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Rhétorique de l'image

Rhétorique de l'image
L’art est avant tout un langage… L’image possède sa propre syntaxe, sa grammaire, son vocabulaire et ses figures de style. A l’instar du langage parlé, celui de l’image évolue avec le temps. Il suit son époque et s’en fait le miroir. Si l’artiste décide de ce qu’il compose, il le fait en utilisant un langage dont l’évolution lui échappe. Il s’adresse exclusivement à ses contemporains, c’est pourquoi il est important de considérer les contextes sociaux, culturels et politiques dans lesquels se situe l’œuvre au moment de sa création. L’artiste utilise les codes de communication de son époque, les développe, les sublime quelquefois, les amène à évoluer. Leurs images peuvent être comparées aux langues orales. Quelle que soit sa fonction, témoignage, argument, allégorie ou expression poétique, l’image possède un message qui doit être compris par celui qui la lit. MÉTONYMIE, MÉTAPHORE, ELLIPSE OU HYPERBOLE ? En se concentrant sur l'image, les figures de style apparaissent.

Regard sur l’histoire de l’art 1Mon rapport à l’histoire de l’art a très tôt été marqué par ma formation scolaire et par ma liberté vis-à-vis d’elle. Dans les cours d’histoire au lycée, le Moyen Âge, considéré comme obscur et sans grand intérêt, cédait vite place à une célébration de la Renaissance, avec l’apparition au Quattrocento de la fameuse perspective spatiale et formelle, que j’appelais déjà – et appelle toujours – illusion. Un peu plus tard, découvrant dans un livre une reproduction d’un des bisons d’Altamira en Cantabrie, le célèbre « Bison bondissant », comme l’avaient nommé ses découvreurs, j’ai été frappé par la datation indiquée, remontant à 18 000 ans, que je convertis immédiatement en siècles, pour me rendre compte que 180 siècles s’étaient écoulés depuis la réalisation de cette peinture rupestre. 2Les ouvrages d’Henri Focillon m’ont, les premiers, ouvert les yeux sur la peinture romane qui, jusqu’à lui, était restée très largement ignorée – et totalement passée sous silence dans le cadre scolaire.

Image Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une image est une représentation visuelle voire mentale de quelque chose (objet, être vivant et/ou concept). Elle peut être naturelle (ombre, reflet) ou artificielle (peinture, photographie), visuelle ou non, tangible ou conceptuelle (métaphore), elle peut entretenir un rapport de ressemblance directe avec son modèle ou au contraire y être liée par un rapport plus symbolique. Pour la sémiologie ou sémiotique, qui a développé tout un secteur de sémiotique visuelle, l'image est conçue comme produite par un langage spécifique. Une des plus anciennes définitions de l'image est celle de Platon.« j'appelle image d'abord les ombres ensuite les reflets qu'on voit dans les eaux, ou à la surface des corps opaques, polis et brillants et toutes les représentations de ce genre ». Le mot image vient du latin imago, qui désignait les masques mortuaires. « Qu'entend-on par image ? Qu'est ce qu'une image? L'image artificielle peut être :

Devant l'image: Question posée aux fins d'une histoire de l'art - Georges Didi-Huberman Georges Didi-Huberman : "Regarder n’est pas une compétence, c’est une expérience” Devant l’image, Devant le temps : à l’image des titres de certains de vos livres, votre travail explore la question de la frontalité du regard, face au monde, à l’histoire, à l’art… Au fond, que regardez-vous derrière ces images et ce temps ? Du mystère, du politique, de la souffrance, de l’expérience, du poétique, des souvenirs, des rêves ? Georges Didi-Huberman – Du mystère, du politique, de la souffrance, de l’expérience, du poétique… tout cela, et d’autres choses encore, sans doute. Mais ce n’est pas “derrière”. Le politique ou le poétique ne sont pas derrière les images, ils sont à même les images. La rencontre avec une image a d’abord lieu frontalement, c’est un moment extraordinaire, une rencontre avec les yeux, mais aussi avec le front, la bouche, les mains : c’est tout mon corps qui, tout à coup, tombe sur La Dentellière de Vermeer, par exemple (toute petite, bouleversante, inattendue). Quel type de regardeur êtes-vous ? D’abord, il y a un choc. Ou alors, disons : pathos.

Georges Didi-Huberman : «Les larmes sont une manifestation de la puissance politique» Le plus souvent, les larmes sont privées, vues comme signe d’impuissance et de fragilité. Dans son dernier essai, Georges Didi-Huberman inverse la proposition : l’émotion devient partagée, le sanglot mène à l’action. Prémisse à la révolte, au soulèvement ? Au moment où le populisme suscite craintes et réprobations, le philosophe réhabilite à sa manière la puissance politique du sanglot et de l’image. Quels «peuples en larmes» avez-vous vus récemment ? Dès qu’il y a un soulèvement, il y a des émotions. En quoi ces larmes publiques, collectives - alors que le pleur individuel relève de l’intime - ont-elles une dimension politique ? On peut pleurer tout seul, dans son lit, pour une raison personnelle, bien sûr. Les larmes ne sont-elles pas plutôt la manifestation de l’impuissance, souvent attribuée au féminin ? Quelle question ! Vous dites qu’être affecté a un pouvoir émancipateur. Il en est des émotions comme des images. Une révolte par les larmes est-elle possible ?

Entretien avec Georges Didi-Huberman Revue Enfances & Psy 2005/1 Attention : Cette offre est accessible par login et mot de passe sur votre compte "Mon Cairn.info", pour un seul accès simultané. Les prix ici indiqués sont les prix TTC. Pour plus d'informations, veuillez consulter les conditions générales de vente. Cette offre est exclusivement réservée aux particuliers. Si vous souhaitez abonner votre institution, veuillez vous adresser à votre libraire ou à votre fournisseur habituel. Les enfants et les adolescents dont nous nous occupons sont immergés, depuis toujours, dans le monde des images. Dossier Page 5 à 6 Ouverture à l'image Page 7 à 14 L'appétit de voir Page 15 à 22 L'enfant au risque des médias Page 23 à 28 Les enfants face aux images et aux messages violents Entretien avec Claire Brisset Page 29 à 42 Une variante sur la métamorphose pubertaire Un adolescent qui fait mouche Page 43 à 54 D'un millénaire à l'autre, Méduse Page 55 à 66 La photographie : un objet de médiation thérapeutique ? Page 67 à 72 Du bon usage des jeux vidéo Page 73 à 78 Page 79 à 80 Rencontres

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