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Qu’est ce qu’elle faisait dehors à cette heure-là ?

Qu’est ce qu’elle faisait dehors à cette heure-là ?
Lorsqu'une femme est agressée, force est de constater que les réactions sont toujours du même type : elle l'a cherché. Il est particulièrement stupéfiant de lire les réactions à l'agression d'une femme pour constater que nous ne sommes jamais à notre placez, toujours dans l'erreur, dans le mensonge ou dans l'exagération. « il y a très, très longtemps, les femmes dirigeaient le royaume. Une femme voilée est agressée ? On nous demande d'obéir à des règles qui changent en permanence, qu'on ne connait pas, qui seraient implicites mais peu claires. Un femme voilée est agressée ? Toujours plus grave, jamais assez. Les femmes mentent sur leurs agressions. Je crois qu'on ne mesure plus la violence de cette phrase qui nous dit que des lieux nous sont interdits à certaines heures. Donnez nous les règles. Minijupe, voile ou pantalon, une femme ment. Qu'est ce qu'elle faisait dehors à cette heure-là.

Lettre ouverte aux mecs pour qui « je ne suis pas de celles à qui on fait la cour » La rage au bide. La bile à la gorge et cet effort monstrueux pour ne pas émettre ce son rauque, pour ne pas déverser sa haine. Ça brûle. Ça me fait mal, vous savez. C’est pile ce moment où le ras-le-bol atteint son apogée et qu’on sait que l’on va crier. Alors quitte à crier ma douleur, autant la partager avec des personnes qui auraient peut-être envie de crier avec moi. Disons que dans notre charmante société patriarcale, il y a d’un côté les femmes respectables, qui font l’amour en couple monogame, exclusif et hétéro, et les autres. Les filles bien mettent un genou au sol, les mauvaises filles se cambrent Moi, je suis la putain. Encore que, malgré mon grand romantisme, j’ai pas toujours envie de me mettre en couple avec ces types. Mais voilà, il arrive que ces cons soient mes amis ou mes potes. Respectez-moi. Pourtant je ne cherche pas à prendre de la place dans votre vie, je me fais volontiers toute petite, vous savez, les gars. Vous savez quoi ? Mais je ne leur dis pas ça.

Douglas Hofstadter - Person Paper on Purity in Language William Satire (alias Douglas R. Hofstadter) From Metamagical Themas: Questing for the Essence of Mind and Pattern by Douglas R. Hofstadter, Basic Books, 1985. (Original web version: It's high time someone blew the whistle on all the silly prattle about revamping our language to suit the purposes of certain political fanatics. Most of the clamor, as you certainly know by now, revolves around the age-old usage of the noun "white" and words built from it, such as chairwhite, mailwhite, repairwhite, clergywhite, middlewhite, Frenchwhite, forewhite, whitepower, whiteslaughter, oneupuwhiteship, straw white, whitehandle, and so on. There is nothing denigrating to black people in being subsumed under the rubric "white"-no more than under the rubric "person." But Niss Moses would have you sit up and start hollering "Racism!" Another suggestion is that the plural pronoun "they" be used in place of the inclusive "whe." But Nrs. As for Nrs. Nrs.

Les victimes coupables, ou Yaka et Yakapa au dur pays de la réalité Après un petit résumé des croyances sur le viol, j’aimerais me pencher sur un aspect particulier de ces croyances, qui est très présent dans les discours aussitôt qu’on parle de viol. Il s’agit de la responsabilité des victimes. Mais pourquoi cette responsabilité? Comment s’exprime-t-elle dans les discours? 1/ La responsabilité des victimes, ou comment ne pas se faire violer Commençons par noter cette subtilité grammaticale : on dit plutôt « elle a été cambriolée » ou « elle a été assassinée ». C’est subtil, me direz-vous. Représentation du viol de Lucrèce par Tarquien. Florilège: « Honnêtement je trouve ce sujet assez réac, dans le sens où je suis une fille, et je ne me suis jamais laissé faire par un mec qui a pu aller trop loin avec moi (j’entend par là les mains au cul dans les transport en commun, les commentaires sur ma personne, etc), et j’ai toujours réussi à me faire respecter. Il suffit donc de se faire respecter pour ne pas être violée? No comment. Ha ben oui, suis-je sotte.

un bruit de grelot… » Misogynie Voici en vrac quelques bribes de réflexion décousue… En espérant que ça s’organise dans ma tête un de ces jours… J’ai envie de parler de fringues, de fard, de féminité, de misogynie… Je ne sais pas pourquoi on ne parle pas plus souvent de la façon dont on s’habille, dont on se présente, dont on apparaît, autrement qu’en des termes relativement dénigrants, comme si ce n’était que superficialité… Ou encore de la façon dont on prend soin de son corps, dont on se maquille, dont on s’agrémente… C’est bizarre, et je ne sais pas trop encore de quoi ça relève, mais depuis que j’ai officialisé ma transition j’aurais déjà eu facilement l’occasion (sans spécialement chercher) d’apprendre l’auto-défense. Ca m’interroge sur toute cette misogynie ambiante qui ne dit pas son nom… Parce que associer “maquillage” et “femmes” c’est misogyne, et que associer “femmes” et “superficialité” c’est misogyne. Et vous n’avez pas l’impression qu’il y a un bug là ? Solène Hasse (décembre 2010)

Girly is the new débile. Je suis tombée sur cet article via Raminagrobis. Je reste toujours assez stupéfaite de l'immense capacité des femmes à s'auto-dénigrer. Le foot est effectivement davantage suivi par les hommes et il était plutôt pertinent de créer un site destiné aux femmes afin de leur enseigner quelques termes footballistiques. Il était même opportun, soyons fou, de genrer le mesage en prenant un ton "entre filles". Passons sur le non féminisme des créatrices , je renonce provisoirement à comprendre comment on peut ne pas être féministe. Pourtant ce qui m'a le plus gênée dans l'article est cette phrase "Le tout est volontairement raconté sur un ton léger, très girly.". Sophie Gourion avait très bien expliqué la capacité des femmes à s'autodénigrer. Beaucoup de femmes ont énormément de mal à sortir des stéréotypes de genre et, au fond, s'y complaisent totalement tant on leur a appris qu'être prise pour une jolie idiote est flatteur.

Ne venez plus jamais me dire que la culture du viol n'existe pas Le sujet était tombé comme ça, sans malveillance, au hasard de la conversation. _"c'était comment ta première fois? J'avais pris l'habitude de mentir quand on me posait cette question, depuis plusieurs années, une histoire de première fois inventée, banale comme la pluie mais efficace. Mais ce jour là, et je ne sais pas pourquoi celui là plus qu'un autre, peut être la fume, ou peut être l'alcool, j'ai pas menti. Il y avait par exemple des fois où soudainement, une image, un moment, une sensation me revenait et me submergeait, coupant mon souffle et glaçant mon dos, mais j'avais fini par développer de véritables automatismes défensifs pour surmonter ces démons. Alors quand Séverine a parlé de quelque chose de "grave", dans un premier temps, je me suis sentie accusée. Elle est restée perplexe quelques secondes, comme si je venais de lui dire un truc aussi terrifiant qu'absurde. Viols, pédophiles, abuseurs... Je garde un souvenir très précis de cette conversation.

Pourquoi porte-t-elle un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging? Les beaux jours reviennent, et je sens qu’on va encore y avoir droit: des filles en short et des questions bêtes. Bon, normalement ici, j’essaie de soulever des questions intelligentes, qui quand on y répond intelligemment, amènent d’autres questions, et tout ça. Mais pour une fois, on va essayer de répondre à une question complètement idiote : « Pourquoi porte-t-elle un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging ? » Normalement ce texte devrait être illustré d’un petit cul de joggueuse. Mais je n’aime pas trop suivre les filles dans la rue et prendre leur cul en photo, ni racoler sur mon blog avec des petits culs. La réponse la plus simple et évidente est « parce qu’elle vaut se faire vio… parce qu’il fait chaud » . C’est évidemment complètement con comme réponse, mais c’est parce que la question est complètement con. Elle porte un petit short au ras du bonbon pour faire son jogging parce que :

L’influence des femmes sur le Net ou l’art de l’auto-sabotage Si vous êtes un(e) habitué(e) de Twitter, vous avez sans doute entendu parler de Klout qui a fait grand bruit récemment sur le site de microblogging. Pour les non-initiés, il s’agit d’un outil de mesure de l’influence sur la toile qui attribue aux utilisateurs un score entre zéro et 100. Capture d'écran du site Klout.com Cette note est calculée à partir de 35 variables (nombre de followers et d’amis, écho donné à vos publications, taille de l’audience engagée…). Un classement Klout très testosteroné ! Partagée entre circonspection et curiosité, je suis allée jeter un coup d’œil sur ce classement. Le seul hic, c’est qu’à l’instar des médias traditionnels, ceux qui sont surreprésentés dans ce Top 100, ce sont les hommes ! Étonnant quand on sait que les femmes seraient plus actives et plus présentes sur les réseaux sociaux que la gent masculine ! 539 bios Twitter comme sujet d’enquête Pourquoi m’intéresser à la bio ? Rosaura Ochoa / CC / Flickr.com Les femmes, reines de l’auto-sabotage Zhao !

Tu seras violée ma fille 8 mars ; journée internationale des droits des femmes. Fleurissent les communiqués de presse débiles pour nous honorer, nous la femme, et les réflexions de type "trop débile cette journée, c'est tous les jours les droits de femmes" (sorties de la bouche de celles et ceux qui n'en parlent évidemment jamais). Quand on naît avec un vagin, très vite on t'explique comment les choses vont se passer. Si tu sors tard/avec ces mecs/en boite, il va t'arriver "quelque chose". (et tu l'auras un peu cherché puisqu'on t'avait prévenu). Ce quelque chose est assez simple ; un inconnu va violemment t'écarter les cuisses et te rentrer son pénis dans le vagin. C'est compliqué de faire comprendre ca. Dans l'espace public, un homme a beaucoup plus de risques d'être tué qu'une femme ; pourtant on ne va jamais lui souligner que s'il sort de chez lui, il risque de finir avec un couteau planté dans la plèvre. Le pire est que les femmes ont intériorisé cela.

Je veux comprendre... le slut-shaming — Publié initialement le 16 juillet 2012 Le slut-shaming, que l’on pourrait traduire par « stigmatisation des salopes », consiste à rabaisser ou culpabiliser une femme à cause de son comportement sexuel (pratiques, nombre de partenaires, vêtements « provocants »…). Concrètement, c’est votre camarade de classe qui raconte à tout le monde qu’unetelle est « une vraie salope » parce que c’est elle qui l’a dragué pour qu’il finisse dans son lit. C’est votre copine qui dit que cette fille est une pute parce qu’elle coucherait avec n’importe qui. C’est cette nana de Tumblr qui a ressenti le besoin de signaler à toutes les femmes que leurs poitrines doivent rester à l’intérieur de leur haut : Réaction de Laci Green (Laci, on t’aime) : Le problème, c’est que ce type d’humour entretient l’idée que le sexe est dégradant pour les femmes. Les méfaits du slut-shaming Commençons par les dommages les plus évidents : le slut-shaming blesse les personnes qui en sont victimes. Cercle vicieux.

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