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Le futur du travail dans l’entreprise (1/2) : l’agilité… ou le néant

Le futur du travail dans l’entreprise (1/2) : l’agilité… ou le néant
Le numérique déstabilise les entreprises parce qu’il accélère un double-mouvement qui brouille ses frontières : – les usages privés ont évolué de manière fulgurante et s’immiscent dans l’entreprise au point de remettre en cause ses codes – hiérarchiques en particulier ; – dans le même temps, le modèle tayloriste dépérit, les relations de travail « à vie » n’existent plus et les collaborations ponctuelles se multiplient : les collectifs d’hier ont muté, et le concept même de salariat – au cœur de tout l’édifice du travail, en France en particulier – devient flou. Image : Festival Futur en Seine 2013, au 104 à Paris, photographié par Antoine Duchamp.A ces deux questions déterminantes de l’avenir du « vivre ensemble » dans le collectif qu’est l’entreprise, l’expédition Digiwork de la Fing a tenté d’apporter des éléments de réponses lors de Futur en Seine 2013. L’individu au pouvoir signe-t-il la mort de l’entreprise ? Les entreprises se transforment pour survivre Poult est-elle pionnière ?

Le futur du travail dans l’entreprise (2/2) : … sans l’entreprise Le numérique sape les fondements historiques de « l’entreprise ». Hors de celle-ci, point de travail ? L’entreprise n’a pourtant pas toujours existé en tant que telle ni dans sa forme actuelle, c’est une construction sociale… dont le numérique déstabilise les fondations. Car, aujourd’hui, les « nouvelles technologies » ne sont plus seulement des outils à son service, elles constituent aussi de nouveaux moyens de production, de mesure de la valeur et de rétribution. Est-ce au point de déconnecter radicalement le travail de l’entité « entreprise » ? Cette question était au coeur des échanges sur l’avenir du travail, lors du dernier festival Futur en Seine. Les machines prennent-elles le travail ? Deux chiffres édifiants appuient cette vision : Bien sûr, les activités et productions de Kodak et Instagram ne sont pas vraiment comparables, pas plus que General Eletric ne l’est avec les géants de l’internet. Travail et salariat : des notions obsolètes ? La marchandisation de soi

Réinventer le management, l'école française - Albert David (Paris Dauphine) - Les Echos business Albert David, professeur en management à Paris Dauphine. Comme Gary Hamel, Albert David et ses deux coauteurs (Armand Hatchuel, professeur de management et de design à Mines Paris Tech., et Romain Laufer, professeur émérite de marketing à HEC Paris) veulent, eux aussi, réinventer le management. Alors que sur fond de mondialisation, les impératifs de changement et les injonctions à l’innovation permanente continuent de se propager, ces trois personnalités académiques françaises dénoncent la crise comme aussi le produit de doctrines gestionnaires réductrices. Dans leur ouvrage, elles enjoignent les managers à replonger dans l’essence même de leur métier : la construction et le renouvellement collectif de systèmes d’action efficaces. Interview d'Armand Hatchuel, directeur adjoint du CGS - MINES ParisTech et Romain Laufer, professeur émérite à HEC Paris, auteurs du livre Les Nouvelles Fondations des sciences de gestion réédité aux Presses des Mines. A lire

Qu'est-ce qu'une entreprise bienveillante ? A l'initiative de Psychologies, de nombreux chefs d'entreprises, DRH et entrepreneurs étaient réunis ce vendredi 9 novembre dans le grand hémicycle du Conseil Economique Social et Environnemental à Paris, pour partager leurs expériences, leurs succès et leurs difficultés. Car si plus de 300 entreprises ont signé l’Appel de Psychologies à plus de bienveillance au travail, toutes ne savent pas forcément quelles pratiques adopter. Anne-Laure Vaineau et Margaux Rambert Ils étaient nombreux, dirigeants, DRH, entrepreneurs, à être présents dans l’hémicycle du Conseil Economique Social et Environnemental dans le cadre de la quatrième édition de la Journée de la Gentillesse, le 13 novembre 2012. Frédéric Thil, DG France de Ferrero Parmi les bonnes pratiques : une crèche inter-entreprise, un mini-club, une antenne services (services à domicile…) à laquelle 90% des salariés font appel, le recours au télé-travail, trois assistantes sociales à disposition des salariés…

Joël de Rosnay: "les visions pyramidales sont en train d'exploser" Dans les coulisses de la Cité de la Réussite, nous (Antonin Léonard et Flore Berlingen) sommes allés à la rencontre de Joël de Rosnay, biologiste, co-fondateur d’AgoraVox et auteur de nombreux essais de vulgarisation scientifique et de prospective. L’opportunité d’échanger avec lui sur la transition économique et sociétale en cours.Par Antonin Léonard et Flore Berlingen. Joël de Rosnay n’est pas de ceux qu’il faut convaincre que l’économie collaborative est l’avenir. Non seulement il a conscience de la transformation en cours de la société, mais il a même une idée assez précise de ce à quoi celle-ci va ressembler. Cette société émergente, Joël de Rosnay la décrit comme une société « fluide », du nom de son ouvrage « Surfer la vie – Comment sur-vivre dans la société fluide », paru en mai 2012. C’est par le co que se fera la transition. Les modèles économiques de l’ère numérique sont basés sur la personnalisation et le service immatériel rendu à la communauté. Constat cruel ? Samuel Huron

Pour une révolution managériale: rétablir la confiance et l'engagement LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par François Dupuy, Insead Plus que jamais les entreprises ont besoin de l'engagement de leurs salariés. La concurrence exacerbée que la crise ne fait que renforcer exige que chacun apporte dans son travail bien plus que ce qui est écrit dans les contrats. Ce n'est pas seulement un travail qui est attendu, c'est une participation active et déterminée à l'action collective, à la vie de l'entreprise, à l'effort permanent nécessaire. Or, c'est l'inverse qui se produit ! Pour comprendre ce paradoxe, il faut partir d'un constat absolument banal : l'engagement dans le travail est un choix qui, du point de vue du salarié, est en concurrence avec bien d'autres engagements possibles : la famille, les loisirs, les "communautés chaudes" - celles qui permettent de se retrouver entre soi, sans pression, dans un cadre convivial et sont d'autant plus attractives que le travail est devenu répulsif. Le mode managérial dominant est en effet celui de la coercition.

Les réseaux sociaux, aide ou entrave à l’organisation "apprenante"? L’idée d’organisation apprenante n’est pas récente mais elle prend une dimension nouvelle avec l’essor des réseaux sociaux, notamment des réseaux sociaux d’entreprise. Comme déjà dit dans d’autres articles, les réseaux sociaux d’entreprise façon web 2.0 apportent une nouvelle dimension à la communication professionnelle transversale sans toutefois lui avoir donné naissance. De tout temps, il a existé au sein des collectifs de travail une hétérogénéité de métiers et de compétences. Sur les chantiers des cathédrales charpentiers côtoyaient maçons, couvreurs, plombiers, charretiers, tailleurs de pierre, artistes dessinateurs, sculpteurs ou vitriers et aussi ferronniers, etc. Tous échangeaient sur ces chantiers des savoirs et des compétences développées par les uns au cours de leur vie, acquis par les autres dans une région lointaine lors d’autres chantiers. Le rôle de la pause café Aujourd’hui tout va bien plus vite donnant l’impression que le temps se contracte.

Le management au défi de la crise XEnvoyer cet article par e-mail Le management au défi de la crise Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Fermer C’est aujourd’hui que se mettent en place dans les entreprises les ferments de la dynamique de demain “Et si le soleil se levait aussi à l’Ouest… La nouvelle dynamique mondiale” c’est le thème choisi, cette année, par le Cercle des économistes pour ses 12es “Rencontres d’Aix-en-Provence” début juillet. A l’instar de ce qui s’est fait au Canada, gouvernements et institutions européens doivent opérer un formidable aggiornamento – tant idéologique qu’économique – qui seul permettra le retour à une véritable croissance. Sortir de la courte vue Retour en Europe. En premier lieu, il faut que l’entreprise revienne sur ses fondamentaux économiques et se pose quelques questions ; au fond, toujours les mêmes : quels types de produits ou services ont permis et permettront à l’avenir, la création et le succès de l’entreprise, assurant ainsi son développement ? Par Françoise RUIZ

Le brevet, force de frappe de l’entreprise, Management Valoriser les savoir-faire, maintenir une avance technologique, contrer la concurrence… La propriété industrielle dépasse la simple protection d’une invention. Une démarche à anticiper car elle reste coûteuse. Retrouvez chaque mois la rubrique « Solutions » dans Enjeux Les Echos. « Déposer des brevets fait partie de notre ADN. Evoluant sur un marché concurrentiel et à forte valeur ajoutée technologique, nous n’avons de toute façon guère le choix », explique Frédéric Haas, directeur technique de la société Fondis. 20 ans Statistiquement, estime la Commission européenne, 54% des dépôts de brevets dans l’Union émanent de grandes entreprises, les vingt premiers déposants concentrant plus de 40% des dépôts. Une source de revenus (1) En grande majorité dans les secteurs de la technologie médicale, chimie alimentaire, manutention, semi-conducteurs et BTP. Le témoignage : « Cela dynamise l’image de la PME ». Plus rentable que la pub ! LES SOLUTIONS. Non divulgation Déposer à l'étranger ?

Les nouvelles formes du travail sont-elles solubles dans le management Les nouvelles formes du travail (travail mobile, travail à distance, travail collaboratif…) peinent à se développer en France, estime Xavier de Mazenod (@xm), responsable de l’agence Adverbe et animateur de ZeVillage, un réseau social qui interroge les nouvelles formes du travail. Malgré l’enthousiasme des salariés pour un travail qui s’adapte à leurs modes de vies, ces nouvelles formes achoppent sur la difficulté du management à remettre en question les principes qui le fondent : la compétition, le caporalisme, la hiérarchie, le cloisonnement… Alors, oui, « à quand la révolution du management ? » Les réactions de peur dans le débat posé par Newsring sur la généralisation du télétravail sont très éclairantes sur la manière binaire d’aborder le sujet. Ces peurs, ce retard culturel expliquent en partie un certain retard du développement du télétravail en France. Pire, les entreprises sont peu intéressées voire hostiles. Côté syndicats, l’hostilité à priori a disparu. Xavier de Mazenod

Management 2.0 : tarte à la crème ou véritable levier de croissance ? par Daniel Ollivier - Chronique Management Ce concept - en pleine émergence- souffre d’un manque de clarté dans sa définition. Il se construit dans la relation de confiance et prend appui sur la responsabilité partagée. Il a un bel avenir dans un cadre professionnel où la performance économique dépendra plus que jamais du capital humain Il est plus aisé de repérer aujourd’hui ce qui ne fonctionne pas dans nos entreprises au regard des enjeux que de pouvoir dessiner les contours d’une nouvelle conception de l’entreprise. Plusieurs paradoxes sont à noter :1. Ces dernières années, le management a fait des progrès notoires dans la maitrise de ses processus mais ses limites apparaissent évidentes pour ce qui est de son aptitude à mobiliser les salariés et utiliser les compétences. Transformer l’ADN de nos entreprises, ne pourra se faire en quelques mois mais la démarche est clairement engagée à travers 5 évolutions majeures : 1. 2. 3. 4. 5. Cette description sera incomplète si nous n’y faisions pas figurer la responsabilité.

Leadership in a digital age: networks, digital competence and social networks When we speak about leadership in a digital age, we use to list plenty of “new” skills that the “new” leader should have, namely: problem solving, critical thinking, team-working, etc. While I might share this or any other combination of skills that one may make up, the problem I find with this approach is that it focusses too much on the consequences and not on the cause, on trying to deal with the resulting scenario of the deep changes we are witnessing instead of trying to understand the causes behind that very same change. In other words, most lists of 21st Century Skills are symptomatic when they should be systemic. In the following interview (in Spanish) for The Project I tried to depict what is a leader in a digital era and, by construction, what is an “Enterprise 2.0″ — a term with which I do not feel very comfortable, but that everybody seems to understand (which is what matters). Networks Digital skills Social networking sites

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