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Genre, le désaccord

Genre, le désaccord
Dans la grammaire, le masculin l’emporte sur le féminin. Cette règle qui régit l’accord de l’adjectif exaspère les féministes. L’Académie française acceptera-t-elle de la réformer ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Chemin La France est sans doute l’un des seuls pays au monde où les esprits s’échauffent sitôt que l’on évoque une réforme, même prudente, de la grammaire ou de l’orthographe. En 1990, la disparition de certains accents circonflexes – voute ou paraitre – et la soudure de quelques mots composés – portemonnaie ou pingpong – avaient fait frémir les puristes : l’aval de la prestigieuse Académie et du Conseil supérieur de la langue française n’avait pas suffi à apaiser la sainte colère des défenseurs de l’orthodoxie. En France, on ne plaisante pas avec la langue. Aujourd’hui, certaines féministes rêvent pourtant de bousculer ce bel ordonnancement linguistique régi par une institution vieille de bientôt quatre siècles. Car l’Académie veille.

Sexisme dans le langage — Wikirouge Il existe des reflets du sexisme dans le language, écrit ou oral, avec des degrés divers selon les langues et leur histoire. Un reflet d'une domination bien réelle Si le langage est sexiste, ce n'est pas un hasard. Masculin comme genre neutre En français, le masculin est employé comme genre neutre, et par conséquent c'est le féminin qui est le genre "marqué". Verbalement, les femmes sont donc rendues invisibles dans un groupe humain. Cela se traduit encore plus nettement dans la règle explicite du "masculin qui l'emporte sur le féminin". "Le masculin l'emporte sur le féminin" Beaucoup de langues ont en commun d'adopter une même règle de grammaire sexiste pour l'accord des adjectifs, la règle "le masculin l'emporte sur le féminin". Cette règle est pourtant datée. C'est au 18ème siècle que la règle du masculin est affirmée, dans une période d'absolutisme triomphant où les hiérarchies traditionnelles sont lourdement réaffirmées. Féminisation - dévalorisation Exemple : "femmelette", "tapette"...

« Girls Do Science », quand Microsoft encourage les filles à faire des sciences Microsoft invite les petites filles qui aiment les sciences à continuer à créer et inventer, même si des gens leur font croire que c’est une affaire de garçons. 7 filles sur 10 sont intéressées par les sciences. Pourtant, 2 sur 10 seulement en feront leur carrière. C’est en partant de ce constat que Microsoft propose d’essayer de changer les choses, et de réduire l’écart entre ces deux chiffres. À lire aussi : LEGO lance un nouveau set de femmes très cool ! Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Microsoft a donc mis en ligne Girls Do Science, une publicité qui encourage les petites filles qui aiment les sciences à continuer à faire des sciences, si l’envie et l’intérêt qu’elles ont ne les quittent pas. À lire aussi : GoldieBlox et sa géniale pub féministe avec des petites filles À lire aussi : L’Oréal pour les Filles et la Science, un programme nécessaire Cette vidéo est à la fois adorable (ces petites filles le sont, adorables.

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