background preloader

Déterminisme

Déterminisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le déterminisme est une notion philosophique selon laquelle chaque événement est déterminé par un principe de causalité. Définition[modifier | modifier le code] Le déterminisme est la théorie selon laquelle la succession des événements et des phénomènes est due au principe de causalité, ce lien pouvant parfois être décrit par une loi physico-mathématique qui fonde alors le caractère prédictif de ces derniers. Le déterminisme ne doit être confondu ni avec le fatalisme ni avec le nécessitarisme. Le nécessitarisme affirme la nécessité des phénomènes en vertu du principe de causalité, qui fait que, dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisant les mêmes effets, rien n'arrive qui ne soit nécessaire et qui ne pouvait être prédit de toute éternité. On distingue schématiquement le déterminisme régional et le déterminisme universel. L'idée du déterminisme universel fut esquissée la première fois par le baron d'Holbach[1] :

Finalisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le finalisme est une théorie qui affirme l'existence d'une cause finale de l'univers, de la nature ou de l'humanité. Elle présuppose un dessein, un but, une signification, immanents ou transcendants, présents dès leur origine. Le finalisme se retrouve souvent dans l'évocation de processus d'évolution biologique, dont le but serait par exemple l'apparition de l'espèce humaine. Causes efficientes et cause finale[modifier | modifier le code] Le problème du finalisme et du déterminisme se pose dès l'Antiquité, dans les mêmes termes à peu près où il se pose encore aujourd'hui. « Qui empêche, dit-on, que la nature agisse sans avoir de but (...) ? Les êtres naturels s'expliquent ainsi par le hasard et la nécessité, plus précisément par la naissance aléatoire des formes naturelles et la sélection des seules qui sont viables : Pourtant, Aristote critique ce point de vue aussitôt après l'avoir exposé, et adopte une position finaliste.

Libre arbitre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Arbitre. Le libre arbitre est la faculté qu’aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté serait déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y nécessitent. « Se déterminer à » ou « être déterminé par » illustrent l’enjeu de l’antinomie du destin ou de la « nécessité » d'un côté et du libre arbitre de l'autre. Le principe d'incertitude, la théorie du chaos, voire les théorèmes d'incomplétude de Gödel, ont, selon certains, apporté des éléments nouveaux à ce débat, sans pour autant le trancher. Histoire[modifier | modifier le code] Origine augustinienne du concept[modifier | modifier le code] Saint Augustin fut l'un des premiers à méditer le concept de libre arbitre (portrait imaginaire par Botticelli, v. 1480). d’où vient que nous agissons mal ? Critiques[modifier | modifier le code]

Déterminisme et causalité Mon intention n’est pas de vous parler de la question de la causalité et du déterminisme dans l’épistémologie et la philosophie de Schlick en général, mais seulement de la façon dont elle est traitée dans l’article « Naturphilosophie », qui a été écrit en 1925 pour un recueil destiné à faire le point sur l’état des questions et des connaissances dans les différents secteurs de la philosophie [1] Die Philosophie in ihren Einzelgebieten, Lehrbuch... [1] . La première chose à remarquer est que Schlick défend à cette époque-là tout à fait clairement une position qui correspond à ce qu’on appelle le réalisme scientifique : « Il n’y a, écrit-il, absolument aucun doute sur le fait que tous les éléments ultimes que la science doit assumer pour rendre intelligible la structure de la nature doivent être considérés comme réels exactement au même sens et au même degré que les objets perçus de la nature eux-mêmes. Le principe d’entropie est une macro-loi.

Mécanisme (philosophie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En philosophie, le mécanisme est une conception matérialiste qui perçoit la plupart des phénomènes suivant le modèle des liens de cause à effet. Cette conception rejette l'idée d'un finalisme, selon laquelle les phénomènes ont un but (une fin), objet d'étude de la téléologie. Le mécanisme correspond à une révolution scientifique, souvent appelée révolution copernicienne en langage courant, survenue principalement au XVIIe siècle, en astronomie, en physique, en médecine et dans bien d'autres disciplines intellectuelles plus ou moins éloignées de la science, selon l'acception moderne du terme, et dont les conséquences se firent sentir jusqu'au XIXe siècle. Sur le plan philosophique, le père Marin Mersenne, qui était au centre d'un réseau de correspondance avec René Descartes et d'autres grands scientifiques et philosophes de cette époque, soutint ce type d'explication. L'Homme-machine, de Julien Offray de La Mettrie, 1747 sur Wikisource

Liberté Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour le sens commun, la liberté s'oppose à la notion d'enfermement ou de séquestration. Une personne qui vient de sortir de prison est dite libre. Cette notion renvoie à une double réflexion : d'une part sur la liberté en tant que questionnement sur la capacité de choisir et de faire ,d'autre part comme questionnement sur l'exercice concret de ce pouvoir de choisir et de faire. Dans la mesure où ces deux perspectives se recoupent de diverses manières, leur chevauchement peut provoquer des erreurs d'interprétation dans les analyses et la confusion dans les débats. Définition[modifier | modifier le code] D'un point de vue sémantique, on peut considérer la liberté comme étant l'ensemble de possibilités (ou de contraintes) qui sont physiquement ou socialement applicables à un individu. Liberté et possibilité de choix[modifier | modifier le code] L'existence d'un degré de liberté suppose que le sujet soit confronté au moins à une alternative.

Théorie du déterminisme causal Au moment de dire au revoir à ce livre il n’est pas inutile de rappeler que, comme la plupart de mes essais précédents, il est centré sur le problème de l’intelligibilité naturelle. Toute la philosophie de la réflexion qui suit est, en effet, concentrée dans l’affirmation suivante : le déterminisme causal est le premier principe de l’intelligibilité naturelle. Le concept ancien et noble de nécessité se déploie et se prolonge en ceux de cause (un fait ou un phénomène), de causalité (un principe), et de déterminisme moderne (la prévision rendue possible par la générativité du langage naturel et par le calcul). La méditation sur ces problèmes m’a conduit à une métaphysique du déterminisme causal, universel et absolu : pour tout système, rien de ce qui arrive à un endroit et à un moment donné n’aurait pu arriver autrement, étant donné son état à l’instant précédent infiniment proche de lui. Paris, 2006.

Un monde insensé : principes de causalité et de finalité Parler de religion n'est pas chose facile. On touche à des convictions profondes où l'esprit d'analyse n'est généralement pas le bienvenu. Non pas que l'on refuse toujours, systématiquement et malhonnêtement, de rechercher la vérité, mais plutôt que l'on craint de remettre en question des valeurs auxquelles on est attaché. Il est d'ailleurs étrange que, dans ce monde matérialiste, où l'esprit scientifique prône comme fondement de toute connaissance exacte le principe de causalité, c'est-à-dire que tout effet a une cause qui le précède et jamais l'inverse, la pensée et l'activité humaines soient basées sur un tout autre fondement : la finalité. Arrêtons-nous, quelques instants, sur le principe de la causalité qui rejette la finalité de fait, c'est-à-dire qui écarte toute explication de ce qui existe par une raison de finalité. Pour un tel esprit, dire qu'un organe est fait pour telle ou telle fonction est incorrect. Certes, c'est difficile à croire. Mais attention ! Absolument pas !

La Marseillaise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Marseillaise est décrétée chant national le (26 messidor an III) par la Convention, à l'initiative du Comité de Salut public. Abandonnée en 1804 sous l’Empire et remplacée par le Chant du départ, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieuses qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle. La IIIe République en fait l'hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du Centenaire de la Révolution. Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides. Pendant la période du régime de Vichy, bien qu'elle soit toujours l'hymne national, elle est souvent accompagnée par le chant « Maréchal, nous voilà ! Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait diminuer le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme original.

La Théorie de la Double Causalité, germe d’une future révolution spirituelle ? Un texte de Philippe Guillemant, chercheur au CNRS et auteur du livre « La Route du Temps – Théorie de la Double Causalité » (Emphases et commentaires Zone-7) Dans l’exercice de son libre arbitre (qu’il soit illusoire ou authentique) l’être humain révèle deux grands types de comportement distincts : le rationnel et le spirituel. Les deux sont rarement conciliés chez le même homme car l’alliance entre la raison et la foi, dans notre société moderne, est rompue. L’attitude rationnelle est aujourd’hui d’inspiration mécaniste et fondée sur la causalité. L’attitude spirituelle, généralement fondée sur la foi, la religion ou autre système de croyances, consiste au contraire à accepter sans résister les évènements qui s’imposent à nous, en les considérant comme des voies d’évolution dont les raisons d’être sont impénétrables. Cette révolution de notre vision du monde, susceptible de revaloriser une attitude spirituelle, a pourtant commencé il y a longtemps déjà.

Related: