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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?
par François Brooks À force d'en parler, le néant finit par avoir de la consistance. (Léo Ferré, Ludwig) Il y a des questions qui, à mon avis, vont toujours rester sans réponse, non pas parce qu'on ne peut pas s'essayer à leur trouver quelque solution mais parce que, aussitôt la réponse trouvée, elles ressurgissent indemne, comme le bouchon de liège se remet à flotter aussitôt qu'on lâche prise après l'avoir enfoncé sous l'eau. Cette question : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? », tout comme la majorité des questions philosophiques me semble revêtir l'insolubilité. Malgré tout, voyons ce qu'on peut en faire. 1. Cette question m'embarrasse parce qu'elle m'apparaît invalide. Wittgenstein avait résolu cette impasse logique dans la conclusion de son Tractatus logico-philosophicus en statuant que ce dont on ne peut parler, il faut le taire. 2. Pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien? Existe-t-il quelque chose plutôt que rien? 3.

Une grande anthropologue éclaire le débat et défait les préjugés. Les propos du ministre de l'intérieur sur la hiérarchie des civilisations font polémique et sèment la confusion. Une grande anthropologue éclaire le débat et défait les préjugés. Entretien avec Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France. Que pense l'anthropologue que vous êtes des propos du ministre de l'intérieur Claude Guéant, qui a affirmé que "toutes les cultures ne se valent pas" et qu'"il y a des civilisations que nous préférons" ? Je ne sais pas s'il faut y voir une marque d'opportunisme politique en toute connaissance de cause ou s'il s'agit de l'expression de l'ignorance : calcul ou méconnaissance ordinaire de divers savoirs ou même du sens des mots ? Ce qu'il convient de dire en premier, c'est que ces certitudes, fondées sur des émotions, ce " bon sens " partagé pour affirmer que les autres ne sont pas comme nous et, dans la foulée, nous sont inférieurs, proviennent d'un réflexe psycho-social partagé par toute l'humanité. Non. Non, bien sûr. Hélas oui.

Quels sont les critères du réel ? Sujet Quels sont les critères du réel ? Demander quels sont les critères du réel, c'est déjà prétendre qu'il y a un réel en soi. La question préalable est alors : qu'est ce que le réel ? Est réel ce qui ne peut être entamé par une fiction, ce qui exclut toute chimère, toute apparence, toute illusion. Devrons-nous assimiler le réel à l'ensemble des choses actuellement existantes ? Nous constaterons en premier lieu que notre perception du monde sensible n'est pas un critère du réel stable parce qu'elle inclut parfois l'erreur, et que la raison est l'indice d'une vérité plus réelle que la réalité immédiate. L'animal ne se pose pas de question : il vit le réel sans le savoir. La raison est pour l'homme un critère du réel beaucoup plus sûr que la perception immédiate, dans la mesure où elle dispose d'un savoir. Nous avons vu que la perception n'était pas un critère du réel, mais que l'âme était plus en mesure de l'approcher, parce qu'elle est le critère de la vérité.

Le pardon sous l'angle de la philosophie Jusqu’où l’homme est-il capable de pardonner ? Existe-t-il une frontière infranchissable permettant de distinguer le pardonnable de l’impardonnable ? Cette limite, si elle existe, a-t-elle un caractère universel ? Le pardon est avant tout une rupture dans la chaîne affective. Le pardon est donc une condition nécessaire à la vie. Il existerait ainsi de l’impardonnable, dont la justice international s’est notamment saisi en le qualifiant de crime contre l’humanité. Présenté ainsi, le pardon se vit donc dans un ordre, la justice dans un autre.

la philosophie doit-elle passer par des récits pour penser l’Être ? Marie-des-Neiges Ruffo Book Story 1 - Avec l'aimable autorisation de J.-C. Roux - Creative commons Si nous nous rappelons de ce qu’avait dit Howland, nous pensons naturellement notre vie et celle des autres sous la forme d’un récit. Avant de le faire, précisons une fois de plus l’activité du philosophe. L’apport de Heidegger La recherche philosophique est une mise à découvert. S’il est vrai qu’on ne peut philosopher sur l’être que par un récit, une recherche sur l’être comme celle accomplie par Heidegger ne pourrait s’en passer. Les utopies ont un apport distinct des mythes pour notre sujet. Le recours ou non à des récits peut donc être à la fois une possibilité et une nécessité pour la philosophie.

Programme annuel des cours 2013-2014 - Ars-praeceptorum - Université populaire. Education et Culture pour tous. Luxeuil les Bains, Lure, Vesoul, Saulx, Saint-Loup et Saint-sauveur 70. Lundi 1 octobre 2012 1 01 /10 /Oct /2012 11:49 A nos fidèles et nouveaux participants, nouvelles participantes: Les membres actifs de l'association vous proposent le programme annuel de cours pour 2013 – 2014 : plus de 11 matières par semestre pour s’initier ou approfondir ses connaissances en langue française, en anglais, en mathématiques, en médecine, en psychosociologie ou en histoire. L'objectif de l'Université populaire: Préserver et enrichir la vie locale. Vous découvrirez un enseignement communicatif dont le but est de développer une habileté à communiquer par oral et par écrit. Voir les articles de presse: cliquez ici. Vous pouvez retrouver nos articles sur les réseaux sociaux, cliquez ici: Programme des cours proposés à l'Université Populaire: Voici les prochaines dates des conférences qui auront lieu du 01 octobre au 31 mars. Jeux logiques et mathématiques : Avec Mr. Comprendre la conception des jeux de hasard (tiercé, loto, keno,...) Contact: d.toussaint1@wanadoo.fr Avec Mr.

L'étant sans l'être Auteur Stéphane Chauvier du même auteur Université de Caen 3 Pour le montrer, nous allons tout d’abord donner un aperçu, aussi descriptif que possible, du type de considérations que l’on peut associer à la notion de « métaphysique analytique », sans nous embarrasser, pour l’instant, du sens que le mot « métaphysique » peut prendre dans ce contexte et de son rapport avec ses emplois traditionnels. Pour un visiteur étranger, l’un des traits distinctifs de la métaphysique analytique est que les auteurs qui la pratiquent ont entre eux des différends métaphysiques : par exemple, certains sont « factualistes », d’autres « chosistes » [6] [6] Cf. 4 On pourrait, en première approche, être tenté de répondre que l’affaire propre de la métaphysique analytique, c’est . 5 Le problème fondamental, pour l’interprète, est de comprendre la provenance et la teneur de ce genre de questions. 6 Quels concepts sont des concepts métaphysiques ? 7 2.

Être Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On peut analyser l'être par différentes méthodes (en suivant des distinctions classiques, cf. Parménide, Aristote, Thomas d'Aquin, Pascal, Descartes, Kant, etc). Une analyse du mot (einai, esse, sein, to be, essere, etc.) permet de distinguer deux sens fondamentaux : être tel ou tel, ou être d'une manière absolue.Le concept peut aussi s'analyser à partir des catégories linguistiques sous lesquelles il se présente. Ces dernières distinctions, en plus d'être des analyses linguistiques, déterminent également pour une bonne part les sens essentiels de l'analyse métaphysique. Philosophie[modifier | modifier le code] Généralités[modifier | modifier le code] Pour les philosophes depuis l'antiquité la question du sens de l'être est à la fois la plus évidente, car la première, et en même temps la plus compliquée, cela car manquant de référentiels, les philosophes ne savent à quoi la rattacher de plus général afin de pouvoir complètement la cerner.

Louis Lavelle : La présence de l'Etre Louis Lavelle est un remarquable philosophe français du XXème siècle, le plus profond sans doute avec Bergson et Guénon. Dans ce texte, il nous invite à prendre conscience de la présence de l'Être. "Il y a une expérience initiale qui est impliquée dans toutes les autres et qui donne à chacune d’elles sa gravité et sa profondeur : c’est l’expérience de la présence de l’être. Reconnaître cette présence, c’est reconnaître du même coup la participation du moi à l’être. Personne sans doute ne peut consentir à cette expérience élémentaire, en la prenant dans sa simplicité la plus dépouillée, sans éprouver une sorte de frémissement. Mais il est difficile de l’isoler pour la considérer dans sa pureté : il y faut une certaine innocence, un esprit libéré de tout intérêt et même de toute préoccupation particulière. La plupart des hommes sont entraînés et absorbés par les événements.

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