Observatoire des inégalités
11 avril 2014 - Marie, Antoine, Mansour, Rayene sont quelques-uns des lauréats du prix « Jeunesse pour l’égalité 2014 ». Ce prix remis par l’Observatoire des inégalités récompense les meilleurs films et affiches parmi 450 participants. Un regard inédit de la jeunesse sur les inégalités sociales, entre les sexes ou selon la couleur de la peau. Le jury a tranché. Un choix est toujours subjectif. Du clip musical au photomontage, les œuvres reçues couvrent un champ très large. Et après ? Ce concours marque aussi le point de départ d’une campagne de sensibilisation sur les préjugés que l’Observatoire des inégalités souhaite mener à destination des jeunes, mais aussi du grand public. Les grands gagnants sont : Dans la catégorie des films 11-15 ans : 1er prix : Six femmes, six histoires d’Antoine Bergeron, Loeiza Beuzet, Coline Rogel, Maëlle Gahinet, Léa Digaldi, Arthur Lange, Lucas Bernicot et Anne-Cécile Gonot, du collège Charles de Gaulle à Ploemeur (56). 2ème prix : Egalité ?
Le contrôle des femmes par le vêtement
Saviez-vous qu’avant le 31 janvier 2013, le port du pantalon par les Parisiennes était passible d’emprisonnement ? Cette ordonnance vieille de 2 siècles interdisait ainsi aux femmes de « se travestir », avec une tolérance pour celles qui devaient « tenir un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ». Le ministère des droits des femmes vient seulement de l’abroger. Les hôtesses d’Air France, ont, quant à elles, dû attendre 2005 pour pouvoir porter le pantalon. Le vêtement féminin est, en effet, bien plus qu’un simple bout de chiffon. La jupe, plus particulièrement, constitue un élément premier de distinction de genre. Cette différence sexuée établit une hiérarchie entre les genres : l’une des vocations du vêtement féminin est avant tout d’entraver le mouvement (robe fuselée resserrée dans le bas, harnachement des sous-vêtements, du corset au porte-jarretelle) et donc de maîtriser les femmes. Et l’on n’en finit pas de réglementer le vêtement féminin.
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représentations sexuées dans l'audiovisuel
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Accueil - Zéro Cliché !
La discrimination positive fait débat aux États-Unis
Une étudiante, Abigail Fisher, souhaitait intégrer l'Université du Texas. Elle se dit victime de discrimination liée à sa couleur de peau. Abigail Fisher se dit victime de «racisme anti-Blancs». La Cour suprême des États-Unis examine depuis mercredi le cas de cette jeune femme blanche de 22 ans, qui avait vu sa candidature refusée par l'Université du Texas en 2008. Après la période des quotas ethniques, abandonnés depuis 1996 car jugés trop discriminatoires, la loi n'a cessé d'évoluer au gré des procès et des décisions de la Cour suprême. Pour remplacer les quotas, le Texas a donc adopté deux règles complémentaires. «Le mérite devrait être le seul critère» La règle attaquée par Abigail Fisher, qui ne faisait pas partie des «10 %», concerne l'attribution des places restantes. Abigail pense avoir été écartée ainsi au profit d'un étudiant de couleur. L'Université du Texas, par la voix de son directeur des admissions, Kedra Ishop, défend sa politique. L'exemple californien
L'expérience de la discrimination positive aux Etats-Unis
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Gérard Alors que Valérie Pécresse vient de confirmer l'objectif du gouvernement d'atteindre 30 % de boursiers dans les grandes écoles françaises, Le Monde.fr examine les politiques de discrimination positive menées dans trois pays : Etats-Unis, Brésil et Inde. Premier volet aux Etats-Unis. L'"action affirmative" – pendant américain de la discrimination positive – est née de la lutte pour les droits civiques et l'abolition de la ségrégation raciale. A la fin des années 1960, le gouvernement républicain de Richard Nixon entend favoriser, par des politiques de traitement préférentiel, l'accès à l'emploi et l'admission dans les universités de certains groupes ayant fait l'objet dans le passé de pratiques discriminatoires. L'affirmative action américaine désigne au départ des dispositions destinées à susciter en amont une augmentation du nombre de candidats noirs à certains postes. Les politiques d'action affirmative ont-elles joué leur rôle ?
Inégalités femmes-hommes : des quotas, et après ?
Les politiques publiques en faveur de l'égalité sont restées beaucoup trop timorées pour juguler les handicaps dont souffrent les femmes dans le monde du travail. Les inégalités entre les femmes et les hommes ainsi que les moyens de les réduire occupent une place importante dans le débat public. Mais concrètement, les mesures prises en 2011 en faveur de l'égalité professionnelle se résument, pour l'essentiel, à la loi fixant des quotas dans les conseils d'administration des grandes entreprises.
Dix injustices scrutées à la loupe
La France a l’un des systèmes scolaires les plus inégalitaires des pays de l’OCDE. A gauche comme à droite, personne ne le conteste plus. Des études le pointent régulièrement, statistiques à l’appui. Tour d’horizon en dix points de ces injustices que l’école, loin d’atténuer, a tendance à creuser. On redouble plus quand on a des parents ouvriers… 20,5% des élèves issus de milieux défavorisés - ayant des parents ouvriers ou chômeurs - ont déjà redoublé au moins une fois lorsqu’ils entrent en sixième, selon une étude de l’Insee parue en septembre. … et quand on vit en zone urbaine sensible L’Insee met aussi en valeur un facteur moins connu : l’impact du lieu d’habitation sur la réussite ou l’échec scolaire. A priori, cela semble logique car la population en ZUS a la plupart du temps des revenus modestes. On réussit moins bien au brevet si on est issu d’un milieu modeste La quasi-totalité des enfants de milieux très favorisés obtiennent le brevet des collèges haut la main (95,6%).
Citoyens, effaçons le racisme de nos rues !
La fondation Lilian Thuram - Aides aux victimes
Ne pas souffrir en silence Vous n’êtes pas seul. Si vous avez besoin de dénoncer un acte de racisme, de consulter un psychologue ou simplement de vous renseigner sur la loi en matière de protection des droits de la personne, voici une liste de groupes de soutien, d’organisations ou d’associations qui peuvent vous aider. L’éducation contre le racisme passe également par la dénonciation des faits racistes. Unissons-nous pour sensibiliser la société aux problèmes liés au racisme.
La Défense des droits de l'enfant