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La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi

La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi
La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux français) ne serait pas, en l'état, en mesure de collecter "systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France". Une chose est de stocker "tous les mots de passe" qu'elle a pu intercepter sur les "réseaux grand public", comme je l'avais écrit en 2010 (voir Frenchelon: la DGSE est en « 1ère division »), une autre est de pouvoir espionner "la totalité de nos communications", en France, comme l'écrivait Le Monde, la semaine passée, avec ses "Révélations sur le Big Brother français". A contrario, et comme l'écrivait Le Monde mi-juin, la DGSE est bien "au cœur d'un programme de surveillance d'Internet" lui permettant de surveiller "le flux du trafic Internet entre la France et l'étranger en dehors de tout cadre légal"... Le monde a bien changé depuis les plombiers de la DST Espionner les FAI ? Comment les internautes sont mis sur écoute Son article date de 2001.

In English : Revelations on the French Big Brother If the revelations about the American espionage program Prism set off a chorus of indignation in Europe, France itself protested only weakly. For two excellent reasons: Paris already knew about it – and it"s doing exactly the same thing. Le Monde is able to disclose that the General Directorate of External Security (the DGSE, or special services) systematically collects the electromagnetic signals emitted by computers and telephones in France, and the flow of signals between France and countries abroad: the entirety of our communications are being spied on. All of our email messages, SMS messages, itemised phone bills and connections to FaceBook and Twitter are then stored for years. If this immense data base was used just by the DGSE, which operates only outside French borders, it would already be illegal. This French Big Brother, a little brother of the American services, is clandestine. This system is obviously of great value in the fight against terrorism.

Matignon surveille ce que vous dites sur Twitter Dimanche 9 décembre 2012 7 09 /12 /Déc /2012 20:48 Les réseaux sociaux sont scrutés avec attention par Matignon. L’équipe du Premier ministre a confié à une start-up la mission de surveiller ce qui se dit sur Twitter sur les principaux dossiers politiques. Un dispositif qui soulève de nombreuses questions. Il n’y a pas que les entreprises qui s’intéressent à leur réputation sur internet. Objectif du gouvernement : prévenir les situations de crise et de mesurer l’impact d’une décision. « Ils veulent devancer les tendances données par les journalistes qui commentent les actions du gouvernement, et ce, heure par heure », explique Nicolas Huguenin, le co-fondateur de Visibrain qui offre aussi ses services à des agences de communication (Publicis, Loomis) et des entreprises (Coca Cola, Peugeot, entre autres). « Ils ont accès au tableau de bord et ainsi à toutes nos données en temps réel. Sources : Challenges / Le Journal du Siècle

Les inquiétants mensonges de Fleur Pellerin au sujet de PRISM On attendait une réaction de Fleur Pellerin au sujet de PRISM un peu moins farfelue que « le cloud souverain » avec lequel elle a tenté de nous endormir la semaine passée. Nous avons failli en avoir une ce matin un peu plus sérieuse… mais non. Fleur Pellerin a décidé de récidiver et de s’enfoncer dans le mensonge. Dormez tranquilles citoyens, la République et l’Europe veillent. Une fois de plus, notre ministre, reçue par Jean-Jacques Bourdin sur BFM a commencé à évoquer PRISM d’une bien étrange manière. Pour notre ministre, PRISM, c’est juste l’équivalent de la PNIJ, des petites interceptions ultra ciblées qui ne concerneraient qu’une poignée de personnes, le tout sur demande d’un juge. « Ce qu’on sait aujourd’hui c’est qu’un certain nombre de sites, pas tous, ont donné sur requête judiciaire ou sur requête de l’administration américaine un certain nombre d’informations (…)« Comme si l’interception de fibres sous-marines ne concernait que « quelques sites »… ahem…

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