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Théâtre : est-ce que le numérique change quelque chose ?

Théâtre : est-ce que le numérique change quelque chose ?
Peut-on dire que le numérique change l’écriture d’un art comme le théâtre ? Même les metteurs en scène les plus «revêches» sont habités de culture numérique, sans le savoir ou l’admettre. Et cela tout simplement par les liens étroits qu’ils entretiennent avec leur smartphone ou leur email, et parfois avec Facebook. Ensuite, sur la question de l’écriture des spectacles, les nouveaux outils numériques changent aussi les pratiques, non seulement à cause de l’usage des traitements de texte, mais avec les outils spécifiques à l’écriture scénographique ou vidéo. Cette pratique des échanges transforme l’écriture et l’esthétique scénographique, en faisant intervenir des communautés artistiques et techniques de plus en plus larges. Et sur le plateau, qu’est-ce qui change ? Il y a bien sûr l’automatisation des outils de la lumière et du son, qui change les pratiques et libère de nouvelles possibilités et de nouveaux environnements. Qu’en est-il de la visibilité des oeuvres ?

Chercher le texte - festival de #littéra... Vers une net-littérature Marie-Albéric Martin écrit un mémoire sur la twittérature. Je réponds à ses questions. — Vous considérez Twitter comme un outil pour écrire ? — Twitter n’est pas un outil. — Considérez-vous twitter comme une contrainte pour écrire ? — Quand on écrit dans un bar, on a la contrainte de la foule, du bruit, du serveur qui lorgne sur nous… Sur Twitter, la table est si étroite qu’on ne peut pas dépasser les 140 caractères consécutifs. La véritable contrainte n’est pas dans les 140 caractères, mais dans le regard constant porté sur ces caractères par la foule de nos followers. Le lecteur entre dans l’atelier de l’auteur. C’est ça la nouveauté littéraire. Il va s’en dire qu’écrire puis publier a posteriori sur Twitter n’a aucun intérêt. — Est-ce qu’écrire sur Twitter affecte la structure de la narration ? — Ça affecte à coup sûr la microstructure, c’est-à-dire le style. L’influence sur la structure d’ensemble d’un texte est moins évidente. — Pourquoi une publication papier de ce roman ?

Comment le numérique modifie-t-il nos compétences de lecture ? C’est un fait : nous vivons dans une société où nous sommes bombardés d’informations. Hyperconnectés, nous avons accès de manière quasi instantanée à des connaissances et des millions de contenus. Inévitablement, notre rapport à la lecture s’en voit modifier. Alors de quelle manière le numérique affecte-t-il nos compétences ? Tout d’abord, force est de constater que dans la galaxie numérique, la lecture est notre premier mode d’accès à l’information. Nous lisons en effet tout le temps : sms, whatsapp, contenus online, rapports, PDF, présentations slideshare, ebooks, courriels, commentaires et statuts de nos amis sur les réseaux sociaux… La lecture est immédiate et constitue la clé fondamentale du web. C’est vrai que la transposition d’un livre à la sphère numérique n’est pas seulement un transfert d’encre vers les pixels. Le numérique n’est donc pas prêt de tuer la lecture, les chiffres tendent plutôt à indiquer le contraire. A lire également sur Lettres numériques :

Comment le numérique est en train de métamorphoser le monde de l'art L'artiste sait parfaitement gérer son image C'est un fait connu depuis Exit through the gift shop, le film dédié à Banksy : l'artiste sait parfaitement gérer son image, l'alimenter de rumeurs et de mythes et la faire fructifier. En octobre dernier, son utilisation promotionnelle d'Internet a été exemplaire et a soulevé des questions et réserves applicables à tout le monde de l'art. Banksy est parvenu à démocratiser son art, à le faire connaître dans les cercles non attenants au monde de l'art. AMA a enquêté sur le défi que l'ère numérique impose au monde de l'art. L'ère numérique : vers une démocratisation de l'art plus aisée ? Le progrès numérique a été accueilli de manière presque messianique. « À la lumière des évolutions constatées sur la dernière décennie, il est tentant de relativiser l'impact de la révolution numérique sur les pratiques culturelles. Ainsi, le numérique aurait changé la structure, mais pas l'essence de notre consommation culturelle. Une monétisation inévitable ?

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