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«La France est fâchée avec le pays réel»

«La France est fâchée avec le pays réel»
En principe, la troisième réforme de la décentralisation, en cours au Parlement, devrait renforcer les métropoles et les régions. Là se situent en effet les échelons majeurs du développement dans une économie mondialisée. Mais dans un vieux pays jacobin comme la France, où règne une image fantasmée de la ruralité, rien n’est simple. Géographe, professeur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, Jacques Lévy explique dans son dernier livre, Réinventer la France, comment les archaïsmes de la vision française du territoire sont contre-productifs et aboutissent à des politiques «d’injustice spatiale». Il plaide en outre pour que ces questions entrent enfin dans le débat public. Pour «réinventer la France», vous la représentez avec des cartes peu habituelles… Longtemps, on a montré l’espace français et l’espace en général sous forme de surfaces continues. Avec une autre carte, on voit donc une autre France ? Qu’est-ce qui caractérise ce périurbain ? Le département a-t-il encore du sens ?

Organisation territoriale de l’Etat: les Régions approuvent la Cour des comptes La Cour des comptes a rendu le 11 juillet 2013 un rapport sur l’organisation territoriale de l’Etat. L’Association des Régions de France salue ce travail minutieux et approfondi, qui valide ses analyses et ses revendications. A la fois sur la nécessité de clarifier les compétences et de lutter contre les doublons entre l’Etat et les collectivités territoriales pour améliorer l’efficacité et le coût de l’action publique. Dans un pays où l’État veut être partout et n’est finalement nulle part, la Cour des comptes rappelle que la décentralisation, par la clarification des compétences qu’elle apporte, conditionne la réforme de l’Etat et le rétablissement des comptes publics. Cinq instances de coordination de la politique de l’emploi Pour les Régions, l’enjeu est d’accompagner cette nouvelle ambition. Lire la synthèse du rapport de la Cour des Comptes

Un atlas des Pays de la Loire pour imposer un territoire artificiel Bretagne—La région Pays de la Loire, connue pour son manque d'appropriation par les citoyens, vient de lancer un appel d'offre pour la réalisation d'un atlas. Créés sur les bases du décret de Vichy du 1er juillet 1941, qui sépara la Loire-Atlantique (Loire-Inférieure de l'époque) du reste de la Bretagne, les « Pays de la Loire » sont pour ainsi dire un ersatz de région. Sans légitimité historique ni réelle identité, cette région peine à être identifiée par ses propres administrés. Cliquer pour agrandir une des 3 photos puis flèches clavier pour naviguer Certainement pour pallier ce manque, elle souhaite créer un atlas. Une réponse à l'Atlas de Bretagne ? Ne doutons pas non plus que ce soudain projet d'« Atlas des Pays de la Loire » ait été orchestré suite à la sortie récente de l'Atlas de Bretagne / Atlas Breizh, que j'ai réalisé avec Divi Kervella et qui est paru aux éditions Coop Breizh en mars 2011. Le noeud du problème Notons que le noeud du problème est toujours le même.

EspaceTemps.net : Penser les humains ensemble. Trois urgences pour un nouveau cap politique ??… Pour survivre, le gouvernement AYRAULT est condamné à changer de cap…Outre les défis économiques et sociétaux, qui sont la conséquence des défis écologiques planétaire qu’il faut relever, il doit administrer l’injection d’une forte dose de REFORMES INSTITUTIONNELLES qui s’inscrivent dans le cadre de la MORALISATION de la vie politique. Pour une plus grande frugalité énergétique, budgétaire et de sauvegarde de Biodiversité, Il ne doit pas pour autant délaisser des mesures prises en RUPTURE avec la logique consumériste d’espaces, car trop souvent synonyme de clientélisme et de détournement de fonds publics… Ce n’est pas le ‘’Blablabla’’ d’une campagne Médiatique via des sondages orchestrée par l’oligarchie Bancaire et Financière pour un gouvernement technique d’union Nationale qui résoudrait quoi que ce soit, s’il n’y a pas un changement de cap pour imposer à minima les trois mesures suivantes : Un coûteux millefeuille Dépenses 2012 : Etat 376 milliards d’euros.

La politique verte doit être impulsée de la base BLOOMINGTON – Un échec de Rio serait désastreux, mais un accord international unique serait une grave erreur. On ne peut s'appuyer sur une politique universelle pour résoudre le problème de la gestion des ressources communes : les océans, l'atmosphère, les forêts, les voies d'eau et toute la diversité de la biosphère qui entretiennent les conditions nécessaires à la vie, dont celle des sept milliards d'êtres humains. Nos sociétés interconnectées sont confrontées aujourd'hui à des problèmes d'une échelle inégalée. Personne ne sait avec certitude quelle est la solution, il faut donc construire un système capable d'évoluer et de s'adapter rapidement. Des dizaines d'années de recherche montrent qu'un éventail de mesures évolutives, complémentaires au niveau urbain, régional, national et international a plus de chance de réussir qu'un accord universel et contraignant, car il permettrait de disposer d'un recours en cas d'échec de certaines de ces mesures.

FRANCE • Le crépuscule des élites Maurice Thorez, le stalinien français, passa la Seconde Guerre mondiale à Moscou, où il se faisait appeler Ivanov. A la Libération, il rentra en France et devint membre du gouvernement. Après la démission de Charles de Gaulle, en 1946, Thorez reprit à son compte un des projets fétiches du général : la création d’un établissement chargé de former les hauts fonctionnaires de la nouvelle république, l’Ecole nationale d’administration (ENA). Thorez devait se dire que cette caste constituerait l’“avant-garde du prolétariat” dont Lénine avait tant parlé. Depuis, l’ENA a produit pléthore de membres de l’élite politique et financière du pays, dont le président François Hollande.En France, décrier les élites est un passe-temps qui remonte à la Révolution, mais les énarques et leurs camarades ont rarement été aussi impopulaires. Les élites françaises se définissent par leur intelligence. Depuis, tout est allé de travers. C’est la plus petite élite à gouverner un grand pays.

Laurent Davezies : "La crise a redistribué les cartes du territoire français" Le territoire français a changé. Il ne peut plus, comme vous l'écrivez, être envisagé avec des idées reçues qui opposent un monde rural prétendument abandonné et menacé de désertification, et des métropoles, présentées comme des lieux de croissance absolus. En effet, le modèle territorial qui a gagné, ces dernières années, sur le plan d'un développement à la fois économique, social et démographique est celui d'un territoire faiblement métropolisé, peu exposé à la mondialisation et qui, souvent, a capté plus qu'il n'a créé de richesses. Son offre est d'abord territoriale, par l'exploitation plus ou moins mesurée de sa rente paysagère. Résultat: les lieux de la croissance ne sont plus nécessairement ceux du bien-être, au contraire! Vous dressez le portrait d'une France à quatre visages, c'est-à-dire? Cette France à quatre visages est le fait de la crise qui a fracturé le pays et l'a redessiné autrement. Cette carte fait le constat d'une inégalité territoriale flagrante.

Une bonne nouvelle pour la théorie des Biens Communs Le prix Nobel d’économie a été décerné le 12 octobre 2009 à Elinor Ostrom, qui travaille sur les Communs, cette forme spécifique de propriété et de gouvernance qui place les décisions collectives des « communautés » au centre du jeu socio-économique. Cette question des Biens communs a longtemps été ignorée par la science économique, par la politique et par les mouvements sociaux, mais elle est en passe de redevenir un « outil pour penser » majeur. Le prix Nobel d’économie a été décerné le 12 octobre 2009 à Elinor Ostrom et Oliver Williamson. Leurs travaux, quoique très différents, s’écratent des travaux de modélisation économique appuyée sur le modèle néo-classique, mais portent sur un « retour au réel ». En soi, ce simple fait serait une bonne nouvelle. Ajoutons que Elinor Ostrom est aussi la première femme récompensée par un Prix Nobel d’économie... pour des travaux sur l’organisation collective de la vie. La question des « Communs » est au coeur de l’histoire du capitalisme.

Claudia Senik: "La France souffre de nostalgie" Votre étude intitulée "Le mystère du malheur français : la dimension culturelle du bonheur" a connu un grand succès à l'étranger avant de revenir en France - où elle ne cesse de faire parler. Quelle était votre intention de départ? Il existe un "manque" de satisfaction réel en France, que j'ai cherché à expliquer par l'analyse de facteurs purement économiques, en prenant en compte un éventail de phénomènes aussi large que possible, qu'il s'agisse de croissance, de revenu, d'emploi... Or tout cela joue effectivement, mais sans épuiser le sujet : les facteurs objectifs ne suffisent pas pour appréhender totalement les raisons de ce déficit de bonheur. Concrètement... On peut mettre en relation le niveau de vie des habitants d'un pays et le bonheur moyen déclaré (mesuré par un indice spécifique). Ce qui confirme la permanence de causes culturelles profondes... La première population, c'est les immigrés... En quelque sorte, le "débonheur" français ne les a pas encore contaminés... Exactement.

Une mission pour poursuivre la réorganisation de l’État dans les territoires Coordonner la mise en place des engagements de service public dans les territoires. C’est la mission que confie le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Jean-Pierre Weiss, ingénieur des Ponts, des eaux et des forêts, dans une lettre que s’est procurée Acteurs publics [cliquez ici pour lire la lettre de mission]. Elle intervient, précise le Premier ministre, dans la continuité des orientations tirées de la mission Weiss-Rebière sur la stratégie d’organisation à cinq ans de l’administration territoriale de l’État, rendues en juillet dernier. Pour redonner sens et améliorer significativement le service public, Jean-Pierre Weiss et Jean-Marc Rebière avaient émis l’idée de faire prendre par l’État ce qu’ils nomment des “engagements de service public”. Propositions des ministres et des préfets “Interministérialité généralisée” Séduisante sur le papier, cette approche suscite quelques méfiances. Les travaux, ainsi définis, devraient être conclus pour le mois de décembre. Xavier Sidaner

Le crowfunding peut-il remplacer les services publics ? - Blogs InternetActu.net Le financement participatif (crowfunding ou “financement par la foule”) est un marché en pleine expansion, expliquait le rapport de Crowdsourcing.org. Les 452 plateformes de financement participatif dénombrées dans le monde en avril 2012 ont récolté 1,1 milliard de dollars de fonds en 2011 pour les projets qu’elles accueillaient – dont plus de la moitié pour des projets hébergés par des plateformes européennes. Comme quoi, le modèle du financement participatif n’est pas un phénomène uniquement lié aux modes de financement anglo-saxons, que l’on dit traditionnellement plus sensibles au mécénat et à la prise de risque que l’Europe. Peut-être parce qu’en fait ce financement participatif fonctionne plutôt de plus en plus comme un système de prévente que comme un système de prise de risque ? Image : Répartition des 450 plateformes de crowfunding dans le monde selon le rapport de Crowdsourcing. Kickstarter en ses limites Le financement participatif : plateforme de services urbains ?

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