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Des concepts de base en pédagogie

Des concepts de base en pédagogie
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Les styles d'apprentissages Une approche constructiviste La prise en compte des styles d’apprentissages participe d’une approche constructiviste. L’apprentissage est, dans cette approche, considéré comme une interaction entre un apprenant et un objet conduisant à une représentation mentale qui constitue un outil pour comprendre le monde, s’y adapter ou le modifier en intervenant. Dans une approche constructiviste : Les connaissances sont construites. La prise en compte des différences interindividuelles Le style d’apprentissage représente un ensemble de préférences personnelles concernant les situations d’apprentissage. Il est difficile de ne pas prendre en compte les caractéristiques individuelles de l’apprenant. Par principe, il est indépendant de l’efficience du sujet donc un même niveau d’efficience peut être atteint par des personnes ayant des styles d’apprentissages différents. Les styles d’apprentissages interrogent également la conception des ressources pédagogiques Différents modèles Robert J. Références

Cartographie des courants pédagogiques Dans le cadre de notre activité d’enseignant ou de formateur nous sommes amenés à développer des stratégies d’apprentissage et à les adapter en fonction de nos apprenants et objectifs de formation. Dans chacune de ces stratégies ou courants pédagogiques il est possible de puiser des idées pour ensuite améliorer notre pratique et diversifier la transmission du savoir. Je vous propose donc de revoir ces courants pédagogiques sous forme de carte mentale. Cette carte heuristique que j’ai réalisé synthétise les grands courants qui ont traversé notre société (le constructivisme, le cognitivisme, la transmission, le béhaviorisme, le Socio-constructivisme ). Les différentes branches de cette carte présentent : Les principesLes points forts et les faiblessesLes rôles de chacun, enseignants et apprenantsDes exemples et des références Lien vers la carte Pour la télécharger cliquer sur ce lien ci-dessous Olivier Legrand

La taxonomie de BLOOM La classification des objectifs en catégories est ce que l'on appelle la « Taxonomie des objectifs ». L'intérêt d’une taxonomie est qu'elle permet d'identifier la nature des capacités sollicitées par un objectif de formation et son degré de complexité. Cette information, parmi d’autres, permet d’adapter la méthode de formation. De ses travaux Benjamin Bloom , psychologue en éducation, a fait émerger une classification des niveaux de pensée importants dans le processus d'apprentissage. Vis à vis du domaine cognitif, Bloom identifie 6 types d'activités, du plus simple au plus complexe, comprenant chacune un ou plusieurs sous-domaines : Bloom fait l'hypothèse que les habiletés peuvent être mesurées sur un continuum allant de simple à complexe. La taxonomie des objectifs éducationnels de Bloom est composée des six niveaux suivants : la connaissance, la compréhension, l'application, l'analyse, la synthèse et l’évaluation. 1-Retenir des connaissances Il peut s’agir de : Il peut s’agir de

La carte de concepts Lorsque vous préparez une formation, vous devez établir les contenus à faire apprendre. Ces contenus se divisent en trois catégories : Le savoir : Il constitue le contenu théorique que les participants à la 1. formation doivent apprendre pour être en mesure de comprendre. Le savoir-faire : Il constitue le contenu pratique que les participants à 2. la formation doivent être en mesure de réaliser pour démontrer leurs capacités. Le savoir-être : Il constitue le contenu comportemental que le 3. participant doit manifester, à la fin de la formation, pour être en mesure d’utiliser le savoir et de réaliser le savoir-faire visé par les objectifs. L’outil de la carte de concepts facilite le travail du formateur en lui permettant d’organiser les savoirs de sa formation. Ensuite, au bout de chacun des objectifs le formateur indique, à partir des mots clés des objectifs, les concepts clés à traiter pour chacun des objectifs. Composantes de la carte 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Like this:

Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l’erreur sera souvent sanctionnée lors d’une évaluation finale. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. L’erreur peut également servir d’indicateurs des processus intellectuels en jeu lors d’un apprentissage. L’enseignant peut avoir ce rôle : il doit situer les erreurs dans leur diversité afin de déterminer les modalités de l’intervention didactique à mettre en œuvre. Pour nous aider, Jean Pierre Astolfi nous propose, à cet effet, une typologie des erreurs en fonction de leurs origines. Typologie des erreurs. L’erreur peut relever de la compréhension des consignes.

Pédagogie ouverte et triangle de Houssaye J’ai cherché à voir quels liens on pouvait trouver entre la pédagogie ouverte et le triangle de Houssaye. Il me semble que l’on peut placer les sommet de l’un entre les lobes de l’autre. L’enseignant se retrouve ainsi entre transparence et la participation, l’étudiant entre la participation et la coopération et le savoir entre la coopération et la transparence. Voyons ce que cela implique sur les différents processus définis par Housaye. 1 – Enseigner Ce processus est associé à la transparence de la pédagogie ouverte. 2 – Former La relation entre l’enseignant et les apprenants est ici très axées dans une dimension ‘participative’ qui est un des axes essentiels de développement de nos sociétés : communautés de pratiques, d’apprentissage, démocratie participative, wirearchie, … autant de concepts qui se développent et auxquels il faut sensibiliser et former nos étudiants/élèves/apprenants pour qu’ils soient de véritables acteurs de la société. 3 – Apprendre 4 – Prise de recul Jacques Dubois

Apprendre : iPad et Taxonomie de Bloom Comment intégrer les TIC et s’assurer qu’elles contribuent à l’apprentissage? Avec l’avènement des technologies, on se fait souvent demander si l’ordinateur, le tableau blanc interactif, la tablette numérique, le dictionnaire en ligne ou toute autre nouveauté va améliorer l’apprentissage et augmenter les résultats scolaires. La réponse est et sera toujours: «Ça dépend de ce qu’on en fait». La gradation des processus cognitifs Nous savons intuitivement que tous les processus cognitifs ne sont pas équivalents. Mais comment s’y retrouver? Réponse? Ça dépend de ce qui me semble important. Par contre, si je perçois l’apprentissage comme étant une construction personnelle s’intégrant à ce que l’élève sait déjà et que cette construction doit être faite par chacun de mes élèves, en tant qu’enseignant(e), je vais devoir aller plus loin que la mémorisation de faits, de concepts, de règles ou procédures. La taxonomie révisée de Bloom nous suggère une gradation des processus cognitifs. Pas toujours.

Méthodes pédagogiques Une méthode pédagogique décrit le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. Tout comme les postures décrites ci-dessus, en règle général un établissement ou un enseignant valorise plus à un instant donné une méthode qu’une autre ; bien sûr la méthode unique imposée ou obligatoire serait une erreur, car elle appartient au libre choix de l’enseignant ou de l’étudiant et est souvent affaire de circonstances. Historiquement, il y a eu des effets de mode ou la croyance à certains moments en une méthode-miracle qui permettrait l’apprentissage de tous. Permettant la facilitation de l’apprentissage et la médiation du savoir, il est important de ne pas céder aux illusions pédagogiques et donc régulièrement de faire le point sur la méthode pédagogique qu’un acteur ou une institution valorise à un moment précis. Méthode expositive, transmissive, passive ou magistrale Méthode démonstrative Méthode interrogative ou maïeutique

10 tendances pédagogiques susceptibles de se développer dans les prochaines années « Innovating Pedagogy 2014: Exploring new forms of teaching, learning, and assessment, to guide educators and policy makers » Collaboration spéciale de Marie-Andrée Gingras, chargée de projet web L’Open University a publié en 2014 un rapport identifiant 10 tendances pédagogiques susceptibles de provoquer des changements majeurs dans les pratiques éducatives, en particulier dans l'éducation postsecondaire. L’apprentissage social, massif et ouvert (« massive open social learning ») : met à profit la force des réseaux sociaux pour les étudiants engagés dans un cours en ligne offert aux masses (CLOM, de l’anglais Massive Open Online Courses (MOOC)). Le design pédagogique basé sur l’analyse des données (« learning design informed by analytics ») : vise à développer des leçons ou une série de leçons en planifiant une séquence cohérente d’utilisation de ressources d’enseignement et d’apprentissage (REA), de technologies et d’approches pédagogiques. La classe inversée (« flipped classroom ») :

RECIT MST Mobile:IpadAppsBloom selon la taxonomie de Bloom Voir la «Stratégie des 3-O» pour exploiter les «TIC mobiles» en tenant compte de l'intention pédagogique (le bon outil pour la tâche). Dans le lieu CervO, les processus de Bloom sont utilisés pour aller plus loin avec les outils que la simple consommation d'informations (mémorisation et compréhension). Ce tableau propose des actions (au lieu d'applications) possibles à réaliser avec une tablette. Note: Cette liste d'applications fait partie du projet de recherche et de développement du RÉCIT MST nommé «Mobilité en MST».

Les postures enseignantes, les postures élèves, et les APC... Une discussion au sujet des nouveaux APC et de ce qu’on peut en faire m’a fait penser à un apport théorique reçu au cours d’un stage PMQC (Plus de Maitre Que de Classe). L’une des interventions portait sur les gestes professionnels et les postures d’apprentissage des élèves. Cette intervention s’appuyait sur les travaux de Dominique Bucheton, professeur des universités, IUFM de Montpellier, directrice du Laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique éducation et formation. Les « postures d’étayage » se placent du point de vue de l’enseignant : Une posture de contrôle : elle vise à mettre en place un certain cadrage de la situation : par un pilotage serré de l’avancée des tâches, l’enseignant cherche à faire avancer tout le groupe en synchronie. Une posture d’accompagnement : le maître apporte, de manière latérale, une aide ponctuelle, en partie individuelle en partie collective, en fonction de l’avancée de la tâche et des obstacles à surmonter. Bibliographie :

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