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Pourquoi la NSA espionne aussi votre papa (#oupas)

Pourquoi la NSA espionne aussi votre papa (#oupas)
Les révélations d'Edward Snowden, le "lanceur d'alerte" américain, sur l'ampleur des opérations d'espionnage et de surveillance des télécommunications de la National Security Agency (NSA), ont incité de nombreux journalistes à me demander si cela pouvait aussi concerner des Français. En l'espèce, votre papa, votre maman, vos grands-parents, vos enfants, collègues, amis, tous ceux avec qui vous êtes en contact peuvent effectivement être espionnés, ou l'ont peut-être même déjà été. L'explication figure noir sur blanc dans un rapport top secret de l'inspecteur général de la NSA révélé par le Guardian. L'objectif est en effet de constituer un "graphe social" des personnes et organisations ciblées ("targeted") par la NSA, la CIA et le FBI, en demandant à ses analystes d'effectuer ce qu'elle qualifie de "contact chaining" : « En général, ils analysent les réseaux situés à deux degrés de séparation de la cible. » Moins de 6 degrés de séparation L'homme qui a vu l'homme qui a vu l’ours

Le système Echelon, par Philippe Rivière Les Etats-Unis sont-ils désormais si puissants qu’ils ne craignent plus les réactions de leurs alliés européens ? Il avait fallu l’obstination d’un chercheur néo-zélandais, Nicky Hager, pour dévoiler l’existence d’un formidable réseau de surveillance planétaire, le système Echelon, en place depuis les années 80... Son enquête (1) exposait en détail, pour la première fois, comment l’Agence de sécurité américaine (National Security Agency, NSA), un des organismes américains les plus secrets, surveille, depuis presque vingt ans, l’ensemble des communications internationales (2). M. Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale sous la présidence de M. « La clé de l’interception, continue Nicky Hager, repose sur de puissants ordinateurs qui scrutent et analysent ces masses de messages pour en extraire ceux qui présentent un intérêt. Adresses et mots-clés que les services de renseignement s’échangent sous forme de « dictionnaires » reflétant leurs préoccupations du moment.

Echelon : le projet de rapport final du Parlement européen est disponi Echelon a défrayé la chronique en 1999 et 2000 : il s'agit d'un système d’écoute anglo-saxon (USA, Angleterre, Nouvelle Zélande, ...) mis en place lors de la guerre froide pour intercepter les télécommunications mondiales. A la fin de la guerre froide, ses concepteurs ont commencé à l'utiliser à des fins d'espionnage industriel contre ... leurs alliés. Saisi du problème, le Parlement européen a nommé une commission temporaire dont le projet de rapport final a été rendu public le 18 mai. Il sera soumis le 21 juin 2001 à la Commission spéciale, et son vote en séance plénière du Parlement est prévu pour le 4 septembre 2001. Dans un rapport sollicité par le Parlement européen ayant pour thème l'évaluation des techniques de contrôle politique, la Fondation Omega chargée de l’étude avait conclu en 1997 à l’existence du système ECHELON. Le Parlement européen a officiellement chargé une commission temporaire d’en savoir plus. Le projet de rapport final a été rendu public ce 18 mai.

Prism : la NSA espionne aussi les échanges financiers via SWIFT et Visa La NSA surveille largement les paiements internationaux, les transactions bancaires et les opérations par carte de crédit, selon des documents consultés par le Spiegel. Ces informations, venues à nouveau du lanceur d’alertes Edward Snowden, montrent que l’agence américaine de renseignement a une branche appelée "Follow the Money" (FTM, "Suivez l’argent") qui mène un programme d’espionnage financier. Il alimente une base de données financière de la NSA, nommée Tracfin*, qui en 2011 contenait 180 millions d’enregistrements. 84% de ses données viennent de transactions par carte de crédit. Europe, Moyen-Orient et Afrique ciblés D’autres documents de la NSA de 2010 montrent que l’agence cible aussi les transactions des clients de grandes entreprises de cartes bancaires comme Visa. Des espions britanniques trouvent que les opérations vont trop loin L’opérateur téléphonique Belgacom victime d’une intrusion L’entreprise a déposé une plainte contre X.

Prism, Snowden, surveillance de la NSA : 7 questions pour tout comprendre Les services de renseignement américains espionnent l'ambassade de France à Washington, mais aussi les institutions européennes, et ont même mis en place un système de surveillance des utilisateurs de Google, Facebook ou Skype. Pendant ce temps-là, Edward Snowden est en cavale, mis en examen pour espionnage et vol d'informations confidentielles. Vous n'avez pas tout suivi ? Le Monde.fr vous explique les principaux points de cette affaire : 1. Qu'est-ce que la NSA ? La NSA, pour National Security Agency (agence nationale de sécurité américaine), est l'une des quinze agences de renseignement des Etats-Unis. Les effectifs et les moyens de la NSA ne sont pas connus précisément. Historiquement, les objectifs de la NSA ont toujours été de nature militaire. Mais les activités de la NSA sont suspectées d'avoir régulièrement dépassé ce cadre. 2. Ces premières révélations ont été suivies d'autres mises en cause dans des affaires plus classiques. 3. Lire : "Pourquoi la NSA espionne aussi votre papa"

La NSA peut surveiller les smartphones Android, BlackBerry et iOS La NSA serait en mesure de collecter nombre de données en provenance des smartphones. L'autorité de surveillance se serait attelée à pénétrer tour à tour chacun des OS. Les efforts de la NSA pour accroître son potentiel de surveillance ont également été portés sur les mobiles. Le journal cite aussi bien les iPhone que les terminaux BlackBerry et Android. À l'insu des fabricants, des équipes de la NSA auraient été chargées de travailler sur chacun des OS, afin de déceler des failles potentielles et pénétrer les systèmes. Le coup est également rude pour BlackBerry, dont la réputation s'est longtemps forgée sur les garanties apportées en termes de sécurité. La NSA a fini par franchir ces obstacles en mars 2010, se félicitant dans une note l'accès aux données des terminaux BlackBerry. Der Spiegel explique cependant que l'ampleur de ce programme de surveillance semble restreinte.

La NSA aurait espionné massivement la France VIDÉO - Le ministre des Affaires étrangères réagit aux révélations du Monde, selon lesquelles l'agence américaine de renseignement espionne en France aussi bien des personnes suspectées de liens avec le terrorisme, que le monde des affaires et de la politique. Quatre mois après les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance secrets de la NSA, de nouvelles informations donnent une meilleure idée du gigantisme du dispositif concernant la France. Entre décembre 2012 et janvier 2013, 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques françaises ont été effectués, révèle Le Monde . Premier à s'exprimer sur le sujet, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a dénoncé des faits «choquants, qui vont appeler des explications». Sur la même ligne, Jean-Marc Ayrault a demandé aux États-Unis d'apporter «des réponses claires» sur ces pratiques. Le Monde a aussi pu comparer l'ampleur de la surveillance visant l'Hexagone à d'autres pays.

L'outil qui permet de détecter "quasiment tout ce que fait un individu sur Internet" C'est une nouvelle révélation embarrassante pour Washington : le Guardian a dévoilé, mercredi 31 juillet, l'existence de XKeyscore, un outil permettant d'inspecter "quasiment tout ce que fait un individu sur Internet ", selon le document de présentation de l'outil que publie le quotidien britannique. Il s'agit d'un des outils les plus puissants dans l'arsenal dont dispose l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA). A l'aide d'une interface très simple d'utilisation, les personnes habilitées peuvent rechercher dans les données amassées par la NSA une somme considérable d'informations et y effectuer des croisements afin de "détecter des activités dont nous n'avions aucune idée auparavant". >> Lire : L'asile accordé à Edward Snowden par la Russie embarrasse Barack Obama XKeyscore permet, par exemple, de lire les messages privés échangés sur Facebook et les courriels, mais aussi de retrouver l'historique de navigation d'un utilisateur.

Comment la Grande-Bretagne espionnait avec l'aide d'opérateurs On savait depuis le 21 juin que le Royaume-Uni possédait son propre système de surveillance électronique, baptisé "Tempora", sur le modèle du "Prism" américain. Les dernières révélations du lanceur d'alertes Edward Snowden, publiées vendredi dans le quotidien allemand Süddeutsche, nous apprenent que sept compagnies de télécommunications mondiales ont collaboré sciemment avec le GCHQ – l'agence de renseignement électronique britannique – pour l'alimenter en données. British Telecom, Vodafone Cable, Verizon Business, Global Crossing, Level 3, Viatel et Interoute ont en effet offert au GCHQ un accès illimité et secret à leurs câbles, qui transportent une grande part des communications téléphoniques et du trafic internet mondial. Concrètement, le GCHQ dispose d'une station à Bude, sur la côte ouest de la Grande-Bretagne, qui lui permet de se servir dans les informations de tous les câbles transatlantiques qui arrivent d'Amérique. Lire également : Le Royaume-Uni, maître-espion

La NSA aurait surveillé 122 chefs d’Etat et de gouvernement 01net le 31/03/14 à 09h03 On savait depuis quelques mois que les grandes oreilles américaines s’intéressaient de près aux discussions privées des grands de ce monde. Grâce à un nouveau document produit par Edward Snowden et qu’ont pu consulter le magazine Der Spiegel et le site The Intercept, on en sait désormais davantage sur cette pratique. Pour chacun d’entre eux, le document, qui détaille le fonctionnement d’un moteur de recherche baptisé Nymrod, montre également le nombre de « cites », autrement dit la quantité de rapports exploitables par les espions US sur chacun des leaders : on apprend par exemple que la NSA a récolté quelques 300 rapports sur Merkel, plus de 800 pour Bashar el-Assad et plus de 700 sur Uribe.

La NSA espionne aussi ceux qui communiquent avec ceux qui communiquent avec ceux qui sont espionnés La seule limite imposée aux analystes de la NSA est d'estimer sûr à 51% que l'individu qu'il suit est étranger; by laurapouget Mar 31

Le métier des services de renseignement est d'être prudent, voire suspicieux. Le problème, c'est que depuis le 11 septembre 2001, les espions américains sont devenus paranoïaques, au point de vouloir surveiller tout le monde ou presque, comme si nous étions tous des suspects potentiels. En 2001, des chercheurs d'AT&T avaient ainsi théorisé la notion de "culpabilité par association" pour décrire leurs façons d'identifier les n° de téléphone de ceux qui étaient en contact avec les n° de téléphone en contact avec les véritables suspects. by laurapouget Mar 31

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