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Les addictions et ses « objets », Conférence à la Gamers Assembly 2009

Les addictions et ses « objets », Conférence à la Gamers Assembly 2009
L’Addiction Etymologie Le terme « addiction » vient du latin « ad-dicere », signifiant «dit à». A l’origine le mot « addiction » était employé pour désigner les esclaves qui étaient « dits à » leur maîtres… Par la suite, le vieux français utilisait le mot « addictus » qui voulait dire « contrainte par corps ». Sens en Psychanalyse En psychanalyse, le mot « addiction » a été employé dans le but d’expliquer des fonctionnements particuliers de sujets dépendants à une substance ou à un objet se situant en dehors du corps, que l’on nomme « objet externe ». Le terme de dépendance ou d’habitude ne suffisait pas à décrire le besoin de répétition de ces comportements et la satisfaction provoquée par cette répétition n’était pas prise en compte dans la seule notion de dépendance. Mais vouloir ne pas passer à côté de ce fonctionnement particulier et vouloir absolument désigner tout comportement excessif comme une « addiction », sont deux choses bien différentes. Les Conduites addictives

Définition et présentations des addictions L’usage de certaines substances est très ancien. En Asie, les feuilles du cannabis sont utilisées à des fins thérapeutiques depuis des millénaires. L’alcool apparaît dès l’Antiquité. La médecine grecque de l’Antiquité utilisait l’ opium et en signalait déjà les dangers. Aux XVIe et XVIIe siècles on se servait du tabac pour guérir les plaies. coca ïne. Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc. sont des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau c'est-à-dire qu’elles modifient l'activité mentale, les sensations, le comportement et qu’elles provoquent des effets somatiques (sur le corps) variables selon les propriétés de chacune, leurs effets et leur nocivité. Le cannabis, la cocaïne, l' ecstasy , l'héroïne (…) sont des substances illicites : le code pénal en interdit et en réprime la production, la détention et la vente, conformément aux conventions internationales.

« Journée sans Facebook » : peut on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Fear of missing out Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les téléphones mobiles permettent aux gens de demeurer en contact constant avec leur réseau social et professionnel. Cela peut engendrer une consultation compulsive de peur de manquer quelque chose[1]. La peur de manquer quelque chose (FOMO, acronyme de l'anglais fear of missing out) est une sorte d'anxiété sociale caractérisée par la peur constante de manquer une nouvelle importante ou un autre événement quelconque donnant une occasion d'interagir socialement[2]. Avec l'utilisation croissante de l'Internet, une certaine proportion d'internautes développent une dépendance psychologique d'être en ligne, ce qui peut mener à une anxiété d'être hors connexion, s'exprimant sous la forme de « peur de manquer quelque chose »[4]. Source[modifier | modifier le code] Une étude de Andrew Przybylski montre que le FOMO se produit fréquemment chez les personnes qui possèdent des besoins psychologiques insatisfaits tels être aimé et respecté[5].

Addiction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dépendance, ou addiction (qui est un anglicisme), est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (par exemple : utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a — le plus souvent — d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité. L'anglicisme addiction est au sens courant souvent synonyme de toxicomanie[1] et désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité. Le terme d’assuétude, également noté bien que peu utilisé, a un sens similaire sans toutefois être aussi négatif (assuétude au chocolat mais dépendance à la cocaïne). Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial et social. Étymologie et introduction[modifier | modifier le code]

Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. Par ailleurs, la dépendance aux jeux vidéo est bien analysée par l'ouvrage de Mme Christine Kerdellant et M.

La cyberdépendance,réel danger pour nos ados ? - Kulq Réseaux sociaux, tchat, jeux vidéo, internet, la cyberdépendance est aujourd’hui favorisée par les innombrables supports proposés aux consommateurs. Toujours plus ludiques et attrayants, ces derniers poussent la jeune génération à ne plus décrocher de leur écran d’ordinateur ou de leur smartphone. Par chance, il existe des solutions pour lutter contre cette cyberdépendance. Pourquoi les jeunes sont-ils attirés par le monde virtuel ? Plus de 80% des ménages possèdent aujourd’hui un ordinateur connecté à Internet. Quelles sont les solutions pour lutter contre la cyberdépendance ? Pour lutter contre cette cyberdépendance, il existe des solutions simples, mais efficaces. Crédit photo : JohanViirok. Tous les articles de Benjamin. La cyberdépendance... - Le blog de Dark Entries 5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 21:09 La cyberdépendance ou cyberaddiction... La dépendance à internet (aussi appelée cyberdépendance ou cyberaddiction) est un trouble psychologique entraînant un besoin irrésistible et obsessionnel d'utiliser internet. La cyberdépendance se caractérise par l'ensemble des problèmes liés à l'utilisation de l'outil informatique (en dehors du cadre du travail) qui auront un effet néfaste voir destructeur sur l'utilisateur. On parle de dépendance à internet lorsque les symptômes suivant apparaissent: - les symptômes psychologiques: - les symptômes physiques: sécheresse des yeux maux de tête, migraines maux de dos syndrome du tunnel carpien mauvaise alimentation mauvaise hygiène de vie insomnies ou changement important dans le cycle du sommeil Il existe plusieurs types de dépendance à internet: la dépendance à caractère relationnel (courrier électronique, chat, forum de discussion, blog...) Des liens: - Cyberdépendance.fr - Contrôle Parental.net

Dépendance à Internet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance cyberaddiction usage problématique d'Internet (UPI) ou trouble de dépendance à Internet (TDI)) désigne un trouble psychologique entraînant un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne. Des activités en ligne, telles que l'achat en ligne, si faite en personne, peuvent être considérées comme problématiques si celles-ci sont compulsives. Signes et symptômes[modifier | modifier le code] D'après le spécialiste français Romain Cally « sur le web, la compulsion apparaît lorsque l'internaute ne juge plus son comportement normal, mais ne peut pour autant éviter de se connecter. Symptômes psychologiques allégués[9] : Symptômes physiques allégués[10] : yeux secs ;maux de tête migraineux ;maux de dos ;syndrome du tunnel carpien ;repas irréguliers ou sautés ;mauvaise hygiène personnelle ;insomnies ou changements dans le cycle du sommeil. D. Psychologie :

Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La e-dépendance et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. L’évolution des outils informatiques s’accompagne par la suite d’une véritable explosion de demande consultation. Lire ou relire plus tard

Bonjour,
Merci pour le partage de cet article très intéressant, qui vient compléter ma collection et éclairer davantage la problématique que soulève le terme "d'addiction" face à l'usage du numérique. by maillot_gpea_psy Mar 2

Je partage un lien sur un article de Vanessa Lalo qui a retenu mon attention.
Vanessa Lalo est psychologue clinicienne, spécialisée dans les jeux vidéo, les usages numériques et leurs impacts (thérapeutiques, cognitifs et pédagogiques).
Dans cet article, elle livre la définition du terme "addiction" pour introduire le sujet de l'addiction aux jeux vidéos. Par son développement, Vanessa Lalo tente de répondre à ces questions : Comment repère-t-on une dépendance à un jeu vidéo chez un sujet ? Peut-on parler d'addiction aux jeux vidéos ?
Je vous souhaite une bonne lecture. by salgado_groupea_psy Feb 21

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