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Vera Molnar

Vera Molnar

Sol LeWitt, artiste américain "Les idées n'ont pas besoin d'être complexes. La plupart des idées qui ont du succès sont ridiculement simples. Ces idées ont généralement l'apparence de la simplicité parce qu'elles semblent inévitables. " En écrivant ces lignes dans le magazine Artforum en 1967, Sol LeWitt en disait long sur son oeuvre à venir, plus long que cet artiste épris de discrétion et ennemi du spectacle ne l'aurait toléré plus tard. Il était alors employé à la librairie du Museum of Modern Art de New York et ses amis se nommaient Dan Flavin, Robert Ryman et Robert Mangold. Né dans une famille d'immigrants russes, Sol LeWitt s'initie à l'art au Wadsworth Atheneum et à l'université de Syracuse avant de servir deux années en Corée. Ainsi commence la démarche critique et analytique au cours de laquelle naît l'art de LeWitt : à l'exaltation expressive de la subjectivité il oppose la rigueur d'une géométrie répétitive et, à l'apologie du geste créateur, le respect de règles méthodiques. Philippe Dagen

Vera Molnar| Galerie Oniris, Rennes Pendant tout l’été 2019, l’exposition « Alchimie des lignes » explore les nombreuses recherches de Véra Molnar sur la ligne depuis plus de soixante-dix ans. Véra Molnar crée un langage à partir de lignes calculées, programmées et spontanées. Toute son œuvre repose sur une construction stricte où la ligne et la couleur sont les seules bases structurelles. Véra Molnar parle d’alchimie des lignes comme Arthur Rimbaud parlait d’alchimie des verbes : une quête commune de transformer la réalité banale en une fiction poétique. Toutefois, une certaine émotion s’échappe de ses compositions linéaires, et ce sentiment est renforcé par des titres choisis avec justesse, ajoutant une pointe de poésie à l’œuvre. L’exposition « Alchimie des lignes » propose un voyage dans l’œuvre de Véra Molnar à travers différentes périodes et techniques : dessins générés par ordinateur dans les années 70s, tableaux, œuvres sur papier des années 50s ou plus récentes ainsi qu’une sculpture inédite.

Sol LeWitt ou le minimalisme monumental Quelques lignes, droites ou courbes ; deux couleurs, le noir et le blanc ; une flopée de contraintes mathématiques. Cela suffit. L'effet est somptueux. On pourrait égrener les chiffres à loisir, l'artiste les aimait. Minimal, c'est bien le mot : ces dessins naissent de quasiment rien. Conceptuel, le terme est des plus justes : peu importait à l'artiste qui allait réaliser ses oeuvres.

Vera Molnar | Dossier AWARE French painter. After studying at the School of Fine Arts in Budapest and discovering Cubism, Vera Molnár went to Rome in 1947 to continue her research into geometric painting, but she swiftly returned to Paris. Impressed by the work of Le Corbusier and Fernand Léger, she aimed at a more radical style. On the theoretical level, she was influenced by Mondrian, Malevich and the Zurich-based Concrete Art movement. Attracted by the relation between modern technologies and creation, Molnár was a co-founder, in 1961, of the Groupe de Recherche d’Art Visuel (GRAV), which laid claim to a kinetic approach to art and devoted a basic place to construction and perception. After that initial experimental period, she put the idea at the hub of the creative process: form was now no more than materialization.

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