Collège Georges Pompidou - Champtoceaux - Évaluer par compétences en 6ème: classe sans notes
A la rentrée 2012 a débuté au collège une expérience pédagogique pour une classe de 6ème : Évaluer par compétences dans toutes les disciplines pour éviter le décalage entre le primaire et le secondaire et donner davantage de sens et de cohérence aux apprentissages et aux évaluations et organiser une remédiation en fonction des besoins de chacun. Les objectifs : Permettre aux élèves de cibler leurs compétences et leurs difficultés afin de mieux appréhender le travail à fournir. Développer des capacités d'autonomie face au travail : meilleure appréhension des difficultés et des moyens pour y remédier, rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages
Les classes sans notes sont-elles [bien] fondées ?
Mention passable. Peut mieux faire malgré des efforts importants. C’est l’observation que l’on pourrait formuler sur les expérimentations de classes sans notes, dont les premiers bilans viennent d’être dressés par l’inspection générale de vie scolaire d’une part, et par la cardie de l’académie de Poitiers d’autre part, qui vient de réaliser une enquête auprès des acteurs des classes sans notes. D’après le premier rapport, ce sont plus de 400 classes sans notes qui ont été menées en 2012. Pourquoi un tel développement ?
Dans les classes sans note, « il y a très peu d’élèves démotivés ou décrocheurs »
Au collège de Bercé à Château-du-Loir, il n'y a pas de notes dans certaines classes de 6ème : les élèves sont évalués sur des compétences. Une année scolaire sans note, sans classement, où seules les compétences sont valorisées... Un rêve d'élève, expérimenté dans « plusieurs centaines » de collèges et lycéesde France, selon le Ministère de l'éducation nationale. Dans l'Académie de Nantes, plusieurs établissements appliquent cette innovation pédagogique. Le collège Trouvé-Chauvel de La Suze-sur-Sarthe fait partie des plus avancés : après cinq années d'expérimentation menée sur plusieurs classes, tout le niveau de 6e est passé « sans note » en septembre 2012.
Un bilan négatif
Le lead La décision du Congrès du Se-Unsa, tenu à Marseille du 3 au 5 avril, d’inscrire dans le projet syndical un mandat de défendre l’évaluation non chiffrée, par compétence, relance un débat en cours . Cette intervention publique, médiatisée jette un éclairage sur des expérimentations en cours, en particulier sur l’évaluation dite par ceinture, avec des couleurs donc comme au judo. Les Chaires pédagogiques et Eduscol ont consacré des articles sur ces sujets.
Plus de notes : l’affaire de tous
Quelles qu’en soient les justifications pédagogiques, la suppression des notes n’a guère de sens si ce n’est que le choix d’un enseignant. Ce collège en a fait une affaire collective, et cet article écrit à plusieurs voix en témoigne. En deux années scolaires, notre collège a connu une profonde métamorphose, du point de vue de la relation entre professeurs et élèves comme du point de vue des pratiques pédagogiques. En 2010, dans le cadre de la construction de notre projet d’établissement, nous faisions un double constat : nos élèves de 6e décrochaient très vite et un tiers des élèves du collège parvenu au lycée général redoublaient leur classe de 2de. Comment faire acquérir à tous le minimum nécessaire tout en développant l’excellence ? Pour relever ce défi, et avec le soutien de l’équipe de direction, nous avons décidé d’expérimenter une classe « compétences sans notes » en 6e.
La classe sans note
La classe sans note Quelles innovations ? une classe évaluée par compétencesune classe bilangue anglais/allemandune classe investie dans le jardin potager bio du collègeune classe bénéficiant d’une heure « Cultures antiques » Evaluer sans notes ? Oui, mais pourquoi ? lutter contre l'échec scolaire.
Classes sans notes : l’émergence d’une autonomie
Passer de l’évaluation avec des notes au travail par compétences, voilà qui entre dans les pratiques et rencontre un écho favorable. C’est ce que nous montre l’exemple d’un collège de Nogent-sur-Oise, près de Paris, décrit par son principal. Dans votre collège, les élèves de 6e travaillent sans notes, c’est bien cela ? Geoffroy Merlot
J'aime pas mettre des notes
Je corrige des copies de Terminales et évidemment, je cherche tous les prétextes pour faire une pause. C'est pas que je n'aime pas corriger des copies mais... en fait si, je n'aime pas du tout corriger des copies quand je sais que 1) je mets des notes qui ne vont pas faire plaisir 2) dont je reste persuadée que données à 10 autres collègues j'aurais eu 10 notes différentes, donc ça veut rien dire et 3) j'ai beau soigner mes commentaires, j'ai la nette impression que ça ne va pas servir à grand chose. Alors je regarde mes tweets, je papote, je raconte mes perles, tout ça. Et je décide de vous raconter comment je note.
Ces collèges qui ont supprimé les notes...
Par François Jarraud Critiquées de toutes parts, les notes n'ont plus la cote. Mais ce n'est pas pour autant que l'approche par compétences séduise les enseignants. D'autant que le premier contact, qui rompt avec une tradition d' évaluation plus que centenaire, prend la forme du livret personnel de compétences (LPC), un fastidieux pensum bureaucratique, un vrai antidote au plaisir d'enseigner. Pourtant des collèges ont spontanément sauté le pas.
L'évaluation pour apprendre, apprendre à évaluer - Les classes sans note
Une tendance qui s'affirme La tendance des "classes sans note" apparaît de manière explicite dans la base nationale d'Expérithèque (actions déclarées et suivies par les CARDIE en académie) : les actions ou dispositifs centrés sur les modes d'évaluation des élèves (approche compétences ou encore "classes sans notes") se répartissent également entre innovation et article 34. L'inscription administrative n'est donc pas signifiante en elle-même ; elle est facteur souvent du contexte local et de l'autorisation que les acteurs se donnent à changer des routines que formellement rien n'impose, si ce n'est la conformité à des évaluations de sortie de cycle (ex.
Enseignement et évaluation par compétences - Forum 2010
Depuis plusieurs années, le projet initié par Pascal Cherbuin, professeur de sciences physiques au lycée Robert Doisneau, Corbeil Essonnes, poursuit sa progression et concerne désormais la quasi totalité des classes de 2nde. L’organisation porte sur des groupes de 3 classes, dont les 15 heures prof permettent d’offrir 3 heures hebdomadaires à 5 groupes de 18 élèves. Ces 3 heures sont se répartissent en 2 séances, l’une de 2h (activités de TP, recherche documentaire ou TP plus légers), l’autre d’1h, consacrée à des temps de formalisation.