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La classe sans note

La classe sans note
La classe sans note Quelles innovations ? une classe évaluée par compétencesune classe bilangue anglais/allemandune classe investie dans le jardin potager bio du collègeune classe bénéficiant d’une heure « Cultures antiques » Evaluer sans notes ? lutter contre l'échec scolaire. Evaluer sans notes ? Chaque enseignant fera clairement apparaître les compétences sur les supports d’évaluation (aussi bien les compétences propres à chaque discipline et s’appuyant sur les programmes que celle du Socle commun)Pour les parents, regardez bien les copies de vos enfants (à signer) mais aussi les cahiers et classeurs. - Je m’organise - Je communique correctement à l’écrit comme à l’oral - Je sais m’informer (trouver des ressources) - Je suis capable de raisonner : je sais mobiliser mes ressources L’assiduité et le comportement des élèves seront également évalués dans le cadre de la compétence « Vie scolaire » par Mme Mazet, CPE, en collaboration avec les enseignants. Une classe bilangue ? Un potager ?

Collège Georges Pompidou - Champtoceaux - Évaluer par compétences en 6ème: classe sans notes A la rentrée 2012 a débuté au collège une expérience pédagogique pour une classe de 6ème : Évaluer par compétences dans toutes les disciplines pour éviter le décalage entre le primaire et le secondaire et donner davantage de sens et de cohérence aux apprentissages et aux évaluations et organiser une remédiation en fonction des besoins de chacun. Les objectifs : Permettre aux élèves de cibler leurs compétences et leurs difficultés afin de mieux appréhender le travail à fournir. Développer des capacités d'autonomie face au travail : meilleure appréhension des difficultés et des moyens pour y remédier, rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages Harmoniser les pratiques pédagogiques, développer les outils interdisciplinaires : le livret de compétences, réunion de concertation hebdomadaire prévue dans les emplois du temps des professeurs Impliquer et développer l'implication des familles : découpage de l’année scolaire, rencontre avec l’équipe et le professeur principal

DOCUMENT. Un bulletin scolaire sans notes, ça ressemble à quoi? Le collège Jean Malaurie, à Longueville-sur-Scie, en Seine-Maritime. Un classique collège rural, installé au bord des champs. 410 élèves, 25 par classe. Son lot de très bons élèves, particulièrement adaptés au système scolaire tel qu'il fonctionne aujourd'hui, mais aussi pas mal d'élèves en difficulté, dont certains "décrochent" très tôt. Un constat qui a décidé la principale de l'établissement, Béatrice Delandre, à prendre une décision radicale à la rentrée 2014: la suppression des notes chiffrées dans ses 4 classes de 6e. Bienveillance et réassurance C'est pour lutter contre le décrochage scolaire, mais aussi pour ne pas laisser s'installer le défaut d'estime de soi et la démotivation qui bien souvent le précèdent ou l'accompagnent, que la principale du collège Jean Malaurie a pris la décision, avec son équipe, de supprimer les notes. "Un 4 ou un 5 sur 20, surtout pour un 'petit' de 6e, c'est quand même très violent, explique Béatrice Delandre. L'évaluation par compétences, c'est quoi?

Dans les classes sans note, « il y a très peu d’élèves démotivés ou décrocheurs » Les classes sans note se développent au collège. Pour comprendre leur fonctionnement et leurs bénéfices, VousNousIls est allé à la rencontre de deux collèges de l’Académie de Nantes, particulièrement en pointe sur le sujet. Au collège de Bercé à Château-du-Loir, il n'y a pas de notes dans certaines classes de 6ème : les élèves sont évalués sur des compétences. Une année scolaire sans note, sans classement, où seules les compétences sont valorisées… Un rêve d’élève, expérimenté dans « plusieurs centaines » de collèges et lycéesde France, selon le Ministère de l’éducation nationale. Dans l’Académie de Nantes, plusieurs établissements appliquent cette innovation pédagogique. « En 2007-2008, nous avons constaté un manque d’enthousiasme et de travail personnel de certains élèves », explique Jean-François Augereau, professeur d’histoire géographie, « pour éviter qu’ils ne décrochent, nous nous sommes demandés quelle remédiation proposer. Moins de décrocheurs Charles Centofanti

Dossier sur l’évaluation La Classe sans notes. Une expérience au Collège d’Uzès Paul ROBERT L’idée de classes sans notes a germé au Collège Lou Redounet en 2009-2010, dans le cadre des discussions autour de la mise en place du Socle Commun, en Conseil Pédagogique et à la suite d’une conférence donnée au collège par M. Après consultation de l’ensemble des professeurs, il s’est avéré qu’il n’était pas réaliste de lancer l’expérience sur tout un niveau 6ème comme cela avait été initialement envisagé. L’outil choisi pour l’évaluation des compétences a été le logiciel « SACocs » qui permet aux professeurs de constituer très souplement leur référentiel en se basant sur le "Socle commun de Connaissances et Compétences" (S3C) mais aussi sur les programmes du niveau. Les principaux points qui ressortent des différents bilans − L’Impact sur les élèves : − Du côté des parents : − Du côté des professeurs : − Du point de vue de l’établissement : Conclusion Paul ROBERT, Principal du Collège Lou Redounet d’Uzès. Dominique Beck. .

Classes sans notes : Bilan mitigé Quel bilan dresser des classes sans notes ? C'est ce qu'a tenté l'académie de Poitiers à travers une enquête officielle auprès des enseignants et des collégiens. L'enquête montre que l'impact de cette révolution pédagogique est moins important que prévu. Du coté des enseignants, " en termes d’apprentissage, 57% pensent que les effets sont négligeables", écrit l'académie. "74% pensent qu’en termes de comportements cette nouvelle modalité d’évaluation a eu des effets positifs : les élèves se montrent plus calmes, moins angoissés, font preuve de plus de civisme et ont une meilleure estime d’eux mêmes. Du coté des élèves, "si la majorité des élèves ne discerne pas de changement (sur l'atmosphère de classe) avec ou sans notes, ceux qui le perçoivent notent une amélioration de tout cela. L'enquête L'enquête du Café dans la même académie

Une école sans note, sans programme, sans leçon, et qui réussit, ça marche Du local au global est la série d’enquêtes que Reporterre consacre aux alternatives qui peuvent changer la société. En se demandant ce qui se passerait si les solutions n’étaient pas alternatives, mais appliquées à grande échelle. L’École dynamique est située rue des Artistes, dans le 14e arrondissement de Paris, tout près de la place des Droits de l’enfant. Ouverte en 2015, cette école privée hors contrat accueillera 50 élèves à la rentrée des vacances de la Toussaint, ce jeudi. Elle fait partie des écoles « démocratiques » et s’inspire de la Sudbury Valley school créée à la fin des années 1960 aux États-Unis à partir d’un principe simple : les enfants sont les égaux des adultes et ils sont responsables de leurs apprentissages. En arrivant à l’école, Tim, trois ans et demi, invite le plus naturellement du monde le visiteur à se déchausser. Aux oubliettes le maître ou la maîtresse. « La liberté et le respect qui manquent dans les autres écoles » Amber et Tifanie. Tom.

Enseignement et évaluation par compétences - Forum 2010 Depuis plusieurs années, le projet initié par Pascal Cherbuin, professeur de sciences physiques au lycée Robert Doisneau, Corbeil Essonnes, poursuit sa progression et concerne désormais la quasi totalité des classes de 2nde. L’organisation porte sur des groupes de 3 classes, dont les 15 heures prof permettent d’offrir 3 heures hebdomadaires à 5 groupes de 18 élèves. Ces 3 heures sont se répartissent en 2 séances, l’une de 2h (activités de TP, recherche documentaire ou TP plus légers), l’autre d’1h, consacrée à des temps de formalisation. Les cours traditionnels de 50 minutes ont totalement disparu, les séances d’exercices ne subsistent qu’au 3ème trimestre. Les activités sont guidées par une démarche d’investigation, dont l’objet change chaque semaine. L’expérimentation commence à être bien connue et l’équipe des enseignants de sciences physiques est souvent sollicitée pour des activités de formation. Françoise Solliec

"Les notes conservent toujours un caractère approximatif" Dans un chat sur LeMonde.fr, Philippe Meirieu, pédagogue et professeur des universités à Lyon-II, explique pourquoi il plaide pour "une pédagogie de la réussite" plutôt que pour "une pédagogie de la sanction". Marcos kilakos : Pourquoi avez-vous refusé de signer la pétition contre les notes à l'école primaire ? Philippe Meirieu : Je n'ai pas souhaité signer cette pétition dans la mesure où, si elle me paraît dénoncer les effets ravageurs de la note et de l'utilisation des notes dans le système scolaire français, elle ne me paraît pas insister suffisamment sur la nécessité d'une évaluation positive, constructive, qui aide les élèves à progresser. Autant je suis critique sur l'utilisation des notes, autant je crois absolument indispensable d'élaborer et de mettre en œuvre une évaluation rigoureuse et exigeante. Par ailleurs, je ne pense pas que les notes, à elles seules, puissent être considérées comme responsables de l'ensemble de l'échec scolaire. Marie-Paule Hutin : Je suis enseignante.

Les notes sont-elles justes ? Entretien avec Pierre Merle Par François Jarraud Les notes sont-elles justes ? Certes, s'il est bien une activité que les profs font sérieusement, c'est la notation. Ils en connaissent les conséquences dans un système qui se focalise sur les moyennes. Pourtant quand on compare sa notation à celle de ses collègues, souvent on est très surpris. Pierre Merle révèle dans son dernier livre les résultats de nombreuses études docimologiques (la science de la notation). Pour vous, Pierre Merle, la note est une activité sociale comme les autres et l'enseignant note un élève bien réel dans une situation précise. Dans mon ouvrage (Les notes. Les résultats des recherches des psychologues et des sociologues convergent totalement (ce qui n'est pas si fréquent). Peut-on dire de ces influences qu'elles sont conscientes ou inconscientes ? Quelle est la part de « l'erreur » du professeur ? Peut-on dire qu'il vaut mieux être une fille quand on est au lycée qu'un garçon ? Plusieurs études sont parvenues à ce résultat. Pierre Merle

L’évaluation, une question très politique… Les Cahiers pédagogiques soutiennent l’appel de l’AFEV à la suppression des notes à l’école élémentaire et Patrice Bride, rédacteur en chef, fait partie des « vingt » signataires de cet appel qui fait beaucoup de bruit médiatique. On peut voir à lire certaines réactions en quoi cet appel pose des questions qui dépassent largement la seule question des notes à l’école primaire.Beaucoup n’ont pas bien lu ou font semblant de ne pas lire ce qui est écrit. Il est question de l’école primaire, pas de tout le système scolaire. Philippe Watrelot et Jean-Michel Zakhartchouk

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