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Une typologie des MOOC

Une typologie des MOOC
Autrefois nous n’avions que les cMOOC et les xMOOC, et déjà alors cette distinction était source de débats interminables. Désormais il semblerait qu’un nouveau type de MOOC apparaît chaque semaine: rMOOC, pMOOC, iMOOC, sMOOC, tMOOC et j’en passe. Comment se retrouver dans cette jungle d’acronymes dont les français sont si friands? Dans l’article précédent, nous avions proposé une grille de lecture pour décrire l’anatomie d’un MOOC, et avions identifié cinq axes principaux: l’objectif pédagogique, le public visé, le type de ressources pédagogiques, les activités proposées, et le degré de contrainte. Le cours introductif est probablement le format le plus fréquent sur les plates-formes américaines en ce moment: Introduction to Pharmacy (Ohio State University), Introduction to Philosophy (University of Edimburgh), Introduction to Sociology (Princeton University), et j’en passe. La seconde possibilité est le cours spécialisé nécessitant peu de pré-requis. cMOOC libre: l’exemple d’Itypa

Anatomie d’un MOOC Typologie des MOOC dans le livre blanc d’Unow On divise traditionnellement les MOOC en deux types: d’une part les cMOOC, ou MOOC connectivistes, basés sur les interactions entre participants, et d’autre part les xMOOC, basés sur une pédagogie transmissive plus traditionnelle. Cependant, avec la diversification des pédagogies, la distinction xMOOC vs. cMOOC est devenue dans une large mesure obsolète. Quelle grille de lecture utiliser pour décrire un MOOC ? Quels sont les ingrédients qui le composent ? A la lumière des dernières évolutions des modèles pédagogiques, nous proposerons dans cet article quelques pistes de réflexion pour tenter d’y voir plus clair. La première étape consiste à trouver des axes de description aussi peu corrélés que possible. l’objectif du coursle niveau de pré-requis nécessairele type de ressources utiliséesle type d’activité proposéesle degré de contrainte 1. Comme nous l’avions évoqué dans le billet Pourquoi faire des MOOC ? 2. 3. 4. 5.

Découvrez la liste des huit MOOCs qu'il faut avoir sur son CV ! MOOC. Quatre lettres qui résonnent comme une petite révolution dans le monde de l’apprentissage. Ces cours en ligne permettent d'acquérir de nouvelles compétences tout en apprenant à son rythme, derrière un ordinateur, et parfois même gratuitement. Grâce aux MOOC (Massive Open Online Courses), il est désormais possible de suivre les cours des grandes écoles françaises et étrangères. Diplomeo a choisi de vous présenter ici 8 MOOCs accessibles gratuitement et à tout moment, sur la plateforme Openclassroom. 1 - Comprendre le web Avant de vous lancer dans des candidatures auprès d’entreprises du web ou de start-ups souvent très connectés, il vaut mieux comprendre de quoi elles vont parler. Inscrivez-vous au MOOC Comprendre le web. Consultez la liste des formations 2 - Travailler en mode collaboratif au quotidien Inscrivez-vous au MOOC Travailler en mode collaboratif au quotidien 3 - Intégrer des postures de responsabilité et d’organisation 4 - Les clés pour réussir son référencement web

Monter son MOOC en 7 étapes On résume parfois le montage d’un MOOC à la conception des contenus pédagogiques. En vérité, le travail nécessaire à la mise au point d’un cours de ce type est colossal, et dépasse largement le simple tournage des vidéos du cours. Ce billet s’inscrit dans une série d’articles s’adressant aux personnes qui envisagent de se lancer dans l’aventure. Nous y retraçons les grandes étapes du montage d’un MOOC. La première phase est l’avant-projet. le public viséles objectifs pédagogiques: transmettre des connaissances, stimuler la création de savoir, sensibiliser ? Une fois les objectifs du MOOC bien définis, le porteur de projet doit rédiger les dossiers de cadrage et de montage, ainsi que tous les livrables nécessaires au bon déroulement du cours: étude d’antériorité, de faisabilité, répartition des responsabilités, planification, conception du plan de communication, etc. Une fois achevée la phase de recrutement et de partenariats, peut enfin débuter la conception du cours en tant que tel:

Les différents rôles du MOOC Quand les MOOC sont devenus un phénomène médiatique, tout le monde s’est mis à vouloir en faire, mais personne ne savait vraiment pourquoi. Pour ceux qui savaient, il y avait grosso modo trois grands types de motivations. D’abord, à court terme, la question de la visibilité. C’est vrai que quand un enseignant passe de quelques dizaines d’étudiants à 100.000 d’un coup, cela fait du bruit, et la visibilité, c’est toujours bon à prendre. A plus long terme, il y a la question du modèle économique. Même si les inscriptions sont gratuites, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de revenus directs ou indirects et qu’il ne peut pas y avoir de retour sur investissement. C’est une caricature de dire qu’il y a d’un côté les cMOOC dont l’objectif est de fédérer une communauté autour d’un thème donné, et de l’autre côté les xMOOC dont l’objectif est de transmettre un savoir. Réflexion collaborative et co-création, transmission de savoir, validation des acquis, qu’est-ce que nous avons oublié ?

Où héberger son MOOC? On entend parfois dire qu’il est coûteux de faire héberger son MOOC par une plate-forme comme Coursera. Il n’en est rien; non seulement l’hébergement sur Coursera est gratuit, mais il peut constituer une source de revenus pour l’établissement à l’origine du cours si un système de certification payant est mis en place. En attendant, rares sont les ‘heureux’ élus qui peuvent aller sur Coursera; il faut donc trouver des solutions alternatives. Faut-il faire héberger le cours sur les serveurs de son établissement et collaborer avec la DSI ? Début 2013, l’hébergement est gratuit tant sur Coursera que sur des plates-formes périphériques comme Canvas d’Instructure; par gratuit, nous entendons gratuit pour l’équipe pédagogique, car le coût est supporté par les entreprises comme Coursera ou Instructure, qui financent tant les serveurs que les équipes techniques associées. Cette question du contrôle est fondamentale.

MOOC pour les nuls : comment ca marche? - Mosaïc Dynamics Depuis juin 2013, j’ai testé une quinzaine de MOOC. Je vous propose une série d’articles basés sur cette expérience. Dans ce premier article, je réponds aux questions d’un néophyte. Qu’est ce qu’un MOOC ? Un MOOC – attention, il faut prononcer mouk- est un cours accessible en ligne via internet. Massive : car il y a un grand nombre de participants – j’ai testé un cours où nous étions plus de 170 000 personnes ! La suite de cet article répond aux questions suivantes : Et si vous souhaitez passer directement à la liste des cours dans le monde, cliquez sur l’image ci-dessous! Comment ça fonctionne ? C’est facile : une fois inscrit, tu participes simplement aux cours sur une durée déterminée, 4 à 12 semaines selon les MOOC. Comment s’inscrire ? Je te propose un visuel qui explique les étapes du processus d’inscription, variable selon les plateformes. Y a-t-il seulement des vidéos ? Pas du tout, les MOOC proposent plusieurs supports d’apprentissages. Pas vraiment ! J’adore cette question !

L’organisation d’un MOOC : un travail d’équipe Les compétences requises pour l’organisation d’un MOOC sont nombreuses: pédagogie numérique, compétences techniques, maîtrise du domaine enseigné, gestion de projet et gestion de communautés, capacité d’analyse et d’interprétation des données issues du MOOC, etc. La liste est longue. L’équipe pédagogique, centrée autour du professeur, est en charge de la création du contenu (vidéos de cours, devoirs exercices, examens); elle n’est pas en mesure de jouer l’ensemble des rôles. Le rôle de l’équipe pédagogique est de créer le contenu qui va servir de base au cours: vidéos, exercices, devoirs et examens. Le rôle du chef de projet est d’accompagner l’équipe durant la préparation et le déroulement du MOOC. Le rôle du community manager est de suivre les participants durant le MOOC, d’une part sur les forums de discussion du cours mais d’autre part sur les réseaux sociaux. Nous avons fait ici une brève description des principaux rôles d’une équipe au sein d’un MOOC.

MoocThings » De la réalisation d’une vidéo pédagogique à son efficience : l’accompagnementMoocThings » Imprimer La réalisation d’un MOOC procède par la succession d’une série d’étapes qui pourraient être intitulées comme suit[1] [1] : Mais si toutes ces étapes sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour garantir la qualité d’un tel cours. En effet, cette conduite, bien qu’adoptée par bon nombre de concepteurs de MOOCs – lesquels sont souvent réalisés dans une perspective technocentriste – oublie de mentionner, à chaque niveau, l’accompagnement (techno)pédagogique. Ce n’est pas le tout d’un MOOC qu’il soit réalisable ou réalisé ; il n’aura de pertinence que s’il est pédagogiquement efficace. Avant la conception technique, qui elle aussi tiendra compte des moyens à mettre en oeuvre pour optimiser le bénéfice pédagogique, il s’agit de travailler, en amont, sur les objectifs et le contenu. Comme figuré ci-dessus[6] [8], chaque étape dépend de celle(s) qu’elle englobe et n’arrive que dans un dernier temps la transposition même du contenu disciplinaire en contenu enseignable. [1][10] Cisel, M.

Les 5 facteurs clés de succès d'un MOOC - Unow - MOOC conception Suite à la réalisation de nos 15 premiers MOOC, nous avons identifié 5 paramètres qui impactent le taux de complétion et donc la réussite d’un MOOC. Une attention portée sur ces 5 facteurs clés de succès permettent ainsi d’obtenir des taux de complétion élevés, autour de 50% à 60% sur les MOOC réalisés, tels que le MOOC Gestion de Projet et le MOOC Effectuation. Cet article est le fruit des demandes de nos différents interlocuteurs qui essaient d’identifier quels sont les leviers pour concevoir un MOOC de la meilleure espèce. Pour identifier les facteurs clé de succès d’un MOOC, il faut commencer par préciser quels sont les indicateurs de réussite du MOOC, car ces derniers peuvent varier en fonction des objectifs poursuivis. Nous faisons l'hypothèse ici que cet indicateur, par essence multifactoriel, englobe tous les autres, qui sont alors considérés comme des variables explicatives, comme par exemple : Ce premier facteur était attendu de toute évidence. Un exemple ?

Monter un MOOC : combien ça coûte ? Avec le buzz qui monte rapidement, enseignants et établissements sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure des MOOC, et la première question qui vient naturellement à l’esprit est celle du coût. Combien faut-il pour monter un MOOC de bout en bout ? Les chiffres qui circulent sont souvent contradictoires, on entend parfois 400 euros, parfois plus de 100.000 euros. Qui croire ? Petites réflexions personnelles sur le sujet … La question du coût est souvent mal posée, car il n’y a pas de réponse unique. Commençons par revenir sur les principaux lots de travail. Maintenant, il reste à chiffrer un peu tout cela en termes de charge de travail. Pourtant j’avais dit un peu plus tôt qu’on pouvait s’en tirer avec 600 heures de travail. Dans toutes les budgétisations qui suivent, nous considérerons un xMOOC “complet”, où l’ensemble des lots de travail est réalisé avec la plus grande rigueur. Scénario 1 : Enseignant en cavalier seul Scénario 2 : Equipe d’universitaires

MOOC: comment démarrer ? Ca y est, la décision est prise, vous vous lancez dans l’organisation d’un MOOC. Un enseignant est prêt à prendre en charge le cours. Il est temps de faire la première réunion pour commencer à cadrer le projet. Comment organiser cette réunion ? Quel ordre du jour fixer ? Quelles sont les questions à résoudre en priorité ? Première étape: cadrer le projet. La question qu’il faut se poser en priorité c’est Quel est l’objectif du cours ? Il n’est pas encore temps d’aller dans les détails (durée, scénarisation, contraintes) car il y a d’autres questions à régler en priorité. Une fois la question de la plate-forme réglée, se pose la question de la certification. Vient ensuite l’étape des objectifs quantifiés: Combien d’inscrits attend-on ? Dernière question: le point le plus sensible sans doute, la question des moyens, et donc de la faisabilité. Voilà de quoi meubler une première réunion je pense … Photo CC-BY-SA Luxamart

Pourquoi faire des MOOC ? Les motivations qui poussent les enseignants et/ou les établissements à mettre en place des MOOC sont variées: se faire un nom sur la scène internationale, susciter l’intérêt d’étudiants talentueux, atteindre de nouveaux marchés, etc. Un petit tour d’horizon des bonnes (et parfois moins bonnes) raisons de se lancer dans l’aventure. Transmettre des connaissances. C’est un aspect que l’on a parfois tendance à oublier tant la question économique semble éclipser les autres aspects du problème. Rappelons pour mémoire l’article 112 du code de l’éducation qui stipule que la diffusion des connaissances est au coeur des missions du service public. Créer des connaissances. Acquérir une visibilité nationale et internationale. Recruter des talents. Créer une communauté. Une manne financière à moyen terme? Nous venons de dresser quelques bonnes raisons de se lancer dans l’aventure MOOC. Photo: source

MOOC: comment choisir sa plate-forme? A moins que vous n’enseigniez dans un établissements prestigieux, vous pouvez d’ores et déjà faire une croix sur Coursera ou edX. Vous aurez beau être le meilleur pédagogue du monde, cela n’y changera pas grand chose car les plates-formes américaines sont avant tout dans une logique de marketing. Coursera et à plus forte raison edX cherchent à se construire une image de marque, et la pédagogie n’est pas leur première préoccupation (tout au moins pour Coursera). Ceci dit, cela n’engage à rien de contacter ces plates-formes: Daphne Koller, la fondatrice de Coursera, s’est fait une spécialité d’apprendre à refuser poliment ce genre de demande. Des établissements français réputés se sont déjà heurtés à des refus catégoriques. Si cela peut servir de consolation, Coursera a de grands défauts, comme le fait de devenir propriétaire des contenus postés au même titre que l’enseignant. Nous sommes restés jusqu’à présent dans une approche LMS très orientée xMOOC.

MOOC, a-t-on besoin d’une plate-forme française? Depuis le succès spectaculaire des plates-formes Coursera et edX, nombreux sont ceux qui souhaitent voir se développer une plate-forme française, hébergée en France. D’autant que les britanniques développent la leur, Futurelearn, et les Australiens on déjà lancé Open2Study. Je comprends tout à fait l’intention, d’autant que j’ai eu moi-même ce rêve pendant plusieurs années. Ce que j’ai retenu du MOOC GdP que nous avons organisés, c’est qu’il faut se poser un certain nombre de questions avant de se lancer dans un projet. Des outils d’évaluation automatisée Des outils d’évaluation par les pairs adaptés à de grandes quantités de participantsUne architecture en cloud pour pouvoir supporter une audience importanteUne gestion facilité du contenu pédagogique et des étudiants La plupart des Learning Management Systems classiquement utilisés ne sont pas vraiment adaptés à l’organisation de MOOC. Enfin, dernier élément, les plates-formes ne s’installent et ne se maintiennent pas toutes seules.

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