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La jardinière qui voulait protéger nos semences

La jardinière qui voulait protéger nos semences
Du fond de son jardin, Nathanaelle lutte contre les géants de l'agro-industrie. Cette ancienne citadine s'est lancée dans la préservation de variétés de légumes anciens afin de protéger la biodiversité et favoriser notre autonomie alimentaire. Nathanaelle est entrée en résistance. Son combat, elle le mène binette à la main du fond de son jardin, à Neuvy-deux-clochers, village de 400 habitants dans le Sancerrois. Mais elle ne se contente pas de protester contre les dégâts causés par les géants de l’agro-industrie sur la biodiversité. « Je ne me bas pas contre Monsanto. Alors, dans son demi hectare de terrain, elle fait pousser plus de 250 variétés, dont 90 tomates différentes, qu’elle donne, échange, ou vend à des jardiniers amateurs. « Des rouges, des noires, des jaunes, des blanches » venues de tous les continents. Des semences hors-la-loi Récolte du jour : petits pois violet et cassis. Un acte politique « La campagne invite au partage » Emmanuel DanielCet article est libre de droit.

Via campesina : 200 millions de paysans s'unissent pour une autre agriculture - Alternative Qui aurait prédit, il y a vingt ans, qu’un collectif de paysans deviendrait le plus grand mouvement social international ? Dans les années 1990, alors que triomphe l’agro-industrie, menaçant les petits agriculteurs de disparition, la Via campesina (la voie paysanne, en espagnol) relève le défi de défendre un autre modèle. Représentant plus de 200 millions d’agriculteurs dans 79 pays, le mouvement est parvenu à faire reconnaître au plus haut niveau la justesse de ses luttes, pour la souveraineté alimentaire des peuples et la promotion des semences paysannes, contre l’accaparement des terres ou la violence subie par les femmes. Une onde d’émotion parcourt l’arène du Padepokan Pencak silat Indonesia, ce 12 juin 2013. Pour la première fois en vingt ans d’existence, l’organe de pilotage de la Via campesina s’installe en Afrique [1], et sous la responsabilité d’une femme. « Un véritable mouvement, pas un simple forum » En première ligne face au système capitaliste Texte et photos : Patrick Piro

Vente directe du producteur au consommateur (1/3) : l'AMAP au banc d'essai Face aux scandales alimentaires à répétition, les Français éprouvent de plus en plus le besoin de savoir ce qu'ils ont dans leur assiette. Selon une étude récente de 60 millions de consommateurs et de Mediaprism, plus de quatre consommateurs sur cinq font attention au caractère naturel des produits qu'ils achètent, et ils sont plus d'un sur deux à considérer désormais que le bio est une tendance pérenne. Les principaux responsables de ce changement de mentalité? Les industriels se retrouvent au premier rang des responsables de la malbouffe, mais pas seulement. Les consommateurs reconnaissent volontiers qu'en se tournant de plus en plus vers le prêt à consommer pas cher, ils participent au système. Du coup pour éviter de se retrouver avec son chariot au supermarché du coin sans trop savoir ce que vous allez mettre dedans, vous pouvez vous tourner vers cette solution alternative qu'on appelle les circuits courts. Il en existe beaucoup. L'Amap, le plus médiatisé des circuits courts

Le moringa, un arbre miracle au service du développement rural (crédit : Marie-Caroline Thorn) Petit arbre originaire d’Inde, le moringa suscite l'intérêt croissant d'ONG et d'organismes publics du monde entier. Et pour cause. Le caractère exceptionnellement nutritif de ses feuilles et les propriétés assainissantes de ses graines sont les principales vertus de cette plante surnommée « the miracle tree ». Projets nationaux L’industrie a déjà décelé et exploité le potentiel du moringa : Il est aujourd'hui facile de trouver des produits cosmétiques grand public contenant l'huile qui en est extraite. Mais le réel potentiel de cette ressource est ailleurs, à l'échelle locale. L’engouement pour cette ressource a conduit plusieurs gouvernements à mettre en place des projets d’envergure nationale, comme aux Philippines, au Burkina Faso ou en Haïti. Forte valeur nutritionnelle Les feuilles de moringa ont été identifiées par le Centre Mondial des Légumes de Taïwan comme la plante « à plus forte valeur nutritionnelle parmi 120 légumes étudiés ».

Programme Femmes Semencières. - Fotosintesia En Inde, en Amérique centrale et du sud et en Afrique notamment, pays en proie aux industries semencières, des femmes s’opposent à cette criminalité légale et s’organisent pour préserver les semences traditionnelles, les graines de vie transmises de génération en génération, les semences même qui permettent la subsistance des populations. Face au pouvoir gigantesque des compagnies agro-industrielles et des semenciers, il est nécessaire de mettre en place un réseau mondial lui aussi puissant. Voir une vidéo sur les gardiennes et les gardiens de semences en Equateur. Gardez vos semences - Permacyclists #10 from Permacyclists on Vimeo. Le 25 mai 2013, une manifestation Mondiale contre le colosse aux pied d’argile Monsanto a eu lieu dans plus de 400 villes !! ! Vandana Shiva avait lancé un vibrant appel aux êtres conscients pour qu’ils expriment leur refus de voir leur vie contrôlée par ces semenciers semeurs de mort :

Réformons la Politique Agricole Commune pour une agriculture et une alimentation d'avenir #PAC #ifieldgood Au début de l'été 2013, l’Union Européenne doit acter la réforme de sa Politique Agricole Commune (PAC) pour les sept prochaines années. Une réforme européenne dont les conséquences peuvent paraître lointaines… mais qui nous concerne tous, au même titre que les 500 millions de consommateurs et les 11,7 millions d’agriculteurs européens ! Mise en place il y a 50 ans, pour garantir l’indépendance... Mise en place il y a 50 ans, pour garantir l’indépendance alimentaire de l’Europe, la PAC fixe encore aujourd’hui des règles communes en matière agricole pour l'ensemble des 27 Etats membres. Certes, la PAC n’est pas la seule responsable, mais son rôle dans l'orientation des systèmes agricoles et alimentaires est incontestable. J’appelle les gouvernements français et européens bénéficiant de la PAC à soutenir une réforme qui permette le développement d’un autre modèle agricole basé sur la qualité et la proximité, et inspiré des pratiques de l’agriculture biologique et de l’agroécologie.

Rechercher producteurs locaux - Trouver producteur local de ma région - Locavore L'agriculteur qui prépare la révolution open-source (source : TED) Au cours de ses longues études, Marcin Jakubowski n'a cessé de s'interroger sur les capacités de la science à répondre à nos besoins concrets. Un doctorat de physique nucléaire en poche, cet Américian d'origine polonaise a délaissé les paillasses et les équations pour s'offrir une ferme dans le Missouri... et un tracteur. Jusqu'à ce jour de 2008 où la machine tomba en panne. le "LifeTrac" (source : TED) Travailler ensemble Il ne lui faut que trois mois et 6 000 dollars pour mettre au point le premier LifeTrac, une machine obtenue grâce à l'assemblage de tubes d'acier. Le "kit de construction du village global" (source : TED) Cubes hydrauliques Si l'essentiel de la matière nécessaire provient aujourd'hui du commerce traditionnel, l'objectif est, là encore, l'autonomie.

L'agroécologie est-elle l'avenir de l'agriculture française ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis Jacques Morineau dans son exploitation, le GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun) Ursule, près de Chantonnay en Vendée. Les parcelles sont entourées de haies, qui favorisent la biodiversité. › Accéder au portfolio Il faut un œil averti pour identifier de quoi sont plantés les champs de Jacques Morineau, de part et d'autre des chemins de son exploitation vendéenne où bringuebale son vieux 4x4 tout infiltré de poussière de terre. Ce savant assemblage ne doit rien au hasard. Les cultures associées sont l'une des méthodes employées dans sa ferme, qu'il a convertie dans les années 1990 à l'agroécologie. Ces méthodes, si elles restent marginales en France, sont acquises au gré des expérimentations de quelques agriculteurs "pionniers", et de plus en plus explorées par la science agronomique : l'INRA en a fait l'un de ses deux champs de recherche prioritaires en 2010.

La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ? La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché. Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation. Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager. Mais la réalité est toute autre.

Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire » | Actuwiki#.UKYw4uSCAbB#.UKYw4uSCAbB#.UKYw4uSCAbB Je ne me réjouis pas de cette situation, mais je me dis finalement que l’être humain a besoin d’entrer dans des impasses pour mieux comprendre. Les impasses peuvent soit finir sur un chaos généralisé, soit permettre d’initier autre chose. Le chaos est tout à fait possible : une sorte de cocotte-minute d’incertitudes et d’inquiétudes est en train de miner les âmes et les consciences. C’est parce que les citoyens ne sont pas véritablement conscients de l’enjeu de l’écologie que nous sommes obligés d’avoir une écologie politique pour lui donner une place au forceps. La civilisation moderne est la civilisation la plus fragile de toute l’histoire de l’humanité. Le progrès technologique ne rétablit pas de l’équité dans le monde, au contraire. J’ai accompli mon retour à la terre, ici en Ardèche, en 1961, parce que je considère que notre système n’a pas d’intérêt. L’exigence fondamentale, c’est que tout le monde puisse manger, se vêtir, se soigner. Qui enrichit ces gens-là ? source : bastamag

Semences paysannes : il faut s'organiser collectivement#xtor=ES-6#xtor=ES-6#xtor=ES-6 Constitué d'une soixantaine d'organisations, le Réseau Semences Paysannes prône gestion collective et protection des semences. Son coordinateur Patrick de Kochko, Ingénieur agronome et paysan, explique à Actu-environnement le peu de latitude laissé par le droit dans ce domaine. Patrick de KochkoCoordinateur du Réseau Semences Paysannes Actu Environnement : Quelle est la situation des semences aujourd'hui ? Patrick de Kochko : Heureusement, les semences ne sont pas toutes sous brevet. Pour autant, malgré un cadre réglementaire de plus en plus restrictif et notamment en France par la loi de décembre 2011 sur les certificats d'obtention végétale, nous pensons que les semences paysannes ont un avenir, parce qu'elles sont adaptables et parce qu'elles sont échangeables. AE : Quels sont leurs arguments ? AE : Quels seraient les moyens de conserver la biodiversité cultivée ? AE : Reste-t-il des interstices de liberté ? PK : Le travail sur la semences est un travail compliqué.

Des maisons de semences paysannes pour se libérer de l'agrobusiness - Souveraineté alimentaire « Il faut nous organiser pour récupérer toutes les semences qui sont dans les banques de gènes et remettre ce trésor entre des mains sures, celles des paysans ». Au milieu d’une centaine de variétés de maïs, en plein cœur de la Dordogne, Bertrand Lassaigne raconte l’histoire de la première maison de semences paysannes en France. Installé depuis 20 ans près de Périgueux, Bertrand cultive principalement des céréales et des protéagineux – maïs, céréales à paille, soja, lentilles... Peu à peu, il développe son autonomie en semences et parvient en moins de dix ans à autoproduire la quasi-totalité de ses cultures, sauf en maïs où il continue chaque année d’acheter de la semence non reproductible qualifiée d’hybrides. En 1999, une rumeur circule parmi les producteurs de maïs : des semences polluées par des OGM auraient été vendues. S’affranchir de l’industrie semencière Le début du projet est laborieux. Onze ans plus tard, les résultats sont là. Une idée importée du Brésil Un mouvement mondial

Un million de révolutions tranquilles : comment les citoyens changent le monde Qui sont-ils ? Ce sont tous des citoyen(ne)s ordinaires. Ils vivent dans de petits villages d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique, ou dans des villes comme New York ou Tokyo. Ils viennent de milieux sociaux très variés, ne se connaissent pas entre eux, ne sont pas célèbres et certains sont illettrés. Mais ensemble, ces hommes et ces femmes ont engagé localement de petites révolutions. Ce livre est la chronique de ces transformations de terrain. Bénédicte Manier précise : "Délibérément, ce livre ne traite pas de l’action des grandes ONG, associations ou fondations : si celles-ci mettent également en place des solutions de terrain, leur travail est déjà connu et fait l’objet de nombreux ouvrages et articles de presse. "En quelques décennies, ces actions se sont multipliées partout sur la planète, essaimant à l’identique dans les pays industrialisés, émergents et en développement. Voici le sommaire du livre : L’eau, un bien commun La redécouverte des savoir-faire locaux Le modèle coopératif

Cultiver sans Pesticides avec des bons rendements c'est Possible !! L'Inra de Dijon l'a démontré ... - Le blog de tair Cette question tourne en boucle, est il possible de cultiver en gardant les mêmes rendements? Certains disent non et d'autres recherchent comment y arriver. C'est chose faite, l'Inra de Dijon après 10 ans d'expérimentations y est arrivée en revenant à des procédés ancestraux, nos anciens ont encore des choses à nous apprendre. En effet, à Epoisses (21) l'Inra a cultivé avec différents protocoles de protection intégrés sur 5 parcelles durant une décennie : sans labour, sans désherbage mécanique, ... Les mauvaises herbes rencontrées n'étaient pas en nombres suffisant pour altérer le rendement tout en les utilisant pour renforcer les plantations. Ce travail raisonné du sol, la diversification de l'ensemencement des parcelles au cours du cycle annuel. Nicolas Munier-Jolain de l'Inra, explique qu'il est techniquement possible de cultiver à grande échelle des céréales sans herbicides ou du moins en réduisant drastiquement leurs usages avec un faible diminution à l'hectare. TAIR Marc

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