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Comment se désintoxiquer d'une dépendance au numérique

Comment se désintoxiquer d'une dépendance au numérique
Série addiction épisode 4 : une chaîne d'hôtel irlandaise propose un séjour sans internet : les clients déposent leurs smartphones et autres tablettes à l'accueil en début de séjour. Les cures de "désintoxication numérique" se multiplient. A l'heure où le smartphone est roi, une vie sans internet est de plus en plus impossible. Série : Nouvelles addictions De plus en plus de jeunes deviennent accrocs au numérique. Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ? Pour retrouvez facilement ses articles dans votre compte et recevoir une alerte à chacune de ses contributions : Lire ou relire plus tard Pour classer cet article et le retrouver dans votre compte : Besoin de vous concentrer Pour lire cet article dans sa version zen : Je m'abonne Atlantico : Des thérapies d'un nouveau genre font leur apparition : les cures contre l'addiction aux nouvelles technologies. Dan Véléa : S'il s'agit surtout des jeunes, on voit apparaître toutes les classes d'âges.

Centres de désintoxication et nouvelles technologies Les jeunes de plus en plus impliqués dans les nouvelles technologies Les addictions ne sont pas limités aux dépendances générées par les produits chimiques. Dans un centre de désintoxications comme CITA nous savons bien que les comportements peuvent aussi générer des comportements addictifs. Certains comportements, comme l'utilisation compulsive de nouvelles technologies (Internet, téléphones portables, jeux vidéo, réseaux de télévision, audio et vidéo portable), peuvent sérieusement interférer avec la vie quotidienne des personnes touchées. Par exemple, les adolescents et les jeunes espagnoles dédient aux nouvelles technologies (TV, Internet et mobile) 6 heures par jour, soit un quart de la journée, ce qui réduit le dévouement absolu à d'autres activités importantes (travail, études, relations ). Les nouvelles technologies ont un pouvoir énorme sur l'obsession des jeunes avec leur utilisation peut entraîner de graves conséquences sur la dépendance. Y at-il les facteurs de risque?

Définition et typologie de la cyberdépendance Définition et typologie de la cyberdépendance Désignant, à l’origine, toute dépendance à l’ordinateur, ou plus largement à l’univers informatique, ce terme est aujourd’hui utilisé principalement pour désigner une dépendance qui s'instaure chez une personne faisant un usage distordu des moyens de communication offerts par Internet. Cette personne est dans la recherche constante de connexion au réseau informatique afin d’y établir une communication, d’ y trouver une information, du sexe ou du jeu virtuel. La typologie de la cyberdépendance décline 4 quatre types majeurs : Il y a aussi la cyberdépendance dépensière qui concerne la traduction Hi Tech de ce que nous connaissions, au préalable, comme le jeu pathologique, l’achat pathologique et le boursicotage compulsif est parfois considérée, par certains auteurs, comme une catégorie à part entière, exemple: eBay dépendance etc. Extrait du livre "cyberdépendance en 60 question" de Jean-Charles Nayebi, RETZ, Paris.

Des cures de désintox pour les accros d'Internet En Californie, un camp propose à tous les cyberdépendants des séjours pour revenir aux joies de l'enfance, loin des connexions et des réseaux. New York À chaque addiction son remède. En Californie, un camp de «digital detox» propose aux cyberdépendants de smartphones, tablettes et ordinateurs de retrouver un peu d'«humanité» pendant quatre jours, en se déconnectant. Les adultes sont invités à se livrer, par exemple, à des batailles de polochons, à des concours de rire, ou encore à participer à des ateliers de cuisine pieds nus. «Redevenir humain» Camp Grounded propose déjà des soirées «déconnectées» (sans smartphone) qui font un tabac en Californie. La charte du camp ne fait pas mention de punitions pour ceux qui seraient pris en flagrant délit de tweeter, mais les organisateurs mettent en garde les rabat-joie. La société lance également au printemps des séjours d'une semaine de «détox» à l'étranger, au Cambodge, au Nicaragua et au Costa Rica.

Cyberdépendance Les remèdes pour les addicts du numérique se développent Les thérapies contre l'addiction aux nouvelles technologies se développent, du papier peint anti-Wifi aux vacances 100% offline, en passant par les cures de désintoxication. « Les gens se connectent sans arrêt, partout, dans toutes les positions - au lit, au restaurant, dans les salles d'attente », constate Remy Oudghiri, directeur de l'institut de sondage français Ipsos et auteur d'un livre sur la « e-dépendance ». Les écrans ont colonisé les années 2010. Des chercheurs français ont créé un papier peint spécial qui bloque la transmission des ondes wi-fi. En 2006 déjà, Ipsos avait mis en avant que 54% des Français avaient le sentiment de passer moins de temps ensemble en raison des avancées des nouvelles technologies. Désintoxication numérique Dans le secteur du tourisme, des hôtels se sont engouffrés dans le créneau de la « désintoxication numérique ». D'autres sociétés ont élaboré d'autres formules. Les entreprises imposent une obligation à la déconnexion

Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Ce vendredi, journée mondiale sans Facebook… Tenir 24h sans consulter son profil ou celui de ses amis, ne pas «liker» un commentaire ou une photo ou bien encore ne pas «poker» l'un de vos contacts. Les objectifs de la journée sans Facebook sont simples, leur réalisation un peu plus compliquée. Preuve en est le résultat de l'édition 2013, où 42% des inscrits avaient renoncé à se connecter, selon les données publiées par le réseau social lui-même. Pour motiver les récalcitrants, les organisateurs de cette journée mondiale mettent en avant «la lutte contre l'addiction à la cyberdépendance», le fait de «protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information» et enfin «la sécurisation nécessaire de l'outil qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d'informations». Pour cela, un calcul simple peut être réalisé. (Jmh/L'essentiel)

Suivez @ddict, le MOOC sur les addictions au numérique Le MOOC @ddict que nous vous annoncions récemment a débuté hier. Il est encore temps de le rejoindre pour échanger sur nos usages du numérique et leurs conséquences dans nos vies. Ce MOOC permettra de mieux comprendre les différents usages associés aux mondes numériques, notamment les usages à risque et les addictions. Il s’agit d’un espace de partage et de réflexions autour des pratiques du numérique. Les technologies de l’information et de la communication sont variées (smartphone, ordinateur…), de même que les applications (bureautique, jeux vidéos) et les réseaux associés (Google, Facebook…) amenant des usages d’une grande variété. Ces technologies sont porteuses d’évolutions significatives, mais aussi d’interrogations quant aux dérives ou dangers qu’elles pourraient représenter pour les populations et leur environnement, dont les médias se font régulièrement l’écho. Une semaine de découverte est prévue à partir du 22 décembre. Semaine 1 : Qu’est-ce que l’addiction ? Sur le même thème

Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies Qu'est-ce que la nomophobie ? Jean-Michel Rolland définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès. Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance. Cette attirance prononcée pour les technologies agit directement sur notre quotidien car elle développe sans cesse notre disponibilité et nos besoins d'interactivité. Comme le note Jean-Michel Rolland, « avec les technologies, on ne sait plus être absent ». Les symptomes de la nomophobie Si après avoir lu ces lignes, vous commencez à vous poser des questions au sujet de votre dépendance aux technologies, il existe plusieurs signes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'impact de la nomophobie dans le monde de l'entreprise Que faire face à la dépendance ? Camille Coutant

Tout savoir sur l'addiction au numérique Christine Mateus | | MAJ : L'addiction au numérique entre à la faculté avec le lancement d'un cours... en ligne. Pouvons-nous nous passer des écrans ? Une première en France. Ces cours démarrent aujourd'hui avec une semaine de découverte du sujet et d'apprentissage du fonctionnement de la plate-forme France université numérique (FUN) qui abrite cet enseignement. Les intervenants entreront dans le vif du sujet le 5 janvier avec les six thématiques qui seront développées. Réflexion autour des nouveaux comportements Il s'agit avant tout -- pour les étudiants mais aussi pour toute personne intéressée -- d'un espace de partage et de réflexion autour des nouveaux comportements engendrés par la multiplication des écrans. Dépendant au numérique ? La formation ouvre à titre expérimental. Pour s'inscrire au MOOC : www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/univnantes/31002/Trimestre_4_2014/about.

Et si nous étions tous des déconnectés Valeurs croisées de Samuel Bianchini : les spectateurs réagissent face à un mur de chiffres qui lui-même réagit selon leurs gestes, créant en quelque sorte leur empreinte numérique. Dans un article visiblement écrit juste avant qu’elle ne parte elle-même en vacances d’été, la sociologue Joëlle Menrath interpelle son lecteur (en ligne) : « Et vous, comment déconnectez-vous pendant les vacances ? »… Elle y met en scène Olivier, le matin de son départ alors que sa femme et ses deux enfants l’attendent dans le taxi. Dans le cadre de son métier, entre SMS et réseaux sociaux, ce pédopsychiatre nage dans le numérique comme un merlu dans le Golfe du Morbihan. Dilemme : alors qu’il s’est promis une vraie cure de déconnexion, doit-il ou non prendre avec lui son iPhone ? Leur petite leçon de complexité du réel a quelque chose de savoureux. rédacteur : Ariel Kyrou Accédez aux sources à l'origine de cet article consulter la sourceURL | Lettre hebdomadaire de l’ARCEP, n° 117, 19.07.2013

L’addiction numérique, un mal croissant chez les jeunes A Singapour, comme dans un nombre grandissant de pays, des psychiatres militent pour que l'addiction aux smartphones soit reconnue comme un trouble psychologique. Avec la Corée du Sud, la Chine et Taïwan, la cité-Etat est l'un des pays d'Asie les plus concernés par ce phénomène. L’addiction au smartphone, un trouble psy ? Singapour et Hong Kong détiennent d’ailleurs le record régional du plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones par habitant, selon un rapport publié l'an dernier par le cabinet d'étude Nielsen. 87% des 5,4 millions de Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux Etats-Unis. Ils passent en moyenne 38 minutes par session sur Facebook, soit presque deux fois plus que les Américains, selon la société Experian.En France, les dernières études menées établissent à 40 % le pourcentage de Français qui utilisent l'internet mobile, c'est-à-dire depuis leurs smartphones et tablettes*. Les ravages du text-neck Les symptômes de l’addiction numérique

Les débranche-tout Au resto, au cinéma, aux toilettes, ils gardent toujours un œil sur leur téléphone. Jusqu'à l'overdose. Des cures existent pour ces ultraconnectés. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Lisa Vignoli "Absent du bureau, je serai de retour le 19 août." Afin de se "déconnecter" pour de bon, c'est-à-dire de s'éloigner du réseau Internet et téléphonique pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines, il faut désormais envisager quelque chose de bien plus radical : abandonner du même coup ordinateur, tablette et téléphone. Plus qu'un simple outil de communication, le smartphone est devenu cet objet transitionnel dans lequel, selon la formule consacrée, on a déposé "toute sa vie". Aussi, quand il décide de s'en séparer – même temporairement –, le déconnecté le crie haut et fort. En plein "burn-out numérique", l'écrivain français Thierry Crouzet, 50 ans, a raconté, dans J'ai débranché (Fayard), sa cure de déconnexion, longue de six mois.

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