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"Le féminisme a pour ambition de révolutionner la société

"Le féminisme a pour ambition de révolutionner la société
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J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. Fatigué d'entendre des ignares et des incompétents baver de haine sur quelque chose qu'ils ne connaissent pas. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre. On étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de penser et d'agir socialement situées. De quelque façon qu'on le prenne, "la construction sociale des rôles associés au sexe", c'est le genre. J'enseigne le genre parce que c'est un fait. J'enseigne le genre parce que n'importe qui de bonne foi comprends très bien l'expérience de la boîte. Aux complices des attaques néo-réationnaires

Fausses amies Il est devenu difficile pour cette frange de la population qui a toujours vécu grâce à l’exploitation par l’homme de l’homme, et donc beaucoup de la femme, de nier le bonheur, la liberté, le soulagement que le féminisme a permis d’apporter dans nos vies. Personne de sensé de nos jours ne peut prétendre revenir sur le droit à l’avortement, sur la possibilité d’avoir un compte bancaire à son nom, sur le droit de vote, etc. Pour attaquer les droits des femmes, la meilleure méthode finalement, c’est de se dire féministe ! On trouve deux exemples de ces figures patentées du féminisme « jaune ». L’écrivaine Nancy Huston, avec moins de morgue, représente une autre de ces figures de l’upperclass qui contribue à saper par des techniques vicieuses la timide et difficile prise de parole des dominées.

Nos identités sont politiques Les choses aléatoires m’avaient dit que si j’avais envie de mettre un texte ici j’étais la bienvenue. Du coup Cassandra prend le clavier pour un petit texte en mode divergence des luttes. Suite à la mort de Clément Méric il y a eu un rassemblement dans ma ville, l’asso militante LGBT a relayé cet appel à rassemblement et j’ai pu lire ceci (j’ai mis certains passages en gras) : « […] Attention aux prises de position trop rapides au nom de [l’Asso]. Souvenez-vous que nous ne sommes pas un parti politique. » G.B « faudrait peut être arreter de manifester pour n importe quoi… je respecte ce militant mais je vois pas pourquoi moi gay devrais je manifester… vu l ambiance actuelle la discretion serait pas un mal » L.L.G « [L’Asso] est extrème gauche ! « Cet assassinat n’est que politique et n’a rien à voir avec le combat que [l’Asso] mène ! « Je ne vois toujours aucun rapport avec la politique et une asso gay. […] » C.L) Je vais paraphraser deux choses aléatoires dans ce texte. Je suis fatiguée.

De le "Et toi, tu nous en fais un quand?" Du blabla avant le sujet qui fait "you are my sunshine, my only sunshine, you make me happy when skies are grey" Je vous trouve mignon, à continuer à débattre depuis deux mois sur le dernier post. Surtout pour essayer de me convaincre que vous avez raison et que je dois le reconnaitre. Mes choux d'amour que j'aime par delà l'univers, je me permets de dire à nouveau quelque chose : Ici, c'est chez moi. Chez moi, je n'ai jamais tort. Après, libre à vous de vous exprimer. Et vous savez quoi? A la fin de la journée, je finis toujours par manger mes légumes et non de la viande. Et pendant que vous passiez votre temps à essayer d'argumenter qu'il fallait comparer la tenue vestimentaire correct des femmes à l'installation d'une porte blindé chez soi (très profond soupir), moi j'en profitais pour passer mes partiels et me faire tatouer par les deux tatoueuses les plus douées de France. Mais je vous en prie, continuez, chacun gère son temps libre comme il veut. Sujet du jour : Et puis j'ai eu 25 ans.

ZONES La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.

Inversion des genres : le clip de Blurred Lines avec des chanteuses et des mecs sexy Si "Blurred Lines" est assurément un des tubes de l’été, son succès a été accompagné de vives polémiques sur l’image de la femme véhiculée par le clip (notamment la version non-censurée), ou certaines paroles douteuses qui inciteraient au viol (le mythe de la fille qui dit non mais pense oui). Plutôt que de hurler au loup avec la meute, on peut aussi utiliser l’humour pour moquer le trip macho du chanteur Robin Thicke. C’est ce qu’a fait Mod Carousel, une troupe basée à Seattle et qui pratique le boylesque, version masculine du neo-burlesque, la fameuse danse à base d’effeuillage sexy mais pas vulgaire qui est revenue à la mode ces dernières années. Dans cette version alternative, les trois garçons de Mod Carousel prennent donc la place des filles (dont la désormais incontournable Emily Ratajkowski), se trémoussant quasi nus et juchés sur des talons. Sur la description de la vidéo postée sur YouTube, Mod Carousel explique le sens de sa démarche avec un point de vue très intéressant :

"Un long processus qui peut être douloureux" Il y a une semaine, une interview de Laurence Bachmann a été publiée sous le titre "on ne naît pas féministe, on le devient". Rares sont les personnes qui ont pu recevoir une éducation suffisamment peu genrée pour n'avoir pas intégré l'identité qu'on impose communément aux gens de leur sexe. La plupart des féministes ont ainsi dû rejeter leurs certitudes et leur éducation pour accepter le genre comme un fait. Laurence Bachmann s'est donc demandé : "Qu’est-ce qui fait que certaines femmes développent un regard critique sur les rapports sociaux de sexe?" J'ai la chance d'être une fille de féministe. J'ai donc longtemps ignoré à quel point il peut être douloureux de remettre en question ses croyances pour comprendre et accepter l'idée du genre. D. est un homme mûr, père de trois filles, avec lequel j'ai travaillé. Je développe peu mes idées féministes au boulot, une partie de l'équipe étant très peu réceptive avec des tendances agressives. La liberté est précieuse.

Comment le féminisme a changé mon rapport à la pop culture Être féministe, ce n’est pas toujours de tout repos. Et ça change radicalement la façon dont on appréhende la culture… - Cet article contient quelques spoilers concernant la série Supernatural et la saga littéraire La Tour Sombre. Depuis quelques années, je suis féministe. Je ne sais pas comment ça m’est venu, comment j’ai été sensibilisée, s’il y eut un déclic… Je pense que ça a été progressif. J’ai lu une fois, sur la Veille Permanente Sexisme, qu’« être féministe, c’est un job à temps plein ». Et si on faisait un petit point féminisme avant de se lancer ? Maintenant qu’on est d’accord là-dessus, entrons dans le vif du sujet. Je crois que je suis accro à la critique féministe des médias… / Je ne profiterai plus jamais tranquillement de quelque chose. / Argh, cette chanson est si sexiste. / Oh, super, une blague sur les gros-ses. / Ce jeu vidéo est plein de stéréotypes racistes. / Cet auteur est un enfoiré misogyne. – Image par Kara Passey Mais comme on dit, « connais tes ennemis ».

Les courants de pensée féministe : résumé « Les courants de pensée féministe », Louise Toupin, Version revue du texte Qu'est-ce que le féminisme? Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années, 1997. Louise TOUPIN Chargée de cours en études féministes Résumé TABLE DES MATIÈRES Introduction - au commencement étaient trois grandes tendances - une question préalable : qu'est-ce que le féminisme ? Le mouvement des femmes, impulsé par le féminisme, est l'un des grands mouvements sociaux de ce siècle. Le texte Les courants de pensée féministe de Louise Toupin, qui constitue une version revue et augmentée du texte paru sous le même titre dans la "Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années" Qu'est-ce que le féminisme ? Ce texte décrit les traditions du féminisme libéral, du féminisme marxiste et du féminisme radical au double plan de leur analyse des causes de la subordination des femmes et de leurs stratégies de changement. Au commencement étaient trois grandes tendances

Etre un homme proféministe: extrait d'un texte de Léo Thiers-Vidal "Reste quand même le fait que je suis un homme. Que j’ai été éduqué, socialisé et fait un membre du groupe opprimant. Je reflète en tant qu’individu la domination mâle, que je le veuille ou pas. Je bénéficie de tous les avantages des hommes et de l’oppression quotidienne dans laquelle vivent les femmes. Et je participe quelquefois activement à l’oppression des femmes. Si je veux essayer d’y changer quelque chose, je dois observer, déconstruire et reconstruire ma propre personne et les autres hommes. Heureusement, pour une raison ou une autre je n’ai pas réussi à prendre sur moi le rôle masculin de façon générale, ni à devenir un vrai mec. Je ne crois pas être différent, ou avoir réussi à me transformer radicalement. Ce serait présomptueux de ma part de donner l’impression que ce chemin est le résultat de mes efforts uniquement. Léo THIERS-VIDAL, "Anarchisme, féminisme et la transformation du personnel"

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