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Le jour où j'ai cessé de dire "Dépêche-toi" 

Le jour où j'ai cessé de dire "Dépêche-toi" 
Chaque minute compte dans nos vies modernes et effrénées. On a constamment l'impression qu'on doit cocher quelque chose de notre to do list (choses à faire), qu'on doit vérifier un écran ou un autre ou se presser pour se rendre à notre prochaine destination. Et peu importe comment on divise notre temps et notre attention, peu importe combien de tâches on tente d'accomplir simultanément, on finit toujours par avoir l'impression qu'il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour arriver à tout faire. Ainsi allait ma vie pendant deux années totalement frénétiques. C'est que, voyez-vous, la vie m'a fait cadeau, il y a déjà six ans, d'une adorable enfant du type je-prends-mon-temps-rien-ne-presse-regarde-maman-les-jolies-fleurs-tu-veux-les-sentir? Lorsque nous devions quitter la maison en cata, elle prenait tout son temps pour se choisir un sac à main et un diadème. Mon enfant était, pour ma personnalité de Type A, une bénédiction, mais je ne m'en rendais pas compte. Que ce soit pour...

Ni cours, ni exam, ni stress… Le pari de l’université de Haute-Alsace L’université va-t-elle faire une place à ceux qui ne veulent pas de l’université ? C’est, en caricaturant un peu, le défi que l’université de Haute-Alsace (UHA) s’apprête à relever. Depuis le 2 février, l’établissement de Mulhouse accueille une dizaine d’étudiants dans un cursus iconoclaste. Appelée « UHA 4.0 », cette formation fondée exclusivement sur la pédagogie par projet vise à former des développeurs informatiques en trois ans avec la possibilité de décrocher une licence professionnelle. Une autre manière d’étudier Le second : « Nous avons des jeunes, constate M. La pédagogie par projet n’est pas vraiment une nouveauté. Liste de compétences A UHA 4.0, les « étudiants » travailleront sur des projets concrets de recherche et de développement. La transmission Contrairement à ce qui se passe à 42, « pour participer à UHA 4.0, il faut le bac, remarque Nicolas Sadirac, directeur général de 42. « Nous n’avons pas une couleur aussi “geek” qu’à 42, admet M.

Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire L'ancienne enseignante a démissionné de l'éducation nationale, mais n'a pas renoncé à diffuser les outils de l'école de demain Ne dites pas d'elle qu'elle est « professeure » : cela efface son sourire, assombrit son humeur. D'abord parce que l'année scolaire qui vient de débuter se fera sans elle : Céline Alvarez n'a pas repris, ce 2 septembre, le chemin de l'école maternelle Jean-Lurçat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où elle avait entrepris, en 2011, de croiser la pédagogie Montessori avec la recherche en sciences cognitives. Faute de pouvoir élargir l'expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. « Manque de recul », « manque d'évaluation »... Au rectorat de Versailles, les arguments avancés sont un peu confus : « manque de recul », « manque d'évaluation », « manque de cadre »… On y renvoie la balle, un peu gêné, à « la DGESCO », la Direction générale de l'enseignement scolaire chargée d'appliquer la politique du ministre de l'éducation. Second déclic

le blog de tarmasz: l'école n'est pas obligatoire, partie 1 Salut crapulos Il y a plusieurs mois, j'avais commencé à écrire une petite note de blog pour parler de ma longue expérience d'école à la maison. Je l'avais déjà fait il y a 3 ou 4 ans mais c'était vraiment nul et pas beau, alors j'ai décidé de refaire ça un peu mieux. Je n'ai pas trouvé le temps de tout finir, donc je mets pour l'instant la première partie, et je finira ça dès que j'aurai le temps. Attention: je n'ai aucune envie d'entrer dans un débat. l'unique objectif de cette bd est d'apporter un témoignage et de mettre en lumière une pratique trop peu connue. si vous avez envie donc de lancer un grand débat, vous serez gentils de le faire ailleurs qu'ici. La première partie raconte donc toute ma période d'école à la maison;Le seconde partie sera dédiée à mon entrée à l'école pour la première fois + la suite de ma scolarité + comment cette expérience a influencé ou non la suite de mon parcours + les conclusions que j'en tire.

12 idées concrètes pour remplacer "Dépêche-toi" Tandis que nous sommes préoccupés par nos plannings et nos objectifs, le petit enfant est bel et bien ancré dans le présent. Tandis que nous agissons avec des buts à atteindre à plus ou moins long terme, l’enfant expérimente à son rythme ici et maintenant. Essayons de préserver l’insouciance de notre enfant en respectant le plus souvent possible son rythme et sa notion du temps présent. – Emmanuelle Opezzo Chanter Je l’avais testé avec une de mes petites élèves de moyenne section. J’étais en remplacement et cela m’a brisé le cœur. L’idée était de personnaliser la chanson sans poser une étiquette négative sur elle, de lui montrer comment s’y prendre (d’abord les chaussures puis le manteau, le bonnet, l’écharpe et enfin les gants) et de lui faire comprendre qu’elle aurait plus de temps pour jouer en s’habillant plus vite. Et, en tant qu’adultes, quand on chante, on ne s’énerve pas :-). Faire la course Classique mais efficace :-). J’aime bien en rajouter. Réfléchir les sentiments de l’enfant

La Moyenne Pourquoi il faut arrêter de dire "Sois sage" à nos enfants L’expression « sois sage » est une des plus populaires dans la bouche des parents. C’est pourquoi il était grand temps d’en consacrer un article car il s’agit en réalité de l’arbre qui cache une forêt bien sombre… Arnaud Deroo l’a d’ailleurs sélectionnée pour illustrer son livre « Porter un regard bien traitant sur l’enfant et sur soi« . Il y pointe du doigt ce « projet » d’avoir des enfants sages, un projet « contaminé » par l’histoire de l’éducation qui voit en l’enfant un être « pervers, manipulateurs ». Car lorsqu’on demande (ou on ordonne) à un enfant d’être sage, on lui fait comprendre qu’il ferait bien de maitriser sa nature profonde qui consiste à provoquer le monde qui l’entoure et plus précisément ses géniteurs. « Il me cherche ! Cette prédiction d’opposition entre parents et enfants se traduit par l’utilisation d’un arsenal lui aussi issu du passé : obéissance, autorité, chantage, punition, récompense, humiliation et enfin, fessée. « Les enfants sont plus difficiles qu’avant… »

« L'enfant n'est pas un être de pulsions, l'enfant est un être habité de besoins » Isabelle Filliozat Entretien avec Isabelle Filliozat, psychothérapeute, directrice de l’École des intelligences relationnelle et émotionnelle (Eirem) et auteur de nombreux livres dont J’ai tout essayé !, Opposition, pleurs et crises de rage : traverser sans dommage la période de 1 à 5 ans. (JC Lattès, 2014). Comment définissez-vous l’éducation positive ? L’éducation ou parentalité positive est une approche empathique de l’enfant. Pouvez-vous définir ces ressources ? Le réservoir affectif est une partie de ces ressources. Pour autant, même si l’enfant reçoit beaucoup de tendresse, d’amour, que son réservoir affectif est comblé, il rencontre parfois des difficultés. Pour remplir le réservoir affectif de l’enfant, est-il nécessaire que le réservoir des parents soit plein, et comment les parents peuvent-ils le remplir ? L’avantage de ce réservoir est que, chaque fois que l’on remplit celui de l’enfant, celui du parent se remplit automatiquement. Ce n’est pas être plus proche, c’est une relation différente.

« Maman ? Je m'ennuie… » « Tant mieux ! Deux heures par jour. 1h58 très exactement. C’est le temps moyen qu’ont passé les 4-14 ans devant la télé en 2014 selon l’étude annuelle Médiamat. Un chiffre en forte baisse mais toujours « catastrophique » pour la thérapeute psychanalytique Odile Chabrillac. Symptomatique de l’angoisse qu’éprouvent non pas tant les enfants que leurs parents pour l’ennui : « Ils ont peur de ne rien avoir à proposer, de ne pas toujours être capables de faire le G.O. » Résultat : quand le gentil organisateur est en panne, le remède miracle s’appelle la télévision. Les couvertures britannique et canadienne du Manifeste pour une enfance heureuse de Carl Honoré, l’inventeur du « slow parenting ». Accepter l’ennui en tant que parent, c’est donc adopter le « slow parenting », ou « parentalité lente », concept inventé par Carl Honoré dans son très anxiogène Manifeste pour une enfance heureuse. Au contraire, le slow parenting fait la part belle à la rêverie, voire à l’ennui. « On ne sait plus ne rien faire »

Paul Pasquali : «De la ZEP à la prépa, le risque d’être vu comme un traître» Le jeune sociologue Paul Pasquali - il a 29 ans -, chargé de recherche au CNRS, a suivi pendant cinq ans les élèves d’une prépa réservée à des bacheliers de ZEP (zone d’éducation prioritaire), dans un grand lycée de province. A l’issue de cette classe, ils se sont présentés aux IEP (Instituts d’études politiques) et à une école de commerce. Il les a interrogés sur leurs difficultés à s’adapter, sur leurs espoirs et leurs désillusions. Le résultat est une plongée inédite, humaine, dans le quotidien de ces «passeurs de frontières sociales», et une démonstration des bienfaits, mais aussi des limites de ces dispositifs d’ouverture sociale. Changer d’univers, cela représente beaucoup de souffrance pour ces jeunes ? Je parlerais plutôt de confrontation et de mise à l’épreuve. Ils font plutôt preuve d’une grande capacité d’adaptation… Au fur à mesure, ils acquièrent une sorte de sens pratique du déplacement social. C’est un effet, mais pas une cause. On prend l’ambition comme un moteur.

« Ici, on apprend à parler et à écouter, pas la soumission » : bienvenue au lycée expérimental de Saint-Nazaire Bientôt 10h, à Saint-Nazaire. Sur le pas de la porte du lycée expérimental, les fumeurs profitent du soleil printanier. Les ateliers vont reprendre. Les plus ponctuels s’engouffrent dans le hall, pour rejoindre leurs salles. Pas de personnel de cuisine, pas de secrétaire, pas de personnel d’entretien, et évidemment, pas de directeur. Les élèves créent leurs cours avec leurs enseignants Aussitôt, élèves et enseignants se mirent au travail, réfléchissant ensemble à la mise en forme concrète d’une école différente. Benoit, 19 ans, termine sa quatrième année au lycée, et il prévoit de rempiler l’année prochaine, pour « venir plus souvent et se mettre à bosser ». Ouverte à tout le monde, l’inscription au lycée requiert deux conditions : avoir terminé le collège ou être âgé d’au moins 16 ans. « Ici, on apprend à parler et à écouter, pas la soumission » Les choix budgétaires sont faits collectivement, au sein des diverses instances qui permettent au lycée de fonctionner. Nolwenn Weiler

À Tokyo, on teste l’école « libre » du futur À Tokyo, on teste l’école « libre » du futur Imaginez une école qui ne soit pas conçue comme une prison compartimentée, mais où la liberté prime, où les murs sont limités en nombres, où les arbres se confondent avec la structure et où les enfants peuvent courir librement sur le toit ou même quitter la classe sans que personne ne les gronde… Cette école, elle existe vraiment et se trouve au cœur de Tokyo ! Alors que le Japon est réputé pour être une société particulièrement normative dans ses structures officielles, certains esprits créatifs luttent pour faire sauter un univers standardisé et calibré pour produire des joyeux travailleurs / consommateurs. « Les enfants, on ne peut pas les contrôler, on ne peut pas les protéger. Du nom de Yamamotochou Fuji Kindergarten, cette école pour enfants en forme ovale fait 1304 m2 pour accueillir 500 élèves. « Si un enfant ne veut pas rester dans un coin de la classe, on le laisse s’en aller. Source : ted.com / edito.seloger.com

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