011, les pertes des principaux groupes de médias ont atteint 107,7 millions d'euros tandis que les ventes des journaux ont baissé entre 9 et 20 %. Publico, un journal espagnol engagé en quête effrénée de soutiens En Espagne, après la cessation de parution fin 2011 du journal gratuit ADN, c'est l'emblématique Publico qui est menacé.

Lettre à Cécile Duflot Madame la Ministre du Logement « Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps ». Je n'attendais que trois lettres magiques pour enfin bien me loger dans la capitale à l'heure où les contrats courts, le sous-emploi et le chômage sont la norme : C.D.I. ; contrat à durée indéterminée. Je ne vous cache pas que je me faisais une joie que ce précieux sésame survienne au 1er octobre, deux mois après l'entrée en vigueur de la promesse-phare de notre président François Hollande durant la campagne électorale : l'encadrement des loyers des logements privés, lors d'une relocation ou du renouvellement du bail, dans trente-huit agglomérations dont Paris, la folle, la dingue aux loyers prohibitifs. Promesse d'embauche en main, je me suis mise en quête d'un pas allègre d'un toit à durée indéterminée dans Paris intra muros, rien de mégalo, pas de dernier étage plein sud avec terrasse ou balcon filant rive gauche, mais un petit studio ou deux pièces vide, rive droite.

Edward Hopper : peintre de la solitude et de la lumière Voir un Hopper original en Europe, ce n'est pas la chose la plus aisée du monde. Il n'en existe en effet que quelques exemplaires à Madrid, dans la collection Thyssen. Mais rien à Paris, ville qui l'influença beaucoup et où il séjourna pourtant quelques mois. La rétrospective qui se tient au Grand Palais, jusqu'au 28 janvier, est une occasion unique de voir, rassemblées, plusieurs dizaines de ses œuvres. De l'atmosphère unique de ses scènes urbaines, le public connaît surtout son œuvre phare, "Nighthawks". >> Suivez la visite guidée de Didier Ottinger : Crédit des œuvres reproduites dans le film : Chop suey, 1929. Gas, 1940. Nighthawks, 1942. Morning Sun, 1952. Two Comedians, 1966.

Charlie Beckett: «Le journalisme, c’est du divertissement» «Rassurez-vous, je ne vais pas vous dire que votre avenir, en tant que journaliste, c’est de publier sur un blog». Charlie Beckett, journaliste, auteur de l’ouvrage SuperMedia et directeur du programme Polis à la London School of Economics, était vendredi 26 février 2010 à l’école de journalisme de Sciences Po pour donner un cours sur le «networked journalism», le journalisme en réseau. Résumé en 8 points. 1. «Le networked journalism est un processus et non un produit» Le concept de «networked journalism» est né du constat que, en ligne, lecteurs et journalistes vivent dans le même monde et que les liens qui se nouent entre eux permettent de construire l’information de façon collaborative. 2. Exemple: la première photo de l’Airbus qui a amerri sur l’Hudson, en 2009, a été postée sur Twitter par Janis Krums, un citoyen américain embarqué sur un ferry sur l’Hudson au moment de l’accident. Le directeur de Polis insiste: «Faire une photo, ce n’est qu’une partie du job. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

La une de l’Express en débat au Women’s Forum ? (suivi d’un diapo sur les femmes en une de la presse) {*style:<b> En ce moment se déroule à Deauville le Women’s Forum . </b>*} Si j’étais à la place des des organisatrices, j’ajouterais un atelier débat sur la Une de l’Express (où je collabore). Oui cette une agace les femmes et les féministes , non elle n’est pas une mauvaise nouvelle. Comment les médias peuvent-ils aspirer l'innovation Il s'appelle Teleportd. C'est un agrégateur de photos qui scanne toutes les photos géolocalisées sur des applications mobiles "sociales" et les médias sociaux (Tumblr, Twitter, Twitpic, etc), et peut faire remonter, à partir d'un mot-clé, des photos indexées par rapport à leurs métadonnées. Pratique, pour des médias qui veulent enrichir leurs articles de photos, ou qui ont besoin de photos, même prises par des amateurs, pour des articles d'actualité immédiate... Bientôt, un système permettra d'identifier automatiquement l'auteur de la photo. Teleportd a décroché le prix Startup for News, attribué par le Global Editor network, association qui regroupe des rédacteurs en chefs, et s'était penchée sur une présélection de 13 start-ups. Il incarne parfaitement cette nouvelle génération de start-ups qui pourraient être complémentaires et indispensables aux médias demain, en leur apportant un service très spécifique, qu'ils n'auraient pas forcément eu l'inventivité de développer en interne.

Espagne : "El Pais" va licencier un tiers de ses effectifs Le quotidien espagnol El Pais, né en 1976 durant la transition démocratique de l'après-franquisme, dévoile mardi 9 octobre un plan social comprenant une réduction d'un tiers de ses effectifs, dans un secteur qui a déjà perdu près de 8 000 emplois depuis 2008. A LIRE : Le quotidien "El Pais" sabre dans ses effectifs et veut réduire les salaires Le plan prévoit une réduction d'effectifs de 150 personnes sur un total de 466 salariés, selon une source proche du dossier. Les mesures attendues comprennent "des préretraites, une réduction d'effectifs dans les bureaux du journal" ainsi que "dans les rédactions de Madrid et Barcelone, et une baisse des salaires", avait indiqué vendredi la direction du journal, à l'issue d'une réunion avec les représentants du personnel. A LIRE : La crise de la presse prend des accents européens Prisa, le premier groupe de médias espagnol auquel appartient El Pais, avait annoncé en juillet une perte nette de 53,09 millions d'euros au deuxième trimestre.

Les éditeurs de presse défendent leur « taxe » sur l'indexation Le Conseil Supérieur de la Propriété littéraire et artistique, conseil juridique du ministère de la Culture, va auditionner les éditeurs de presse dans le cadre de sa commission de référencement. Selon nos informations, les éditeurs de presse ont été conviés au CSPLA afin d’être auditionnés par sa commission de référencement. Le conseil juridique du ministère a donné rendez-vous le 7 novembre prochain à Denis Bouchez, directeur du SPQN (Syndicat de la presse quotidienne régionale) et Nathalie Collin, présidente de l'IPG (Association de la presse d'information politique et générale) Fin 2011, le CSPLA s’est vu confier une mission sur les moteurs de recherche portant sur « les outils de référencement des œuvres sur l'Internet ». L’enjeu de cette audition s’inscrit dans la lignée des revendications de le SPQN : se faire rémunérer par les moteurs pour l’indexation des contenus, alors même que ces acteurs investissent pour optimiser leur classement...

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