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Un monde sans sexe, la fin d'un scandale scientifique de cinquante ans

Un monde sans sexe, la fin d'un scandale scientifique de cinquante ans
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Yann Chavance Chez les animaux, la règle semblait immuable : pour avoir une descendance, il faut un mâle et une femelle. L'omniprésence de la reproduction sexuée dans le monde animal est pourtant longtemps restée un mystère. Dans chaque cellule, les chromosomes, supports de l'information génétique, existent en deux exemplaires, l'un provenant du père, l'autre de la mère. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder chez l'homme à quel point chaque enfant d'un même couple est différent. Le brassage génétique apporté par la reproduction sexuée semblait donc être un tel avantage évolutif que bon nombre de scientifiques jugeaient tout autre mode de reproduction voué à l'échec. Ce mode de reproduction asexué, appelé parthénogenèse, avait déjà été observé chez certaines espèces de lézards ou de poissons par exemple, mais était alors présent en parallèle d'une reproduction sexuée.

Les gens intelligents se couchent tard Selon une récente étude, le timing du sommeil reflète l’intelligence: les personnes avec des QI (quotients d’intelligence) plus élevés tendent à être plus actifs la nuit et à se coucher plus tard, tandis que ceux avec des QI plus bas tendent à se coucher plus tôt. Le manque de sommeil peut entraîner l’obésité, l’hypertension et de manière générale réduire l’espérance de vie. La somnolence réduit quant à elle la performance mentale, et est à l’origine de nombreux accident de la route par exemple. Mais les horaires du sommeil font partie des sujets qui font débat depuis quelques années, plus particulièrement la corrélation entre le moment du sommeil (plutôt le matin ou plutôt le soir) et l’intelligence, écrit le scientifique Robert Alison dans un article du Winnipeg Free Press qui fait un tour d’horizon des nombreuses publications scientifiques dédiées au sujet. Photo: Sleeping / pedrosimoes7 via Flickr CC License by

«Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). Aurait-il fallu que Caster porte du maquillage ? L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Pour Eric Macé, l’ambiguité sexuelle ne devrait plus être classée dans la catégorie des maladies. Photo © Reuters

Il filme la Corée du Nord avec Instagram On se souvient de cette série de clichés Instagram de l’artiste français JR pendant sa visite de la Corée du Nord en avril 2012. Aujourd’hui c’est le photojournaliste David Guttenfelder qui revient juste de Pyongyang avec plusieurs vidéos instagram du pays. Un pays qui selon les autorités « respire le bonheur » mais qui donne ici encore un fois un tout autre visage. « Un témoignage précieux venu de l’un des pays dont la communication est l’une des plus verrouillées du monde. » The open road. A North Korean national highway between Pyongyang and Kaesong. Roadside propaganda next to a construction site in Pyongyang. Rural North Korea. North Korea’s late leaders welcome guests checking in at a Pyongyang hotel lobby. Kimjongilia and Kimilsungia flowers on display at an exhibition in Pyongyang. North Korean school girls rest on a bench outside the mausoleum where the bodies of the late leaders Kim Il Sung and Kim Jong Il are lying in state. Pyongyang, North Korea by night.

How Fat Might Be the Key to Improving People's Lives Sometimes the most amazing scientific discoveries happen by accident; a loaf of moldy bread or a game of connect the dots with a public water pump becomes a clue to a breakthrough. Researchers at UCLA announced a similar happy accident this week: the discovery of human stem cells in adipose tissue, aka fat, taken from liposuction procedures. This is actually nothing new; researchers have noted the presence of adipose stem cells since 2001, and they’ve been used in a variety of procedures in both human and veterinary research. Why? As with all exciting scientific discoveries, there’s a lot more work to do before we leap to any conclusions about the significance of the findings and what they mean for the biomedical sciences, but they’re a step in a potentially very promising direction. Medical advances have allowed for the production of a wide variety of artificial and partially artificial tissue grafts for patients with conditions like severe burns and muscle damage.

Facebook : les masculinistes lancent la contre-offensive Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Combattre plus efficacement les contenus violents et sexistes : c'est l'engagement récemment pris par Facebook sous la pression de groupes féministes. Mais une poignée d'activistes et d'utilisateurs du réseau social y voient une atteinte à la liberté d'expression, voire même une autre forme de sexisme. A lire aussi : Facebook contraint de revoir sa gestion des contenus haineux et sexistes Masculinistes, associations de "défense des droits des hommes"... D'autres ne perçoivent pas la décision de Facebook comme une lutte contre la violence, mais comme une attaque contre les hommes. Sur Facebook, les activistes dénoncent tout simplement une forme de sexisme : "Une campagne contre le sexisme ne visant qu'un seul sexe n'est pas combattre le sexisme, c'est le pratiquer", peut-on, par exemple, lire sur cette image. Ce type de pages Facebook a tout à craindre d'un durcissement de la modération envers les contenus sexistes.

Plan Très Haut débit : le VDSL2 ne change rien à l'affaire... Les dernières évolutions autour du VDSL ont amené certains à s'interroger, voire remettre en cause le plan fibre Français. Si le VDSL2 et le Vectoring permettent d'avoir des vitesses avoisinant les 100Mbps sur une paire de cuivre, pourquoi s'embêter à fibrer la France? Ces questions démontrent malheureusement une incompréhension de ce qu'est le VDSL2 et de ce que sont ses contraintes. Commençons donc par quelques explications. Le VDSL2 est une technologie similaire à l'ADSL mais plus puissante et permettant donc des débits supérieurs, mais sur des distances plus courtes. Le Vectoring est une technologie qui permet d'optimiser le VDSL2: lorsqu'on injecte un signal de forte puissance dans les lignes de cuivre, les signaux des différentes lignes d'un même câble interfèrent, ce qui dégrade fortement la qualité du service. Pas de quoi remettre en cause le déploiement massif du FTTH engagé en France. Photo: Rainbow Fiber Paths par Benoit Felten (CC BY NC SA)

J'ai découvert le gène BRCA1. Et je suis ravie que la Cour suprême rende son brevetage impossible Le 13 juin 2013, la Cour suprême américaine a pris une très importante décision concernant l'ADN humain. L'ADN humain est un produit de la nature et ne peut pas être breveté, seul l'ADN complémentaire (donc synthétisé, celui qui n'est donc pas produit naturellement) peut l'être. La décision de la Cour suprême concernait un litige impliquant Myriad Genetics, société américaine de biotechnologie qui a déposé des brevets sur deux gènes liés aux cancers de l'ovaire et du sein, BRCA1 et BRCA2. publicité Mary-Claire King, la généticienne qui a découvert le gène BRCA1, est très satisfaite de la décision de la Cour suprême américaine rendant illégal son brevetage. Vous avez découvert le gène BRCA1 au début des années 1990. Mary-Claire King: Ce n'était pas la première fois qu'on brevetait des gènes; c'était déjà le cas avec la mucoviscidose, par exemple. Le 13 juin, la Cour suprême a statué que les gènes présents dans la nature ne pouvaient pas être brevetés. Je suis ravie. Sara Reardon

Trop d'images violemment sexistes sur Facebook Facebook a "échoué" à mettre en place "un système fonctionnant de manière efficace pour identifier et supprimer les contenus incitant à la haine" sur sa plateforme, "particulièrement en ce qui concerne les contenus s'attaquant aux femmes". L'aveu de Facebook dans un communiqué daté du 28 mai n'est pas anodin pour un site de plus d'un milliard d'utilisateurs, qui proclame dans ses "standards de communauté" ne pas tolérer "l'intimidation, le harcèlement, les propos haineux" – seulement un droit à "l'humour" . Ces déclarations interviennent après une intense campagne en ligne de Women, Action and the Media (WAM) et des dizaines d'autres associations de défense des femmes et de lutte contre le sexisme. "Certes, Facebook n'est pas tout l'Internet, mais c'est un média important, porteur d'une culture puissante et qui a déjà mis en place des règles renforcées de modération" , explique WAM en marge de sa lettre ouverte , pour justifier sa démarche. Lire aussi : " Ma patronne, cette féministe "

Pourquoi Hollande a-t-il dîné avec une centaine de journalistes ?

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