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Les erreurs stratégiques de Virgin et de la Fnac

Les erreurs stratégiques de Virgin et de la Fnac
Liquidation judiciaire de Virgin, introduction risquée en bourse de la FNAC : plus que le commerce en ligne, c'est l'absence d'une véritable stratégie de services qui explique le déclin des grandes surfaces culturelles. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Vincent Chabault (Maître de conférences en sociologie à l'université Paris-Descartes) La liquidation judiciaire de Virgin, l’introduction risquée en bourse de la FNAC faute de repreneur et la fermeture annoncée de plusieurs librairies du réseau Chapitre révèlent la déstabilisation inéluctable du modèle des grandes surfaces culturelles. Dès les années 1950, la FNAC a contribué à mettre en place de nouvelles conditions d’achat pour les biens culturels et technologiques au cœur des villes. Ce modèle de distribution, propre à la FNAC mais porté partiellement par d’autres grands détaillants, s’est progressivement banalisé avant d’être confronté à la révolution technologique d’Internet et à la dématérialisation des contenus.

Pourquoi Virgin, et demain la FNAC, vont forcément fermer #BESTOF Les brillants fondateurs des groupes Carrefour (Marcel Fournier) et Edouard Leclerc (Leclerc) avaient pour devise : "tout sous un même toit". Autrement dit, l'hypermarché a été innovant par son volume et par la profondeur des gammes d'articles proposés. Nous pouvons, depuis le début des années 60, y acheter un pamplemousse rose aussi bien qu'un tube de cirage bleu ou qu'un paquet de lessive. Plus récemment, nous pouvons y trouver des rayons dédiés aux micro-ordinateurs, écrans plats, etc. Le "tout sous un même toit" est à l'origine de la Fnac fondée notamment par André Essel et Max Théret qui ont su mettre à disposition de leurs clients des produits : appareils photo, lecteurs de cassettes – à l'époque -, et des disques et autres supports culturels tels que le livre. Ce "tout sous un même toit" des produits culturels a rencontré un succès remarquable. Ce business-model a été très rentable mais désormais une tenaille impitoyable s'est refermée sur ce type de magasins. A voir également

Les coulisses de la fermeture de VirginMega.fr L'annonce de la fermeture programmée de VirginMega.fr le 31 décembre n'a rien modifié du côté de l'administration de la boutique, qui continue de promouvoir ses contenus sur Facebook comme si de rien n'était. L'échoppe en ligne a pourtant prévenu ses clients qu'il leur faudra récupérer leurs musiques, vidéos et livres numériques avant la date fatidique : après, le contenu pourtant dûment acheté ne sera plus disponible. Digital Virgo, propriétaire de la marque depuis l'été 2013, n'a pas répondu à nos sollicitations; mais nous pouvons lever un coin du voile sur les coulisses de VirginMega.fr grâce au témoignage d'un ex salarié. Il a travaillé plusieurs années chez l'éditeur; il a assisté à distance à l'intégration douloureuse de l'équipe de la boutique au sein du groupe (qui détient également paruvendu.fr). Une opportunité financière temporaire « À la chute de Virgin, [Digital Virgo] perdait son fournisseur et risquait donc de mettre le produit en péril.

Virgin : la Fnac achète le fichier clients pour 54 000 euros La Fnac est le "seul acquéreur" du fichier clients de Virgin, pour lequel elle a fait une offre de 54 000 euros auprès du juge commissaire, à la suite de la liquidation du distributeur culturel, a annoncé mercredi le représentant légal du liquidateur judiciaire. Mardi, un entrepreneur toulousain de 39 ans avait affirmé avoir remporté le fichier sur un site internet d'enchères. "Le juge-commissaire (en charge de la liquidation) a retenu la Fnac comme seul acquéreur du fichier clients de Virgin" dans une ordonnance en date du 27 juin, a déclaré mercredi Me Dominique Wernert, avocat du liquidateur judiciaire de Virgin, affirmant qu'il n'y a jamais eu de mise aux enchères. Quatre offres - de 20 000 à 54 000 euros - ont été examinées la semaine dernière et la mieux-disante, celle de la Fnac, a été retenue, a précisé Guy Olharan, secrétaire du CE et délégué CGT chez Virgin.

Pourquoi Virgin fait faillite Le Parisien | 05 Janv. 2013, 07h00 Voilà des mois que Virgin Megastore tentait de remonter la pente, multipliant restructurations et changements stratégiques. Mais cela n'a pas suffi. La raison : quinze ans après l'installation de l'emblématique magasin de plus de 4 000m² sur les Champs-Elysées, Virgin ne peut plus payer ses créanciers. « La nouvelle direction, nommée mi-2012, a tenté d'apporter des solutions en misant sur des surfaces de magasins plus petites et avec beaucoup plus de place pour le digital, explique une porte-parole de Virgin. La révolution numérique Pas étonnant pour Philippe Moati, professeur d'économie et fondateur de l'observatoire Société et Consommation, qui constate depuis plusieurs années déjà la perte de vitesse de ces magasins. « Ce n'est pas propre à Virgin. L'erreur de Virgin? Les magasins de vente de produits culturels sont-ils tous condamnés? > Restez informés !

Virgin Mega Store : le naufrage d’une stratégie obsolète Comment expliquer cette débâcle ? Le drame que vit cette société est un mal courant : l’incapacité à s’adapter à un changement brutal du marché. Les clients ont changé radicalement de comportement. Plutôt que d’acheter les livres, la musique ou les films dans des magasins, ils préfèrent les acheter sur internet, et plus récemment sur les smartphones. Concrètement, les écueils rencontrés par Virgin sont les suivants - Virgin Mega Store a privilégié les points de vente physiques, pour se différencier des autres enseignes de magasins. - Virgin a misé sur l’expérience client, le conseil sur le lieu de vente. - Le business model est plombé par l’amortissement des investissements immobiliers conséquents et par des systèmes d’information inflexibles (les ERP, censés apporter un gain d’efficacité, rigidifient les processus et inhibent la créativité). Les dirigeants de Virgin sont pourtant des personnes talentueuses. Les choix stratégiques sont très difficiles à faire pour 4 raisons

Virgin, Fnac... Pourquoi la vente de biens culturels est devenue impossible en France DISTRIBUTION - C'est un des symboles les plus marquants de la vente de produits culturels qui s'apprête à faire ses adieux à la France. Avec la déclaration en cessation de paiement des magasins Virgin, une page se tourne, même si les fameux "Megastores" sont toujours à même de se relever à travers une éventuelle procédure de redressement. Virgin est confronté depuis plusieurs années, comme d'autres distributeurs spécialisés, à la chute de ses marchés traditionnels, comme les CD et les DVD. En deux ans, le groupe a déjà réduit ses effectifs de 200 salariés. Outre les magasins Virgin, ceux de la Fnac non plus n'ont pas de quoi voir l'avenir en rose. Téléchargement illégal et chute des ventes de disques Il y a dix ans, les ventes de CD atteignaient leur maximum, soit 150 millions d’unités et 95% des achats de musique. Les consommateurs boudent désormais les magasins et préfèrent acheter ou télécharger (légalement ou illégalement) les CD ou les DVD sur Internet. La Fnac en pleine tempête

Virgin: la FNAC rachète finalement la base de données des clients VIRGIN - Jusqu'au bout il a cru pouvoir s'offrir le fichier des 1,6 million de personnes possédant la carte Virgin. C'était sans compter sur la FNAC, qui a acquis mercredi 3 juillet la base de données comprenant les coordonnées des clients. David Daddi, entrepreneur toulousain de 38 ans, était encore le seul mardi soir à s'être positionné publiquement sur son rachat, grâce à une enchère de 122,50 euros sur le site recensant les liquidations judiciaires. La FNAC l'a finalement arrachée mercredi pour 54.000 euros, soit plus de 400 fois la mise. L'idée de David Daddi était pourtant belle: contacter les clients fidèles afin de leur proposer d'investir quelques euros et relancer certains magasins Virgin. Proposé par Ministère de l'Education Nationale Une sorte de serial-entrepreneur à la Warren Buffet, mais tendance 2.0. Sauveteur d'entreprises 2.0 Mardi soir, David Daddi était le seul candidat déclaré. La Fnac a finalement arraché le magot... pour 54.000 euros

Virgin en faillite: les magasins de produits culturels sont-ils condamnés? Virgin Megastore a un genou à terre. Le distributeur de produits culturels, dont le chiffre d'affaires a chuté de 25% entre 2008 et 2011, a annoncé aujourd'hui qu'il allait se déclarer lundi en cessation de paiement. Le groupe PPR a annoncé pour sa part, en octobre, qu'il comptait se désengager de la Fnac, autre fleuron du secteur, en l'introduisant en Bourse. Virgin Megastore a annoncé aujourd'hui qu'il déposait son bilan. Oliviers Dauvers: "Cela risque d'être de plus en plus difficile pour eux dans les années à venir. Amazon, souvent désigné comme le fossoyeur des distributeurs traditionnels, ne cesse d'accroître ses parts de marché. Philippe Moati: Pour moi, deux variables ce expliquent succès: son catalogue exhaustif et sa formidable machine logistique. Olivier Dauvers: Le succès tient pour moi dans la manière dont l'enseigne a su fidéliser ses clients. Philippe Moati: "Oui, mais pas uniformément.

CORRECTION - - La Fnac renoncerait à  racheter Virgin Actualités | Consensus | Société Conseil Premium Ajouter à la liste des valeurs Ajouter au portefeuille Créer une alerte PPR(KER 157.75 -1.1%) ". D'autre part, PPR ne fait pas de commentaire. PARIS (Reuters)- La Fnac, filiale de PPR, a renoncé à racheter la chaîne de distribution de produitsde biens culturels Virgin, filiale de Lagardère, écrit Le Monde vendredi. "Selon nos informations, la filiale de PPR, après avoir longuement étudié le dossier (...), a finalementdécidé de ne pas racheter son concurrent le plus direct. "La Fnac aurait jeté l'éponge devant les problèmes de concurrence qu'aurait entraînés ce rachat",ajoute le quotidien. En outre, concernant l'avenir de Virgin, Le Monde indique que les discussions se poursuivent avec lefonds d'investissement Butler Capital, toujours en lice pour le rachat de la filiale de Lagardère. Lagardère et Butler Capital n'ont pas réagi dans l'immédiat et PPR s'est refusé à tout commentaire.

Le match : Virgin vs Fnac Déjà, le sociologue républicain devait s’avouer vaincu devant une triste réalité : les préférences sexuelles minoritaires (quelle plaie!) avaient tendance à biaiser le débat. Dans les années 2000-2003, le Virgin avait bonne presse gaie. Bref, revenons-en au Virgin / Fnac. Moi, depuis que j’habitais Rennes, j’ai toujours préféré le Virgin. Alors la Fnac, ça pouvait évoquer ça : plafonds bas, lumières ternes, couleurs ternes (bah, le jaune caca et le vert caca des chemisettes Fnac), pas de fenêtres (Paris rue de Rennes) ou opération masquons les fenêtres (Nantes), rayons labyrinthiques (Rennes), vendeurs qui s’y connaissent mais qui semblent souvent renacler à te venir en aide (constante rayon Musique). Bref, au Virgin Rennes, je prenais plaisir à flâner et écouter des cédés, feuilleter quelques livres, jeter un oeil aux clips en diffusion, et toujours bouquiner le mag gratis du Virgin où je découvrais pas mal de choses côté musique. Voilà. Bilan fin 2005 :

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