Onze logiques économiques qui changent le monde
Source image : Tout changement social doit concevoir son économie. Et alors que s’ouvre aujourd’hui à Paris le OuiShareFest, premier événement européen entièrement dédié à l’économie collaborative, j’avais envie de donner suite à ce billet et faire le point sur un ensemble de termes qui reviennent souvent dans l’actualité pour qualifier les modèles économiques émergents et à venir qui cherchent à fournir des réponses aux enjeux du siècle. L’économie coopérative Commençons avec le plus ancien de ces modèles, qui relève de l’économie sociale et solidaire. En ce sens, la logique n’est pas anticapitaliste, mais a-capita-liste: ces initiatives ne sont pas en opposition au capital, mais dans sa négation, et la personne humaine remplace le capital dans la finalité de l’action collective des hommes. Tableau extrait du livre Vive la Corévolution ! L’économie positive L’économie circulaire Voilà une forme économique qui fait également parler d’elle ces temps-ci.
Produire la ville du XXIe siècle.
On dit souvent que le monde devient urbain. Mais c’est l’urbain qui devient le monde. Inscrite dans le temps, la ville est un phénomène social total. Ces journées APERAU engageront une réflexion transversale sur les outils et les modes de fabrication de la ville contemporaine à travers quatre axes majeurs : - Intensités : formes urbaines, mobilités et transition énergétique - Ambiances : espaces publics, qualités urbaines, usages pluriels de la ville - Solidarités : faire la ville juste - Confluences : la ville diffuse, l’entre-deux et les échelles du grand territoire Le délai d’inscription est fixé au 20 mai 2012. Illustration : Axel Rouvain, «Futuristic Town», 09.09.2006, Flickr, (licence Creative Commons). Résumé On dit souvent que le monde devient urbain. To refer to this post "Produire la ville du XXIe siècle
Vivre sans argent : dans les Pyrénées, j'ai fait connaissance avec des néo-hippies
Dans le jardin de Uli-Alto Uli-Alto est un village des Pyrénées espagnoles occupé depuis 4 ans par trois permanents français. Ils ont roulé leurs bosses, sont encore dans la première moitié de leur vie et relèvent chaque jour le pari fou de redonner vit à un village abandonné. Perché en haut de la vallée, c'est tout un monde qui vit là haut. Une grande diversité qui m'a un peu perdu dans mon exploration des modes de vies alternatifs. Occuper l'inoccupé L’Espagne a connu un exode rural plus tardif qu'en France, particulièrement dans les années 70, laissant à l'abandon de nombreux villages. Lakabe est le premier village de la zone à avoir été investi au bénéfice d'une tolérance par les autorités. Un soir à Uli-Alto, un habitant originaire d'un squat de Barcelone Ce n'est pas un hasard si un nombre substantiel d'habitants de la vallée est issu de la mouvance "squat". Une des places du village de Lakabé Des dépendances à la société variées pour un même objectif Le jardin de Uli-Alto
Penser et produire la ville au XXIe siècle : modernisation écologique, qualité urbaine et justice spatiale
Colloque International, APERAU « Association pour la Promotion de l'Enseignement et de la Recherche en Aménagement et Urbanisme » : Penser et Produire la Ville au XXIème Siècle. Modernisation écologique, qualité urbaine et justice spatiale, Université de Lausanne, du 5 au 7 juin 2012 Organisation : Institut de géographie de l’Université de Lausanne On dit souvent que le monde devient urbain. Mais c’est l’urbain qui devient le monde. Inscrite dans le temps, la ville est un phénomène social total. Marquée par la variété, hybride, dispersée, multipolaire, réticulaire, de plus en plus numérique, mais toujours inégale et énergivore, l’urbanité contemporaine s’étend au territoire et en modèle l’organisation. Comment se redessinent les espaces de l’urbain généralisé en ce début de siècle ? Axe I : Intensités : formes urbaines, mobilités et transition énergétique Axe II : Ambiances : espaces publics, qualités urbaines, usages pluriels de la ville Axe III : Solidarités : faire la ville juste
« Voyageurs en transition
Villes du XXIe siècle. Quelles villes voulons-nous ? Quelles villes aurons-nous ?
Ce gros livre constitue le deuxième volet des actes du colloque organisé en 1998 à La Rochelle. Au total, pas moins d'une cinquantaine de contributions de chercheurs, d'élus, d'urbanistes ou de professionnels des transports, français et étrangers. L'objectif de cette vaste entreprise dont on annonce déjà un troisième volet (une première synthèse est parue en mai 1999 dans la même collection) : forger à l'attention des décideurs mais aussi du citadin de nouvelles représentations et de nouveaux concepts ainsi que des instruments politiques mieux adaptés aux formes urbaines en émergence. Pour l'heure, force est de constater que les contributeurs ont quelque peine à s'entendre sur les mots, les uns parlant de « ville d'archipel », les autres de « ville polynucléaire » ou « plurielle »... Les contributions de la deuxième partie portent sur l'une des conséquences - à moins qu'il ne s'agisse d'une cause - de cet étalement, à savoir l'essor des mobilités urbaines.
Comment une ville peut devenir autosuffisante en fruits et légumes
Cette histoire ressemble à une utopie, une ville imaginée par un sociologue pour décrire la communauté idéale, et pourtant tout est réel. A Todmorden, une commune d’Angleterre, les habitants cultivent leurs propres potagers dans des lieux publics qui le permettent avec l’objectif de devenir complètement auto-suffisant en quelques années. Aucun camion ou train ne transportera des légumes à Todmorden mais surtout, aucun citoyen ne récolte plus que ce dont il a besoin et tout le monde donne un coup de main en s’occupant régulièrement des différents espaces cultivés. Pour un horticulteur, visiter Todmorden est un plaisir pour les yeux, une ville tapissée de parterres et d’espaces verts où l’on peut admirer la croissance jour après jour de carottes, choux, laitues, oignons, pommes de terre et de potagers en tous genres, mais aussi d’arbres fruitiers et d’herbes aromatiques comme les framboises, les fraises, les abricots, le romarin, le basilic et bien d’autres.
Villes américaines du XXIe siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques (revue Amerika)
Appel à publications n°9 de la revue Amerika Villes américaines du XXIe siècle : réalités et représentations sociales, culturelles et linguistiques Date limite de remise des articles[1] : 30 novembre 2013 A envoyer à : www.amerika.revues.com ou nestorponce35@yahoo.fr Les mesures néolibérales successivement prises dans la majorité des pays latinoaméricains lors de la grave crise économique des années 80 ont révélé peu de temps après que, loin d’avoir apporté des solutions, elles avaient au contraire creusé davantage la fracture sociale déjà existante. De telles redéfinitions – parmi d’autres non moins significatives – de l’espace urbain actuel impliquent à leur tour non seulement l’apparition de nouveaux sujets sociaux (les « chicos countries », les tribus urbaines comme les « cartoneros », etc.) mais aussi de nouvelles formes de (non-)cohabitation, de ségrégation, et de nouvelles formes d’expression. Sabine Schlickers (Brême), Victoria Torres (Cologne), Néstor Ponce (Rennes 2)