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Développer la métacognition chez l'enseignant ? Oui, grâce à la taxonomie !

Développer la métacognition chez l'enseignant ? Oui, grâce à la taxonomie !
La métacognition pour les enseignants ? Nous savons qu’un enseignant métacognitif sera plus enclin à développer la métacognition chez ses élèves qu’un enseignant qui n’a pas de réflexion métacognitive pour lui-même. En effet, un enseignant qui est dans une démarche métacognitive peut bien saisir les occasions de réflexion qui se présentent dans le feu de l’action. Mais... comment entreprendre une démarche métacognitive quand on est enseignant ? Avec l’aide de Nathalie Frigon de la CSMB, nous avons entrepris une réflexion pour amener les enseignants à comprendre que certaines utilisations des TIC avaient un impact sur l’apprentissage chez les élèves et que d’autres utilisations des TIC en avaient moins. Nous avons trouvé une piste de réflexion dans la révision de la taxonomie de Bloom (développée en 1956 et révisée en 2001). Qu’est-ce que cette taxonomie nous révèle ? Qu’il y a six niveaux dans les processus cognitifs. 1er niveau : Se rappeller ou mémoriser 2e niveau : Comprendre Related:  germenlireMétacognition

Lecture compréhension: une démarche d'investigation de la difficulté Comportement observable Ils ne font pas d'inférences temporelles, causales, spatiales, ... Hypothèses de travail @ Lien : page contenusEt si c'était une fonction symbolique déficiente ? Comment lisent-ils à l'oral? La réflexivité : exercice pédagogique et outil d’accompagnement aux cycles supérieurs 1La réflexivité constitue un processus cognitif qui « est devenu autant une exigence scientifique qu’une condition anthropologique » en sciences sociales (Gaucher, 2009, p. 8). C’est ce que nous avons constaté, en tant qu’étudiantes, lorsque notre professeure nous a demandé de rédiger un texte réflexif, qui a fait l’objet d’une évaluation formative et certificative, découlant d’un projet de recherche qualitative mené dans le cadre d’un cours intitulé « Recherche qualitative II » aux cycles supérieurs, c’est-à-dire aux 2e et 3e cycles universitaires. Cette expérience réflexive, engendrée par une immersion dans le processus de recherche qualitative et portant sur notre cheminement de chercheure depuis le début du cours, a suscité maintes remises en question et prises de conscience, de telle sorte que nous voulions en discuter à la suite du cours. 2Le présent article est organisé comme suit. 2.1. 2.2. 3.1. 3.2. 1 Nous remplaçons « praticien » par « étudiant ». 3.3. 3.4. 1. 2. 3. 4. 5.

Connaître les grands courants de l'apprentissage Bien souvent, enseignants et apprenants manquent de recul sur leurs pratiques. Ceci, parce qu'ils ignorent les grands principes connus qui régissent l'enseignement et l'apprentissage. Dans ces conditions, les choix pédagogiques relèvent de l'intuition et des représentations, et les insatisfactions de part et d'autres sont mal vécus. De la connaissance des courants de l'apprentissage et du choix de l'un d'eux, on pourra définir un scénario pédagogique qui fait sens avec les objectifs visés. Dans une vidéo d'une quizaine de minutes intitulée L'évolution de l'apprentissage à travers le temps, Judith Cantin, conseillère pédagogique en intégration des TIC, propose de survoler les grands courants de l'apprentissage. Vision de l'apprentissageRôle de l'enseignant et de l'élèveForces et limitesPistes de réflexion. De l'apprenant passif à l'apprenant actif La transmission, la plus ancienne des méthodes d'apprentissage, est présentée en premier.

Métacognition et transfert De quoi s'agit-il ? "Métacognition" ! Avec "autosocioconstruction des savoirs", ce terme fait partie des deux "gros mots" pédagogiques plutôt jargonnants dont on parle beaucoup aujourd'hui. Concept issu des travaux basés sur une conception cognitiviste de l'apprentissage, c'est un peu la cerise sur le gâteau d'un dispositif constructiviste. Mais abordons-le plutôt par une expérience... que vous venez de faire si vous venez de découvrir ce terme pour la première fois. En répondant à ces questions, vous avez pris une distance (c'est le "méta") par rapport à la difficulté qui se présentait à vous (acquérir une nouvelle connaissance, ou cognition). Pourquoi ? Comment faire pour que les apprentissages fonctionnent dans d'autres situations, face à des problèmes nouveaux ? Pour certains, s'il ne s'opère pas, c'est par défaut d'entraînement. Joseph Stordeur nous met cependant en garde d'attribuer trop tôt une difficulté de transfert à l'élève. Pour en savoir plus DELANNOY C., PASSEGAND J. Comment ?

L'écriture au cycle 2 de l'école primaire « Mieux vaut prévenir que guérir »... Une grande partie des rééducations en écriture pourraient ne pas être nécessaires si l'enseignement de l'écriture en Grande Section de maternelle, au CP et au CE1 était mené de manière efficace. Or, les enseignants n'ont reçu que peu, voire pas de formation à ce sujet dans les IUFM... C'est pourquoi je propose aux enseignants de cycle 2 de mettre en œuvre dix principes pour prévenir les difficultés d'écriture de leurs élèves. 1/ Ne pas multiplier les exercices de graphisme ne préparant pas réellement à l'écriture (pages de ponts, de vagues, de zig-zags, d'escargots et autres motifs décoratifs). Préférer le dessin libre, le travail sur la motricité fine, la latéralisation. 2/ Utiliser de véritables exercices de préparation à l'écriture, comme ceux-ci : www.reeducation-ecriture.com/reeducation_en_ecriture/Documents_pedagogiques/Entrees/2012/8/28_Fichier_photocopiable_Automne.html 4/ Pour délier les doigts, faire des exercices quotidiens. Éviter : Préférer :

L’apprentissage autorégulé : quand la métacognition orchestre motivation, volition et cognition 1.1. Émergence d’un modèle de l’apprentissage autorégulé pour l’action pédagogique 1 Ces auteurs font partie du groupe AdAPTE (www.adapte.be) qui rassemble des conseillers pédagogiques (...) 1Dans le cadre de nos travaux de recherche sur la volition (se mettre au travail et y rester) en première année de l’enseignement supérieur (Baillet, Dony, Houart, Poncin et Slosse, 2016 ; Poncin, Houart, Baillet, Lanotte, et Slosse, 2017)1, des concepts clés en lien étroit avec la réalisation d’une tâche cognitive en situation d’apprentissage ont été traités : la métacognition (Berger et Büchel, 2012 ; Berger, 2015 ; Efklides, 2009 ; Romainville, 1993, 2000, 2007 ; Noël, 2016), la motivation (Galand et Bourgeois, 2006 ; Schunk, Pintrich et Meece, 2008 ; Viau, 2009), la cognition (Pressley et Levin, 1987 ; Tardif, 1992 ; Wolfs, 2001) et bien sûr la volition (Broonen, 2007 ; Corno, 1989, 1993, 2001 ; Cosnefroy, 2011 ; Heckhausen et Gollwitzer, 1987 ; Heckhausen et Kuhl, 1985). 1.2. 1.3. 3.1. 3.2.

Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Les objectifs de cette réflexion sont : Pour avancer ensemble sur ce chemin, il semble fondamental que les activités pour la classe soient déterminées par des objectifs qui seraient de permettre à l’élève de construire des outils mentaux pour apprendre. La définition du concept d’activité

Portail de Français Langue de Scolarisation (FLSco) du LIFMP Guide pédagogique : courants, démarches, méthodes, types de savoir et exercices Comprendre les modèles pédagogiques est essentiel pour toute personne exerçant bénévolement ou professionnellement dans les domaines de la sensibilisation, de l’apprentissage ou de la formation au numérique (ou à d’autres sujets). Le portail FOAD Spirit propose un dossier de 25 pages, gracieusement téléchargeable (en pdf) : le mini-guide pédagogique qui propose une présentation des différents courants, méthodes et démarches pédagogiques ainsi que les types de savoirs. Exploration de la pédagogie avec exercices Ces connaissances concentrées en un document unique de synthèse donnent à voir les différentes approches pédagogiques et présentent une démarche active avec un exercice à penser en continu et à compléter en fin de dossier pour aider à réaliser le jeu du mot mystère. Sommaire du mini-guide pédagogique 3 courants pédagogiques Le behavorisme Le constructivisme Le socio-constructivisme Les démarches pédagogiques La démarche déductive La démarche inductive La démarche dialectique Annexes

Les styles d'apprentissage, une vaste rigolade ? Depuis 2010, les articles académiques et grand public se multiplient aux Etats-Unis pour dénoncer ce que certains appellent "l'imposture" ou "l'erreur" des styles d'apprentissage. Non que ce concept ne recouvre certaines réalités évidentes : les apprenants n'apprennent pas tous de la même façon, pas la peine d'être diplômé en psychologie ou en neurosciences pour le savoir; mais ce qui est fortement remis en cause aujourd'hui, c'est l'utilisation faite de cette théorie dans la conception et l'animation de formations, en présence ou en ligne. Les éducateurs sont donc les premiers touchés par la remise en cause de l'importance des styles d'apprentissage. Aucune vérification de la théorie par la recherche Quels sont donc les termes de cette remise en cause ? - Ce qui signifie donc que la théorie des styles d'apprentissage n'est pas étayée par des données objectives issues de la recherche. D'après C. Ingénierie pédagogique : on sait ce qui fonctionne Il apparaît que : Sources : Illustrations

Des conditions à respecter pour susciter la motivation des élèves L’analyse des récentes recherches sur la motivation à apprendre en contexte scolaire, nous fait voir que les quatre facteurs qui influent le plus sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe sont les activités d’apprentissage que l’enseignant propose, l’évaluation qu’il impose, les récompenses et les sanctions qu’il utilise, et lui-même, de par surtout sa passion pour sa matière et le respect qu’il porte à ses élèves. Nos travaux sur la motivation dans l’apprentissage du français nous ont amené à porter une attention particulière à l’un de ces facteurs : les activités d’apprentissage proposées aux élèves en classe. Dans les activités d’apprentissage, l’élève est l’acteur principal ; son rôle n’est pas de recevoir de l’information comme dans une activité d’enseignement (par exemple, un exposé) mais de se servir de la matière apprise pour résoudre des problèmes, ou encore, de réaliser les exercices proposés par l’enseignant. Dix conditions pour motiver Être authentique BROPHY, J.

Mémoire professionnel (chap.I), IUFM de Montpellier Approche théorique [ 1ère page uniquement ] I Qu'est-ce-que reconnaître une figure géométrique ? " L'espace géométrique se caractérise par sa dimension. Les problèmes de géométrie s'appuient sur un espace qui n'est plus l'espace physique mais un espace conceptualisé où les objets sont représentés par des figures. La validation d'une forme reconnue ne s'y fait pas par le recours au dessin, mais par l'absence de contradiction dans le raisonnement. Comment reconnaissons-nous une figure ? Cette question que posent Charnay et Mante nous renvoie à la façon dont nous percevons les figures géométriques et plus généralement le monde qui nous entoure. - l'analyse de chaque partie de la figure, nécessite un effort qui n'a rien de naturel. - la reconnaissance d'une figure est directement liée aux connaissances stockées dans la mémoire à long terme sous forme de figures " prototypiques ". D'où viennent les difficultés des élèves ? Difficultés liées aux représentations des objets géométriques.

Ludifier le cours de langues pour motiver les élèves | Place des langues La ludification (ou gamification en anglais) consiste à se servir des mécanismes du jeu afin d’accroître la motivation des élèves dans une situation d’apprentissage et limiter la peur de l’échec. Autrement dit, ludifier n’est pas jouer. Dans le contexte scolaire, le professeur utilise le jeu à des fins pédagogiques. Lorsqu’un jeune joue à un jeu vidéo, il peut y passer des heures, jusqu’à ce qu’il perde : game over. Pourtant, cet échec ne l’empêchera pas de recommencer et de tenter une nouvelle stratégie pour contourner l’obstacle qui se dresse devant lui. Dans une situation d’apprentissage, rares sont les occasions où l’élève, devant ses erreurs, souhaite de lui-même tout recommencer afin de s’améliorer. Yu-Kai Chou, conférencier, auteur et expert en ludification, a créé un modèle, l’octalysis, définissant les huit moteurs de la motivation : 1) Appel à l’action et sens épique : le sens épique donne au joueur l’impression d’avoir été choisi pour accomplir une mission importante.

L’erreur orthographique, l’apprentissage implicite et la question des (...) L’une des craintes que suscite la réhabilitation des méthodes de lecture dites « syllabiques pures » (celles du type Boscher) a trait à l’orthographe. Comme Eveline Charmeux l’a récemment rappelé : « en lui proposant des phrases dépourvues de marques orthographiques pertinentes, on habitue l’enfant à n’attacher aucune importance à de telles marques - même lorsqu’il rencontre un texte où elles existent ». Or, les méthodes de ce type installent initialement l’enfant dans un système où l’orthographe est simplifiée à l’extrême et ce n’est peut-être pas sans conséquences pour certains enfants. Évidemment, la crainte principale que suscitent les méthodes de ce genre concerne l’accès à une lecture courante (éviter l’ânonnement !). Cependant, certains travaux récents en psychologie (ceux concernant l’apprentissage implicite) montrent que l’appropriation de l’orthographe et celle de la lecture courante ont partie liée. Un premier débat Un second débat D’une part les méthodes qu’avec A.

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