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La Méduse et le Renard

La Méduse et le Renard

Mon Nuage - Page d'accueil Chris Simon Poésie – De braises et d'ombre… Il est d’étranges soirs… Il est de clairs matins… Il est de mornes jours… Il est des nuits de doute… Jean Chevrier (1915-1975), sociétaire de la Comédie Française,dit les états d’âme du poète. Il est d’étranges soirs… – Albert Samain Il est d’étranges soirs… Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme, Où dans l’air énervé flotte du repentir, Où sur la vague lente et lourde d’un soupir Le cœur le plus secret aux lèvres vient mourir. Et, ces soirs-là, je vais tendre comme une femme. Il est de clairs matins, de roses se coiffant, Où l’âme a des gaietés d’eaux vives dans les roches, Où le cœur est un ciel de Pâques plein de cloches, Où la chair est sans tache et l’esprit sans reproches. Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant. Il est de mornes jours, où las de se connaître, Le cœur, vieux de mille ans, s’assied sur son butin, Où le plus cher passé semble un décor déteint Où s’agite un minable et vague cabotin. Il est de mornes jours las du poids de connaître,

L'oeil bande Silence Sculpteure et sculpture du 21 ème Siècle : Danielle Zerd Danielle, quel est ton processus de création ? Cela commence avec le dessin… C’est le premier moyen qui se présente quand on n’est pas baigné dans un univers socio-culturel privilégié. Puis cela continue par une école d’art où la discipline a fait ses preuves réfléchir, élaborer et terminer chaque projet commencé, les Beaux-Arts ensuite (univers plus éclectique où l’on est livré a soi-même), et c’est enfin la rencontre incontournable avec la sculpture, mon amour pour cette forme artistique qui me parle et me permet de m’exprimer. Je quitte l’art pendant 5 ans, sans cesser de produire une œuvre à l’occasion. Tout est bon : bouchon de champagne, pain de mie, papier… Puis je trouve un atelier et retrouve mon univers que je ne quitte plus. Les expositions et salons faisant, je me sens considérée dans mon originalité, ce qui me permettra d’aller plus loin et de repousser les limites de mon inspiration. La création dans quel but, quelle utilité, pour qui ?

les pas perdus « Elle est retrouvée. Quoi ? – L’Éternité. « Les lourdes voitures massives, espèces de carrosses à la Louis XIV, dorés et agrémentés par le caprice oriental, d’où jaillissent quelquefois des regards curieusement féminins, dans le strict intervalle que laissent aux yeux les bandes de mousseline collées sur le visage ; les danses frénétiques des baladins du troisième sexe (jamais l’expression de Balzac ne fut plus applicable que dans le cas présent, car, sous la palpitation de ces lueurs tremblantes, sous l’agitation de ces amples vêtements, sous cet ardent maquillage des joues, des yeux et des sourcils, dans ces gestes hystériques et convulsif, dans ces longues chevelures flottant sur les reins, il vous serait difficile, pour ne pas dire impossible, de deviner la virilité). » Baudelaire Lire la suite →

... s'éclipser Blog do Castorp: 2020 Estamos a 29.12 e ainda não é a exata hora de se desmontar a árvore de Natal e de se recolher toda a decoração das festas do fim de ano – na forma em que reclama a voz lírica a enunciar o excerto poético abaixo, vale dizer, na terceira parte de um longo Oratório de Natal, intitulado “For the time being” (“Pelo momento”) (1944), dedicado por Auden à memória de sua recém-falecida genitora. Há nele interessantes injunções psicológicas e filosóficas, em conexão com tradicionais passagens da Natividade, conferindo aos versos um intrépido matiz: trata-se de uma dádiva do poeta aos seus leitores, vivendo, como ele, “o momento mais difícil de todos”, a saber, o tempo presente, um ciclo de desafios e de bênçãos, com duração limitada e porvir alimentado pela fé. W. H. Auden From “For the time being” Well, so that is that. Putting the decorations back into their cardboard boxes – Some have got broken – and carrying them up to the attic. The holly and the mistletoe must be taken down and burnt,

lignes de fuite Sniper In Mahwah Michèle Finck : poèmes - Temporel.fr Ces poèmes qui suivent, de Michèle Finck, sont extraits de son recueil, L’ouïe éblouie. Montélimar : Voix d’encre, 2007. On se reportera, dans à l’écoute, à l’article de Claude Vigée. Conte de l’ouïe éblouie Toujours le même film, muet puis peu à peu murmuré, dans la visionneuse du crâne. Vagues. Dans les tympans, la mer ovule d’éternité. Se dissipe la mémoire anecdotique. Les donjons seraient en rayons de mots, imaginais-je, les chemins de ronde en souffle, les créneaux en consonnes, les meurtrières en cris, les escaliers en colimaçon en refrains ; mais les ponts, les gigantesques ponts-aqueducs, qui relieraient le château au reste du monde, seraient en silence. Et quand on me demandait pourquoi, je répondais je ne sais pas ». Bribes par bribes je suis devenue le scribe d’un château des mille et une oreilles en débris : énigmatique, hanté, heurté, abrupt, rongé de songes. Dans les souterrains du château, il y a une oreille de lumière. Mais l’archet arraché à la pierre. En signe Aimer

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